Le dimanche 28 mai, marque la célébration de la fête des mères en Côte d’Ivoire et dans bien de pays au monde. Oui, les mamans seront à l’honneur ce jour pour reconnaître tous leurs bienfaits envers le fruit de leurs entrailles et sur terre. Cette célébration est méritée de par la noble fonction de maternité à eux conférés. Elle lui donne par conséquent toute sa place dans la société, qui n’est plus à démontrer. Un sage disait : « Il existe un lien sacré entre la mère et son fils ou fille ».
N’est-ce pas l’écrivain guinéen Camara Laye, qui pour célébrer sa mère, Dâman Sadan, lui a rendu hommage, à travers un poème dans son roman intitulé ‘‘L’enfant noir’’ paru en 1953.
« Femme noire, femme africaine, / Ô toi ma mère, je pense à toi / Ô Dâman, ô ma mère, toi qui me portas sur le dos, / Toi qui m'allaitas, / Toi qui gouvernas mes premiers pas / Toi qui, la première, m'ouvris les yeux aux prodiges de la terre, / Je pense à toi... /…. / ô toi ma mère, / Merci, merci pour tout ce que tu fis pour moi, / Ton fils, si loin, si près de toi ! / Je t'aime, / je t'aimais, / je t'aimerais toujours! ».
Quelles générations d’écoliers et de lycéens d’Afrique n’ont pas été marquées à l’époque par ce poème légendaire ?
Ainsi, partout à Abidjan, cette fête très prises au sérieux, est en ce moment sur toutes les lèvres. Elle a fini par s’imposer au fil du temps jusqu’au point où, elle alimente en ces temps des causeries et/ou plaisanteries entre amis, collègues, etc.
Les grandes surfaces ne sont pas du tout en reste. Depuis près de deux semaines environs, ils sont tous dans le ton de cette fête. Ce, par des décorations attrayantes et des articles à l’effigie, des mamans. Les comptoirs d’emballage de cadeaux ont refait surface et ne désemplissent pas.
Certains groupes ou communautés ont au cours de la semaine écoulée, célébrés les mamans par anticipation, en raison du mois de Ramadan ce samedi. Dans certains quartiers, il n’est pas rare de trouver des banderoles invitant tous les mamans à venir se faire célébrer autour d’un rassemblement.
Offrir un cadeau à sa génitrice est de plus en plus entré dans les mœurs de bon nombre personnes, comme l’explique Isaac Konan, un informaticien. « Moi, cette fête ne me disait rien par le passé. Mais depuis près de trois ans, je me sens comme obligé d’offrir au moins un cadeau à ma maman-chérie. Quand je vois ses camardes de quartier recevoir des cadeaux de la part de leurs enfants, Je ne peux qu’en faire autant, pour avoir la conscience tranquille. Même quand, elle me dit à tout temps que ça ne vaut pas la peine, je ne peux pas accepter cela. Je veux la rendre aussi heureuse aux yeux de ses camardes de quartier pour qu’elle soit bien vue ».
Cet avis est partagé par plusieurs personnes. Selon Jeannette, une commerciale dans une entreprise de la place, elle affirme qu’à chaque fête des mères, tous ces frères et sœurs et même des cousins viennent offrir chacun un cadeau à sa maman. De ce fait, elle dit ne pas pouvoir demeurer en reste, et se sent obliger d’en faire autant. « Cela s’impose », répond pour sa part, Cissé Awa. « Ma maman habite une cour commune. A chaque fête des mères, les enfants de ses voisines viennent offrir chacun des cadeaux à leurs mamans. Quand tu vois ça, pour éviter la honte qui vous le savez est quelque chose de fondamentale chez nous en Afrique, tu es obligé d’acheter quelque chose pour ta mère ».
Comme on le voit, avec l’évolution de société, la fête des mères a réussi à faire son petit bonhomme de chemin dans le quotidien de tous. Bonne fête à toutes les mamans d’ici et d’ailleurs !
N’est-ce pas l’écrivain guinéen Camara Laye, qui pour célébrer sa mère, Dâman Sadan, lui a rendu hommage, à travers un poème dans son roman intitulé ‘‘L’enfant noir’’ paru en 1953.
« Femme noire, femme africaine, / Ô toi ma mère, je pense à toi / Ô Dâman, ô ma mère, toi qui me portas sur le dos, / Toi qui m'allaitas, / Toi qui gouvernas mes premiers pas / Toi qui, la première, m'ouvris les yeux aux prodiges de la terre, / Je pense à toi... /…. / ô toi ma mère, / Merci, merci pour tout ce que tu fis pour moi, / Ton fils, si loin, si près de toi ! / Je t'aime, / je t'aimais, / je t'aimerais toujours! ».
Quelles générations d’écoliers et de lycéens d’Afrique n’ont pas été marquées à l’époque par ce poème légendaire ?
Ainsi, partout à Abidjan, cette fête très prises au sérieux, est en ce moment sur toutes les lèvres. Elle a fini par s’imposer au fil du temps jusqu’au point où, elle alimente en ces temps des causeries et/ou plaisanteries entre amis, collègues, etc.
Les grandes surfaces ne sont pas du tout en reste. Depuis près de deux semaines environs, ils sont tous dans le ton de cette fête. Ce, par des décorations attrayantes et des articles à l’effigie, des mamans. Les comptoirs d’emballage de cadeaux ont refait surface et ne désemplissent pas.
Certains groupes ou communautés ont au cours de la semaine écoulée, célébrés les mamans par anticipation, en raison du mois de Ramadan ce samedi. Dans certains quartiers, il n’est pas rare de trouver des banderoles invitant tous les mamans à venir se faire célébrer autour d’un rassemblement.
Offrir un cadeau à sa génitrice est de plus en plus entré dans les mœurs de bon nombre personnes, comme l’explique Isaac Konan, un informaticien. « Moi, cette fête ne me disait rien par le passé. Mais depuis près de trois ans, je me sens comme obligé d’offrir au moins un cadeau à ma maman-chérie. Quand je vois ses camardes de quartier recevoir des cadeaux de la part de leurs enfants, Je ne peux qu’en faire autant, pour avoir la conscience tranquille. Même quand, elle me dit à tout temps que ça ne vaut pas la peine, je ne peux pas accepter cela. Je veux la rendre aussi heureuse aux yeux de ses camardes de quartier pour qu’elle soit bien vue ».
Cet avis est partagé par plusieurs personnes. Selon Jeannette, une commerciale dans une entreprise de la place, elle affirme qu’à chaque fête des mères, tous ces frères et sœurs et même des cousins viennent offrir chacun un cadeau à sa maman. De ce fait, elle dit ne pas pouvoir demeurer en reste, et se sent obliger d’en faire autant. « Cela s’impose », répond pour sa part, Cissé Awa. « Ma maman habite une cour commune. A chaque fête des mères, les enfants de ses voisines viennent offrir chacun des cadeaux à leurs mamans. Quand tu vois ça, pour éviter la honte qui vous le savez est quelque chose de fondamentale chez nous en Afrique, tu es obligé d’acheter quelque chose pour ta mère ».
Comme on le voit, avec l’évolution de société, la fête des mères a réussi à faire son petit bonhomme de chemin dans le quotidien de tous. Bonne fête à toutes les mamans d’ici et d’ailleurs !