Le président tchadien Idriss Déby (gauche) et son homologue soudanais Hassa Oumar El Béchir, hier à Khartoum lors de la conférence de presse.
Outre l’accueil "chaleureux" que le Président et les officiels tchadiens n'ont pas manqués de vanter, la situation en Centrafrique, au Sud-Soudan, en Egypte, en Libye, au Mali et au Nigeria ont été évoqués. « La paix au niveau de la sous-région et de l’Afrique en général a été au centre de nos préoccupations. Nous avons évoqué, bien évidemment, la question du Darfour », affirme Idriss Déby.
« J’ai bénéficié d’une manière très fraternelle, de la confiance totale de mon frère, le Président Oumar Hassan El-Béchir à qui, je dois trop. Si nous avons eu à jouer, un rôle important dans la situation au Darfour, c’est grâce à sa confiance qui nous a permis, d’une manière très modeste, d’apporter notre contribution, pour faire en sorte que les uns et les autres, reviennent à la raison , regagnent leur pays, le Soudan et évitent tout ce mal fait aux populations soudanaises qui sont exposées, devenues soit des réfugiées soit des déplacées », a affirmé le dirigeant tchadien, lors de la conférence de presse.
« La rencontre d’Amdjarass a été peut-être mal comprise par certaines personnes qui n’ont pas cerné, le fond du problème mais seulement la forme. Nous n’avons pas seulement œuvré pour une réconciliation Zaghawa avec le Président El-Béchir. Le fond de cette rencontre est un élément essentiel pour la paix globale dans le Darfour », selon le chef de l'Etat tchadien.
Le Tchad va se désenclaver via le Port-Soudan
« Le Tchad est un pays doublement enclavé tant de l’intérieur que de l’extérieur. Ce qui constitue un sérieux handicap pour son développement. C’est ainsi que nous avons décidé, pour pallier, ce désenclavement, de nous ouvrir vers le Soudan à partir du Port-Soudan. Cela nécessite des investissements importants dans le domaine des infrastructures ferroviaires, routières permettant au Tchad, de se désenclaver. Nous avons aussi fait, le tour d’horizon de toutes les questions touchant notre environnement, caractérisé aujourd’hui par un désordre complet », annonce le Président tchadien. « Le Président Oumar Hassan El-Béchir à qui, je dois trop »
« J’ai bénéficié d’une manière très fraternelle, de la confiance totale de mon frère, le Président Oumar Hassan El-Béchir à qui, je dois trop. Si nous avons eu à jouer, un rôle important dans la situation au Darfour, c’est grâce à sa confiance qui nous a permis, d’une manière très modeste, d’apporter notre contribution, pour faire en sorte que les uns et les autres, reviennent à la raison , regagnent leur pays, le Soudan et évitent tout ce mal fait aux populations soudanaises qui sont exposées, devenues soit des réfugiées soit des déplacées », a affirmé le dirigeant tchadien, lors de la conférence de presse.
« La rencontre d'Amdjarass, mal comprise par certaines personnes »
« La rencontre d’Amdjarass a été peut-être mal comprise par certaines personnes qui n’ont pas cerné, le fond du problème mais seulement la forme. Nous n’avons pas seulement œuvré pour une réconciliation Zaghawa avec le Président El-Béchir. Le fond de cette rencontre est un élément essentiel pour la paix globale dans le Darfour », selon le chef de l'Etat tchadien.
« Des partenaires extérieurs sont disposés à injecter, des milliards de dollars pour la reconstruction du Darfour »
« Des partenaires extérieurs sont disposés à injecter, des milliards de dollars pour la reconstruction du Darfour. [...] Nous avons besoin d’une stabilité totale au Soudan. Que les enfants du Soudan puissent s’entendre totalement », a déclaré Idriss Déby.