Le Président de la République, a réuni aujourd'hui, au Palais, les ambassadeurs accrédités, partenaires techniques et financiers afin de faire le point sur l’évolution de la politique économique et sociale du Tchad. Idriss Déby estime clairement que les projets et programmes de coopération des partenaires sont un échec."Présentement, les populations qui n’ont pas senti les effets positifs de ces actions de développement sont dans le désarroi. Et elles ne croient plus à tout ce qui est entrepris dans le cadre de la coopération. Il faut donc songer à restaurer cette confiance qui est perdue", a-t-il déclaré, au cours de cette réunion restreinte.
"L’objectif premier de cette réunion est de pencher sur la viabilité des projets et programmes de développement mis en œuvre dans le cadre de la coopération. Le constat fait aujourd’hui est que l’impact réel sur la vie de la population n’est pas assez ressenti. C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a convoqué cette rencontre en vue de réfléchir sur d’autres options visant à renforcer l’efficacité des projets de développement en cours et ceux contenus dans le plan quinquennal du Programme national de développement (PND) 2017-2021", explique la Présidence de la République.
Plus de 250 milliards de dépenses militaires en 2017
"Nous avons saigné à blanc notre trésor pour faire face à ce défi de taille. A cette date, les charges liées aux différentes interventions de nos Forces de Défense et de Sécurité s’élèvent à plus de 250 milliards de Francs CFA", a déclaré le Président de la République, qui livre pour la première fois des chiffres.
A ce montant, "il faut ajouter des dépenses consenties au titre de l’action humanitaire qui excèdent 40 milliards de nos francs", a-t-il ajouté.
Humanitaire
Depuis 2003, le Tchad accueille un nombre considérable de réfugiés, estimé à plus de 750 000 personnes. "A ces chiffres déjà pesants, s’ajoutent les 130 000 retournés tchadiens venus de la République Centrafricaine", a souligné Idriss Déby, qui justifie des dépenses colossales.
Un manque d'impact des projets sur les populations
Le Président de la République, remerciant les partenaires pour les différents appuis à travers des projets multiformes, notamment l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage, l’eau et l’environnement, a déploré un manque d'impact réelle de ces initiatives.
Pour Idriss Déby, "la question est de savoir si ces programmes ont pu effectivement donner les résultats escomptés. Cette interrogation est essentielle car elle nous permettra de tirer un certain nombre d’enseignements utiles et pertinents sur la conduite de nos projets et surtout de mieux orienter les actions futures. A l’épreuve des faits, il apparaît justement que l’efficience et l’efficacité attendues des projets mis en œuvre dans le cadre de la coopération sont sujettes à caution. Et pourtant, ces programmes ont mobilisé des ressources financières de très grande envergure. Cette situation pour le moins déplorable devrait logiquement nous amener, nous tous, Gouvernement, Partenaires Techniques et Financiers, à nous livrer à une introspection critique".
"Il est inadmissible que le Tchad ne puisse pas atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire"
Le chef de l'Etat a émis le souhait de revoir "rapidement", et en profondeur tous les projets et programmes de coopération, "car il est question de la crédibilité, du sérieux et de l’exemplarité de notre coopération qui doit être fructueuse et féconde".
"Aujourd’hui, il est inadmissible que le Tchad ne puisse pas atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire à la lumière des ressources colossales mobilisées au bénéfice du monde rural", selon Déby, qui a cité pour exemple "le cas particulier de l’agriculture et de l’élevage qui paraît suffisamment révélateur de l’état général de nos multiples projets et programmes".
Le dirigeant tchadien a invité les partenaires à plus d’action et de pragmatisme pour accompagner le Tchad dans cette phase décisive de son processus d’émergence.
"L’objectif premier de cette réunion est de pencher sur la viabilité des projets et programmes de développement mis en œuvre dans le cadre de la coopération. Le constat fait aujourd’hui est que l’impact réel sur la vie de la population n’est pas assez ressenti. C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a convoqué cette rencontre en vue de réfléchir sur d’autres options visant à renforcer l’efficacité des projets de développement en cours et ceux contenus dans le plan quinquennal du Programme national de développement (PND) 2017-2021", explique la Présidence de la République.
Plus de 250 milliards de dépenses militaires en 2017
"Nous avons saigné à blanc notre trésor pour faire face à ce défi de taille. A cette date, les charges liées aux différentes interventions de nos Forces de Défense et de Sécurité s’élèvent à plus de 250 milliards de Francs CFA", a déclaré le Président de la République, qui livre pour la première fois des chiffres.
A ce montant, "il faut ajouter des dépenses consenties au titre de l’action humanitaire qui excèdent 40 milliards de nos francs", a-t-il ajouté.
Humanitaire
Depuis 2003, le Tchad accueille un nombre considérable de réfugiés, estimé à plus de 750 000 personnes. "A ces chiffres déjà pesants, s’ajoutent les 130 000 retournés tchadiens venus de la République Centrafricaine", a souligné Idriss Déby, qui justifie des dépenses colossales.
Un manque d'impact des projets sur les populations
Le Président de la République, remerciant les partenaires pour les différents appuis à travers des projets multiformes, notamment l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage, l’eau et l’environnement, a déploré un manque d'impact réelle de ces initiatives.
Pour Idriss Déby, "la question est de savoir si ces programmes ont pu effectivement donner les résultats escomptés. Cette interrogation est essentielle car elle nous permettra de tirer un certain nombre d’enseignements utiles et pertinents sur la conduite de nos projets et surtout de mieux orienter les actions futures. A l’épreuve des faits, il apparaît justement que l’efficience et l’efficacité attendues des projets mis en œuvre dans le cadre de la coopération sont sujettes à caution. Et pourtant, ces programmes ont mobilisé des ressources financières de très grande envergure. Cette situation pour le moins déplorable devrait logiquement nous amener, nous tous, Gouvernement, Partenaires Techniques et Financiers, à nous livrer à une introspection critique".
"Il est inadmissible que le Tchad ne puisse pas atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire"
Le chef de l'Etat a émis le souhait de revoir "rapidement", et en profondeur tous les projets et programmes de coopération, "car il est question de la crédibilité, du sérieux et de l’exemplarité de notre coopération qui doit être fructueuse et féconde".
"Aujourd’hui, il est inadmissible que le Tchad ne puisse pas atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire à la lumière des ressources colossales mobilisées au bénéfice du monde rural", selon Déby, qui a cité pour exemple "le cas particulier de l’agriculture et de l’élevage qui paraît suffisamment révélateur de l’état général de nos multiples projets et programmes".
Le dirigeant tchadien a invité les partenaires à plus d’action et de pragmatisme pour accompagner le Tchad dans cette phase décisive de son processus d’émergence.