La candidate du front national -parti politique français-, Marine Le Pen prendra part au débat télévisé entre cinq candidats à la présidentielle en France, ce soir, avant de s'envoler demain pour N'Djamena, dans la capitale tchadienne où elle s'en ira à la rencontre des forces françaises de l"opération Barkhane. Elle devrait également visiter le centre d'opérations de la force mixte multinationale, dans la lutte contre Boko Haram, et éventuellement, être reçue par des officiels tchadiens.
Au sein de la diaspora africaine, on s'étonne qu'aucune question portant sur le sujet du Franc CFA ne soit évoqué au cours des débats de la présidentielle française.
L'opposition tchadienne dit "non"
Alors que le chef de l'opposition tchadienne, Saleh Kebzabo s'est farouchement opposé à cette visite, plusieurs voix veulent y croire à une convergence de point de vue concernant la problématique de la monnaie Franc CFA.
En 2015, Marine Le Pen avait ouvertement dénoncé l'arimage du Franc CFA à l'euro qui est, selon elle, "un drame pour l'économie africaine".
"Je pense que c'est aujourd'hui un des inconvénients majeurs, ça soumet l'économie africaine à une asphyxie. On est vraiment entrain de tuer économiquement l'Afrique. Je suis fondamentalement opposé à cette manière de faire parce que c'est impossible de s'en sortir avec une telle monnaie", estimait-elle, lors d'un débat sur une chaine télévisé. "Je défend l'indépendance monétaire de tous les pays. C'est un des éléments de la souveraineté. Je suis cohérente", soutenait Marine Le Pen.
Une convergence avec Idriss Déby
Les propos de Marine Le Pen convergent avec ceux d'Idriss Déby, chef de l'Etat tchadien qui avait ouvertement appelé à "se débarrasser du Franc CFA", "à créer sa propre monnaie", et à "réviser les accords qui tirent l'économie du continent vers le bas". En effet, le dirigeant tchadien estime que "il y a aujourd'hui le FCFA qui est garantit par le trésor français. Mais cette monnaie là, elle est africaine. C'est notre monnaie à nous. Il faut maintenant que réellement dans les faits, que cette monnaie soit la nôtre pour que nous puissions, le moment venu, faire de cette monnaie une monnaie convertible et une monnaie qui permet à tous ces pays qui utilisent encore le FCFA de se développer. Je crois que c'est une décision courageuse que nos amis français doivent prendre".
La sortie du ministre de la justice
Récemment, c'était au tour du nouveau ministre tchadien de la Justice, Ahmat Mahamat Hassan d'emboiter le pas, dans un discours prononcé lors d'une journée de réflexion sur la question, à N'Djamena. "Aujourd'hui, on va oser puisqu'il s'agit de notre destinée, même si on meurt, il s'agit de la destinée. La jeunesse africaine, si elle est mieux sensibilisée va continuer le combat", déclarait-il.
Ce n'est pas la première fois que des politiques français prennent position contre le mécanisme de la monnaie Franc CFA. L'ancien Président français, Jacques Chirac avait déjà appelé au réveil.
Ces derniers mois, c'est le chroniqueur et activiste africain, Kemi Seba qui a propulsé un "front historique contre le Franc CFA".
Toutefois, il ne faut pas se leurrer et s'en tenir à un simple avis car la question du Franc CFA ne fait en aucun cas parti du cheval de bataille de Marine Le Pen.
Au sein de la diaspora africaine, on s'étonne qu'aucune question portant sur le sujet du Franc CFA ne soit évoqué au cours des débats de la présidentielle française.
L'opposition tchadienne dit "non"
Alors que le chef de l'opposition tchadienne, Saleh Kebzabo s'est farouchement opposé à cette visite, plusieurs voix veulent y croire à une convergence de point de vue concernant la problématique de la monnaie Franc CFA.
En 2015, Marine Le Pen avait ouvertement dénoncé l'arimage du Franc CFA à l'euro qui est, selon elle, "un drame pour l'économie africaine".
"Je pense que c'est aujourd'hui un des inconvénients majeurs, ça soumet l'économie africaine à une asphyxie. On est vraiment entrain de tuer économiquement l'Afrique. Je suis fondamentalement opposé à cette manière de faire parce que c'est impossible de s'en sortir avec une telle monnaie", estimait-elle, lors d'un débat sur une chaine télévisé. "Je défend l'indépendance monétaire de tous les pays. C'est un des éléments de la souveraineté. Je suis cohérente", soutenait Marine Le Pen.
Une convergence avec Idriss Déby
Les propos de Marine Le Pen convergent avec ceux d'Idriss Déby, chef de l'Etat tchadien qui avait ouvertement appelé à "se débarrasser du Franc CFA", "à créer sa propre monnaie", et à "réviser les accords qui tirent l'économie du continent vers le bas". En effet, le dirigeant tchadien estime que "il y a aujourd'hui le FCFA qui est garantit par le trésor français. Mais cette monnaie là, elle est africaine. C'est notre monnaie à nous. Il faut maintenant que réellement dans les faits, que cette monnaie soit la nôtre pour que nous puissions, le moment venu, faire de cette monnaie une monnaie convertible et une monnaie qui permet à tous ces pays qui utilisent encore le FCFA de se développer. Je crois que c'est une décision courageuse que nos amis français doivent prendre".
La sortie du ministre de la justice
Récemment, c'était au tour du nouveau ministre tchadien de la Justice, Ahmat Mahamat Hassan d'emboiter le pas, dans un discours prononcé lors d'une journée de réflexion sur la question, à N'Djamena. "Aujourd'hui, on va oser puisqu'il s'agit de notre destinée, même si on meurt, il s'agit de la destinée. La jeunesse africaine, si elle est mieux sensibilisée va continuer le combat", déclarait-il.
Ce n'est pas la première fois que des politiques français prennent position contre le mécanisme de la monnaie Franc CFA. L'ancien Président français, Jacques Chirac avait déjà appelé au réveil.
Ces derniers mois, c'est le chroniqueur et activiste africain, Kemi Seba qui a propulsé un "front historique contre le Franc CFA".
Toutefois, il ne faut pas se leurrer et s'en tenir à un simple avis car la question du Franc CFA ne fait en aucun cas parti du cheval de bataille de Marine Le Pen.