Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères, a annoncé, dimanche 15 février qu'elle préférait aller dans l'opposition plutôt qu'être le numéro 2 d'un gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu. Une décision qui devrait satisfaire Ehoud Olmert, le Premier ministre de transition. Selon le quotidien, Maariv, il a conseillé à Tzipi Livni, jeudi, lors d'un entretien en tête-à-tête de ne pas rallier une coalition dirigée par Benjamin Netanyahu. "Allez dans l'opposition, aux prochaines élections vous conduirez Kadima à la victoire" a-t-il déclaré.
Combat des chefs
Cette prise de position pourrait aggraver l'impasse politique dans laquelle se trouve Israël après les élections législatives de la semaine dernière, aux résultats extrêmement serrés. La dirigeante du parti Kadima, a remporté au nombre de sièges les élections législatives organisées la semaine dernière. Elle obtient 28 sièges contre 27 pour le Likoud de Benjamin Netanyahu. Tzipi Livni considère donc que la courte avance de Kadima lui donne le droit de conduire le gouvernement. Si sa victoire n'est pas reconnue, la ministre a averti dimanche qu'elle "continuera à lutter pour le bien depuis les rangs de l'opposition". Pourtant, le leader du Likoud est mieux placé pour former un gouvernement de coalition. Ses alliés politiques comme le parti Israel Beitenou de l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, ont obtenu de bons résultats lors du vote.
"Il faut un juste équilibre"
Cette annonce semble exclure tout gouvernement d'union nationale au sein duquel seraient représentés le Likoud et Kadima. Avi Dichter, ministre israélien de la Sécurité intérieure avait fait cette proposition justifiant que cette alternance serait nécessaire pour établir un gouvernement stable. Il explique, "Tzipi Livni a reçu la préférence de l'opinion publique, et Benjamin Netanyahu doit l'admettre. Il faut un juste équilibre" entre les deux formations, a-t-il expliqué. Pour Avi Dichter, seule une coalition gouvernementale stable comptant le Likoud et Kadima pourra faire face aux défis que doit relever Israël: le conflit avec le Hamas dans la bande de Gaza, la crise économique, le changement du système politique israélien, la menace du programme nucléaire développé par l'Iran. "La rotation (du pouvoir) est le minimum que le Kadima puisse exiger pour qu'un gouvernement stable voit le jour (...) S'il n'assume pas le pouvoir, il ira dans l'opposition" a-t-il déclaré.
Source:
http://tempsreel.nouvelobs.com/
Combat des chefs
Cette prise de position pourrait aggraver l'impasse politique dans laquelle se trouve Israël après les élections législatives de la semaine dernière, aux résultats extrêmement serrés. La dirigeante du parti Kadima, a remporté au nombre de sièges les élections législatives organisées la semaine dernière. Elle obtient 28 sièges contre 27 pour le Likoud de Benjamin Netanyahu. Tzipi Livni considère donc que la courte avance de Kadima lui donne le droit de conduire le gouvernement. Si sa victoire n'est pas reconnue, la ministre a averti dimanche qu'elle "continuera à lutter pour le bien depuis les rangs de l'opposition". Pourtant, le leader du Likoud est mieux placé pour former un gouvernement de coalition. Ses alliés politiques comme le parti Israel Beitenou de l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, ont obtenu de bons résultats lors du vote.
"Il faut un juste équilibre"
Cette annonce semble exclure tout gouvernement d'union nationale au sein duquel seraient représentés le Likoud et Kadima. Avi Dichter, ministre israélien de la Sécurité intérieure avait fait cette proposition justifiant que cette alternance serait nécessaire pour établir un gouvernement stable. Il explique, "Tzipi Livni a reçu la préférence de l'opinion publique, et Benjamin Netanyahu doit l'admettre. Il faut un juste équilibre" entre les deux formations, a-t-il expliqué. Pour Avi Dichter, seule une coalition gouvernementale stable comptant le Likoud et Kadima pourra faire face aux défis que doit relever Israël: le conflit avec le Hamas dans la bande de Gaza, la crise économique, le changement du système politique israélien, la menace du programme nucléaire développé par l'Iran. "La rotation (du pouvoir) est le minimum que le Kadima puisse exiger pour qu'un gouvernement stable voit le jour (...) S'il n'assume pas le pouvoir, il ira dans l'opposition" a-t-il déclaré.
Source:
http://tempsreel.nouvelobs.com/