Israël a continué à pilonner des positions du Hamas dans la Bande de Gaza samedi mais trois semaines après le début de son offensive militaire, le cabinet de sécurité israélien semblait disposé à adopter un cessez-le-feu de dix jours lors d'un vote prévu dans la soirée. Le Hamas quant à lui semblait partagé sur l'opportunité d'accepter une trêve dans ces conditions.
Le cabinet de sécurité devrait accepter la proposition égyptienne d'arrêt immédiat des combats, pour dix jours. Les forces israéliennes demeureraient dans la Bande de Gaza et les entrées dans le petit territoire palestinien resteraient fermées jusqu'à la conclusion d'accords de sécurité empêchant la fourniture d'armes au Hamas. L'Egypte aidée par la communauté internationale fermerait les voies terrestres, souterraines ou maritimes d'approvisionnement en armes, après quoi des négociations sur la réouverture des frontières de la Bande de Gaza, cruciale pour le Hamas, pourraient être entamées.
Le vote sur l'initiative égyptienne est rendu possible par la conclusion vendredi à Washington d'un protocole accord américano-israélien renforçant la coopération entre les agences de renseignement des deux pays afin d'empêcher le Hamas de se réarmer. La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni y voit "un complément crucial pour une cessation des hostilités".
L'envoyé israélien Amos Gilad est quant à lui rentré du Caire en se félicitant des "progrès substantiels" réalisés dans les pourparlers de trêve avec les médiateurs égyptiens. Radio Israël a fait état de la tenue possible d'un sommet de trêve au Caire dans les prochains jours, peut-être dès dimanche, avec la participation du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et les dirigeants israéliens.
Le Hamas paraissait de son côté embarrassé par l'hypothèse d'un cessez-le-feu unilatéral israélien. Son porte-parole Sami Abou Zuhri a clamé que les militants poursuivraient le combat et qu'ils ne "plieraient pas devant les forces d'invasion, qu'il ne brandirait pas le drapeau blanc". Le chef politique du Mouvement de la résistance islamique, Khaled Méchaal, a rejeté les conditions de trêve présentées par l'Etat hébreu, posant le retrait des forces israéliennes et la levée du siège de la Bande de Gaza comme préalables à tout arrêt des tirs de roquettes.
Toutefois lorsque l'Assemblée générale de l'ONU a voté à une écrasante majorité une résolution non contraignante appelant à un "cessez-le-feu immédiat et durable et pleinement respecté" dans la Bande de Gaza vendredi soir, reprenant quasiment les mots de la résolution contraignante du 8 janvier, les négociateurs du Hamas en mission au Caire ont laissé entrevoir la possibilité d'une trêve. "S'ils sont prêts, nous sommes prêts", a déclaré un haut responsable, Osama Hamdan. Une délégation du mouvement islamiste devait poursuivre les discussions dans la capitale égyptienne samedi.
Pendant ce temps, les combats continuent dans la Bande de Gaza. L'intervention de Tsahal contre les tirs de roquettes du Hamas sur le sud de l'Etat hébreu a dévasté le territoire et fait au moins 1.140 morts côté palestinien depuis le 27 décembre, la moitié des victimes étant des civils, selon des sources palestiniennes. Treize Israéliens ont péri, dont quatre tués par des roquettes du Hamas, selon l'Etat hébreu.
L'armée israélienne a déclaré samedi avoir frappé une cinquantaine de positions du Hamas, mais un obus est tombé sur une école des Nations unies abritant quelque 1.600 réfugiés palestiniens à Beit Lahiya (nord). L'ONU a condamné ce nouveau tir contre ses installations, qui a tué deux enfants, et demandé une enquête. Tsahal, qui n'a pas fait de commentaire, accuse régulièrement les combattants islamistes de se servir de sites civils pour lancer des attaques ou entreposer des armes.
Dans la nuit, les avions israéliens ont notamment bombardé des tunnels de contrebande à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, à la frontière égyptienne. De violents combats ont opposé soldats israéliens et activistes du Hamas dans une petite localité du centre du territoire, d'après des témoins. De sources palestiniennes, on faisait état de onze Palestiniens tués depuis le début de la journée. L'armée israélienne a quant à elle affirmé qu'environ cinq roquettes tirées depuis la Bande de Gaza avaient causé de légers dégâts dans le sud de l'Etat hébreu.
Source:
http://tempsreel.nouvelobs.com/
Le cabinet de sécurité devrait accepter la proposition égyptienne d'arrêt immédiat des combats, pour dix jours. Les forces israéliennes demeureraient dans la Bande de Gaza et les entrées dans le petit territoire palestinien resteraient fermées jusqu'à la conclusion d'accords de sécurité empêchant la fourniture d'armes au Hamas. L'Egypte aidée par la communauté internationale fermerait les voies terrestres, souterraines ou maritimes d'approvisionnement en armes, après quoi des négociations sur la réouverture des frontières de la Bande de Gaza, cruciale pour le Hamas, pourraient être entamées.
Le vote sur l'initiative égyptienne est rendu possible par la conclusion vendredi à Washington d'un protocole accord américano-israélien renforçant la coopération entre les agences de renseignement des deux pays afin d'empêcher le Hamas de se réarmer. La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni y voit "un complément crucial pour une cessation des hostilités".
L'envoyé israélien Amos Gilad est quant à lui rentré du Caire en se félicitant des "progrès substantiels" réalisés dans les pourparlers de trêve avec les médiateurs égyptiens. Radio Israël a fait état de la tenue possible d'un sommet de trêve au Caire dans les prochains jours, peut-être dès dimanche, avec la participation du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et les dirigeants israéliens.
Le Hamas paraissait de son côté embarrassé par l'hypothèse d'un cessez-le-feu unilatéral israélien. Son porte-parole Sami Abou Zuhri a clamé que les militants poursuivraient le combat et qu'ils ne "plieraient pas devant les forces d'invasion, qu'il ne brandirait pas le drapeau blanc". Le chef politique du Mouvement de la résistance islamique, Khaled Méchaal, a rejeté les conditions de trêve présentées par l'Etat hébreu, posant le retrait des forces israéliennes et la levée du siège de la Bande de Gaza comme préalables à tout arrêt des tirs de roquettes.
Toutefois lorsque l'Assemblée générale de l'ONU a voté à une écrasante majorité une résolution non contraignante appelant à un "cessez-le-feu immédiat et durable et pleinement respecté" dans la Bande de Gaza vendredi soir, reprenant quasiment les mots de la résolution contraignante du 8 janvier, les négociateurs du Hamas en mission au Caire ont laissé entrevoir la possibilité d'une trêve. "S'ils sont prêts, nous sommes prêts", a déclaré un haut responsable, Osama Hamdan. Une délégation du mouvement islamiste devait poursuivre les discussions dans la capitale égyptienne samedi.
Pendant ce temps, les combats continuent dans la Bande de Gaza. L'intervention de Tsahal contre les tirs de roquettes du Hamas sur le sud de l'Etat hébreu a dévasté le territoire et fait au moins 1.140 morts côté palestinien depuis le 27 décembre, la moitié des victimes étant des civils, selon des sources palestiniennes. Treize Israéliens ont péri, dont quatre tués par des roquettes du Hamas, selon l'Etat hébreu.
L'armée israélienne a déclaré samedi avoir frappé une cinquantaine de positions du Hamas, mais un obus est tombé sur une école des Nations unies abritant quelque 1.600 réfugiés palestiniens à Beit Lahiya (nord). L'ONU a condamné ce nouveau tir contre ses installations, qui a tué deux enfants, et demandé une enquête. Tsahal, qui n'a pas fait de commentaire, accuse régulièrement les combattants islamistes de se servir de sites civils pour lancer des attaques ou entreposer des armes.
Dans la nuit, les avions israéliens ont notamment bombardé des tunnels de contrebande à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, à la frontière égyptienne. De violents combats ont opposé soldats israéliens et activistes du Hamas dans une petite localité du centre du territoire, d'après des témoins. De sources palestiniennes, on faisait état de onze Palestiniens tués depuis le début de la journée. L'armée israélienne a quant à elle affirmé qu'environ cinq roquettes tirées depuis la Bande de Gaza avaient causé de légers dégâts dans le sud de l'Etat hébreu.
Source:
http://tempsreel.nouvelobs.com/