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Le Contrôle de la Commission Nationale pour le Contrôle des Services de la Police Nationale (CONACOPOL) lancé par le gouvernement tchadien en février 2013, a fait plus de victimes qu’on le croyait. Quelque mille quatre cents quarante six (1.446) anciens policiers, qui sont soit admis à la retraite anticipées, soit révoqués pour infirmité, faux et usage de faux... sont dans la détresse depuis un bon moment. Ils ont haussé le ton pour réclamer ce qu’ils ont de droit, le 13 octobre dernier à la bourse de travail lors d’une assemblée générale. La plupart d’entre eux pointe du doigt le non respect de la procédure de la commission d’enquête et évoque des probables cas de règlements de comptes. Des preuves que la rédaction d’alwihda publiera très bientôt, montrent quelques incohérences dans les notifications et les faits réels. Certains policiers qui sont mis à la porte pour motif d’infirmité ne seraient en réalité pas aussi infirmes que le rapport de la commission l’a souligné.
Autres raisons beaucoup plus délicates, qui risqueraient de mettre l’huile sur le feu est la situation confuse des généraux virés par la même commission, sur la base des ordonnances 02 et 015. Selon les policiers révoqués, ces généraux sont réhabilités quelques semaines seulement après. Les autorités ont aussi promis une autre commission pour étudier cas par cas la situation de ces derniers. Mais hélas. Ça dure, ça dure jusqu’aujourd’hui. L’Etat serait-il entrain de fabriquer ses propres délinquants ? Les révoqués et les retraités par anticipation représentent avec leurs familles plus de vingt milles (20.000) personnes sans moyen de vie.
Les victimes de la commission n’ont pas fait un recours gracieux auprès du chef de gouvernement mais à l’allure où vont les choses, le pire reste à craindre. Certains policiers qui ont reçu plus de cinq témoignages de satisfactions de leurs chefs hiérarchiques et d’institutions internationales et qui sont mis dans les lots des révoqués. Ce qui a vexé la plupart de ces derniers au point où leur état psychique serait atteint gravement par ce licenciement brusque. Le gouvernement semble être embêté par toutes ces véritables casse-têtes mais il n’a pas, par conséquent, un plan de réinsertion de ces anciens policiers en détresse.
Autres raisons beaucoup plus délicates, qui risqueraient de mettre l’huile sur le feu est la situation confuse des généraux virés par la même commission, sur la base des ordonnances 02 et 015. Selon les policiers révoqués, ces généraux sont réhabilités quelques semaines seulement après. Les autorités ont aussi promis une autre commission pour étudier cas par cas la situation de ces derniers. Mais hélas. Ça dure, ça dure jusqu’aujourd’hui. L’Etat serait-il entrain de fabriquer ses propres délinquants ? Les révoqués et les retraités par anticipation représentent avec leurs familles plus de vingt milles (20.000) personnes sans moyen de vie.
Les victimes de la commission n’ont pas fait un recours gracieux auprès du chef de gouvernement mais à l’allure où vont les choses, le pire reste à craindre. Certains policiers qui ont reçu plus de cinq témoignages de satisfactions de leurs chefs hiérarchiques et d’institutions internationales et qui sont mis dans les lots des révoqués. Ce qui a vexé la plupart de ces derniers au point où leur état psychique serait atteint gravement par ce licenciement brusque. Le gouvernement semble être embêté par toutes ces véritables casse-têtes mais il n’a pas, par conséquent, un plan de réinsertion de ces anciens policiers en détresse.