L’inspection générale des juridictions et des services judiciaires joue un rôle déterminant dans le fonctionnement de la justice au Congo. La loi 99-87 qui fixe ses attributions lui donne des missions importantes dans le suivi de l’activité des juridictions, des services et des acteurs judiciaires.
Dieudonné Yobo, qui a remplacé Michel Mvouo faisant valoir ses droits à la retraite, aura désormais la lourde charge de diriger cette institution judiciaire. Il a décliné sa feuille de route, après son intronisation par le ministre de la justice et des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, au terme d’une cérémonie sobre qui a duré moins de 60 minutes.
Dans sa feuille de route, Dieudonné Yobo entend d’abord faire un état de lieux de l’inspection générale des juridictions et des services judiciaires dont il aura la charge pour avoir une idée nette et précise du nombre d’inspecteurs et autres personnels, du matériel informatique et de bureau, ainsi que du matériel roulant. « Etat des lieux que nous adresserons à monsieur le ministre à toutes fins utiles », a-t-il souligné avant de parler du deuxième champ d’action qui, selon lui, consiste à « élaborer un programme d’activité pour l’année 2019… »
A cet effet, il a précisé que, ce programme s’inspirera de celui de 2018 pour « voir ce qui a été fait, ce qui ne l’a pas été et pourquoi afin de corriger les dysfonctionnements. » Dieudonné Yobo est également préoccupé par le traitement au quotidien des dossiers et les missions d’inspection. Pour réussir ce pari, le nouveau locataire de l’inspection générale des juridictions et des services judiciaires a lancé un appel à sa hiérarchie pour que des moyens colossaux soient mis à la disposition de la structure qu'il va diriger . Car, a-t-il conclu, « ne dit-on pas qu’un homme, une mission, des moyens. »
Avant le rituel consacré à l’intronisation, le ministre de la justice et des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, a donné quelques orientations. Il s’agit notamment du fonctionnement des juridictions, avec à la clé, la présence effective sur les lieux de travail, du respect des procédures pour que la lenteur et l’enlisement dans le traitement des affaires soumises aux juridictions s’éloignent indéfiniment des cours et tribunaux du Congo. La troisième chose recommandée par le ministre de la justice s’articule autour de l’application efficace des règles disciplinaires au niveau de chaque corporation pour que la sanction exemplaire soit la règle, sans complaisance, à tous les niveaux.
Rompu d’une riche expérience professionnelle, Dieudonné Yobo est détenteur d’une Licence en droit privé, diplôme de l’ENAM. Né le 23 juin 1956 à Fort Rousset, il a gravi rapidement les marches de l’administration congolaise. Jusqu’au 13 décembre dernier, il était juge à la cour suprême après avoir occupé respectivement de 1996 à 2018, les fonctions de procureur général près la cour d’appel d’Owando, de président de la deuxième chambre civile de la cour d’appel de Pointe-Noire et d’inspecteur des juridictions et des services judiciaires.
Dieudonné Yobo, qui a remplacé Michel Mvouo faisant valoir ses droits à la retraite, aura désormais la lourde charge de diriger cette institution judiciaire. Il a décliné sa feuille de route, après son intronisation par le ministre de la justice et des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, au terme d’une cérémonie sobre qui a duré moins de 60 minutes.
Dans sa feuille de route, Dieudonné Yobo entend d’abord faire un état de lieux de l’inspection générale des juridictions et des services judiciaires dont il aura la charge pour avoir une idée nette et précise du nombre d’inspecteurs et autres personnels, du matériel informatique et de bureau, ainsi que du matériel roulant. « Etat des lieux que nous adresserons à monsieur le ministre à toutes fins utiles », a-t-il souligné avant de parler du deuxième champ d’action qui, selon lui, consiste à « élaborer un programme d’activité pour l’année 2019… »
A cet effet, il a précisé que, ce programme s’inspirera de celui de 2018 pour « voir ce qui a été fait, ce qui ne l’a pas été et pourquoi afin de corriger les dysfonctionnements. » Dieudonné Yobo est également préoccupé par le traitement au quotidien des dossiers et les missions d’inspection. Pour réussir ce pari, le nouveau locataire de l’inspection générale des juridictions et des services judiciaires a lancé un appel à sa hiérarchie pour que des moyens colossaux soient mis à la disposition de la structure qu'il va diriger . Car, a-t-il conclu, « ne dit-on pas qu’un homme, une mission, des moyens. »
Avant le rituel consacré à l’intronisation, le ministre de la justice et des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, a donné quelques orientations. Il s’agit notamment du fonctionnement des juridictions, avec à la clé, la présence effective sur les lieux de travail, du respect des procédures pour que la lenteur et l’enlisement dans le traitement des affaires soumises aux juridictions s’éloignent indéfiniment des cours et tribunaux du Congo. La troisième chose recommandée par le ministre de la justice s’articule autour de l’application efficace des règles disciplinaires au niveau de chaque corporation pour que la sanction exemplaire soit la règle, sans complaisance, à tous les niveaux.
Rompu d’une riche expérience professionnelle, Dieudonné Yobo est détenteur d’une Licence en droit privé, diplôme de l’ENAM. Né le 23 juin 1956 à Fort Rousset, il a gravi rapidement les marches de l’administration congolaise. Jusqu’au 13 décembre dernier, il était juge à la cour suprême après avoir occupé respectivement de 1996 à 2018, les fonctions de procureur général près la cour d’appel d’Owando, de président de la deuxième chambre civile de la cour d’appel de Pointe-Noire et d’inspecteur des juridictions et des services judiciaires.