LE CAIRE — Les forces soudanaises ont bombardé lundi la périphérie de Muhajeria une ville tenue par le Mouvement pour la justice et l'égalité dans le sud de la province du Darfour. Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a fait savoir que les casques bleus de l'ONU ne quitteraient pas la zone, contrairement à ce qu'avait demandé le gouvernement de Khartoum.
Quelque 5.000 habitants de la ville se sont réfugiés autour du complexe des forces de l'ONU, a confirmé un porte-parole de la force, Nourredine Mezni, à l'Associated Press.
Le gouvernement soudanais avait demandé dimanche aux casques bleus de partir pour que les forces gouvernementales puissent reprendre la ville, dont s'étaient emparé le Mouvement pour la justice et l'égalité.
C'est la première fois que le Soudan formule une telle requête, selon des responsables de l'ONU, un défi pour la fragile mission internationale. Mais le secrétaire général de l'ONU a assuré depuis Addis Abeba en Ethiopie que les troupes de la force conjointe ONU-Union africaine resteraient à Muhajeria. "J'exhorte au maximum de retenue le président Omar el-Béchir et j'ai exhorté les rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité à se retirer de la ville pour protéger des rebelles innocents", a-t-il dit devant la presse.
Mais un porte-parole du Mouvement pour la justice et l'égalité Ahmed Tugod, a affirmé que ses troupes qui se sont emparées de la ville le 15 janvier resteraient là et se battraient.
Ahmed Tugod et Nourredine Mezni ont tous deux fait état de bombardements des avions à la périphérie de la ville, qui compte environ 30.000 habitants.
Quelque 5.000 habitants de la ville se sont réfugiés autour du complexe des forces de l'ONU, a confirmé un porte-parole de la force, Nourredine Mezni, à l'Associated Press.
Le gouvernement soudanais avait demandé dimanche aux casques bleus de partir pour que les forces gouvernementales puissent reprendre la ville, dont s'étaient emparé le Mouvement pour la justice et l'égalité.
C'est la première fois que le Soudan formule une telle requête, selon des responsables de l'ONU, un défi pour la fragile mission internationale. Mais le secrétaire général de l'ONU a assuré depuis Addis Abeba en Ethiopie que les troupes de la force conjointe ONU-Union africaine resteraient à Muhajeria. "J'exhorte au maximum de retenue le président Omar el-Béchir et j'ai exhorté les rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité à se retirer de la ville pour protéger des rebelles innocents", a-t-il dit devant la presse.
Mais un porte-parole du Mouvement pour la justice et l'égalité Ahmed Tugod, a affirmé que ses troupes qui se sont emparées de la ville le 15 janvier resteraient là et se battraient.
Ahmed Tugod et Nourredine Mezni ont tous deux fait état de bombardements des avions à la périphérie de la ville, qui compte environ 30.000 habitants.