Au début du mois d’octobre de l’année en cours, les musulmans, en majorité des Guinéens, de la commune urbaine de Viana, à Luanda, ont assisté à la destruction du minaret de leur mosquée de Zengo sans aucune explication.
Le gouverneur provincial de la ville de Luanda, Bento Bento, a déclaré sur les ondes d’une radio locale que «les musulmans radicaux ne sont pas les bienvenus en Angola et le gouvernement angolais n’est pas prêt pour la légalisation des mosquées».
Il y a quelques jours, c’est au tour de la ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, d’annoncer : «En ce qui concerne l’islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, comme d’autres confessions dans la même situation, les temples seraient fermés jusqu’à nouvel ordre.» Elle a expliqué que la loi concernant la liberté du culte sera révisée vu le contexte national actuel, soulignant que le gouvernement redoublera d’efforts pour lutter, sans relâche, contre les sectes religieuses, dont les cultes sont contraires aux coutumes de la culture angolaise. Les deux seules mosquées qui se trouvent à Luanda ont reçu un document d’avertissement de la mairie de Viana pour la fermeture de leurs portes.
Rappelons que 95% de la population angolaise est chrétienne. Un quart appartient aux églises protestantes fondées pendant la période coloniale, notamment l’église évangélique congrégationnelle.
Cette mesure démesurée prise par le chef d’Etat angolais renseigne d’une volonté de se prémunir contre la montée en puissance de l’idéologie wahhabite qui a fait énormément de ravage en Afrique et ailleurs. Et comme l’a si bien expliqué le philosophe tunisien Mezri Haddad : «Islamisme et islamophobie se nourrissent mutuellement. Pis, à long terme, l'islamisme en tant qu'idéologie détruira l'islam en tant que religion.»
Source : par Mohamed El-Ghazi, Algérie patriotique, 23 novembre 2013
Le gouverneur provincial de la ville de Luanda, Bento Bento, a déclaré sur les ondes d’une radio locale que «les musulmans radicaux ne sont pas les bienvenus en Angola et le gouvernement angolais n’est pas prêt pour la légalisation des mosquées».
Il y a quelques jours, c’est au tour de la ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, d’annoncer : «En ce qui concerne l’islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, comme d’autres confessions dans la même situation, les temples seraient fermés jusqu’à nouvel ordre.» Elle a expliqué que la loi concernant la liberté du culte sera révisée vu le contexte national actuel, soulignant que le gouvernement redoublera d’efforts pour lutter, sans relâche, contre les sectes religieuses, dont les cultes sont contraires aux coutumes de la culture angolaise. Les deux seules mosquées qui se trouvent à Luanda ont reçu un document d’avertissement de la mairie de Viana pour la fermeture de leurs portes.
Rappelons que 95% de la population angolaise est chrétienne. Un quart appartient aux églises protestantes fondées pendant la période coloniale, notamment l’église évangélique congrégationnelle.
Cette mesure démesurée prise par le chef d’Etat angolais renseigne d’une volonté de se prémunir contre la montée en puissance de l’idéologie wahhabite qui a fait énormément de ravage en Afrique et ailleurs. Et comme l’a si bien expliqué le philosophe tunisien Mezri Haddad : «Islamisme et islamophobie se nourrissent mutuellement. Pis, à long terme, l'islamisme en tant qu'idéologie détruira l'islam en tant que religion.»
Source : par Mohamed El-Ghazi, Algérie patriotique, 23 novembre 2013