La parfaite certitude est que la soumission outrancière de Turki Al Cheikh, Président de la Fédération saoudienne de football, répond parfaitement aux orientations dictées par ses maîtres de Riyad qui ont perdu le sens de la mesure, de l’Histoire et du temps.
On rappellera que le lobbying de l’Arabie Saoudite en faveur de la candidature nord américaine est une manière de s’opposer au Qatar, avec lequel Riyad a un contentieux politique, qui avait déclaré son soutien au Maroc. Mais c’est aussi dû aux pressions économiques venues des Etats-Unis.
En effet, que penser lorsque le Président Américain poste un tweet sur les 500 milliards de Dollars qui sont l’unique raison de son déplacement à Riyad et que les autorités saoudiennes ne protestent pas. Quand ce même Président brandit, en présence de Mohammed ben Salmane, un carton sur lequel sont reproduits comme dans un article de réclame les équipements qu’il a vendus à l’Arabie Saoudite et les montants de ces achats, le Prince saoudien encaisse sans réagir cette humiliation inédite.
Ainsi donc par le vote saoudien, Mohammed Ben Salman a témoigné de son allégeance absolue pour le pays de l'Oncle Sam, quitte à contrarier un pays frère, une monarchie alliée depuis de longues dates du régime saoudien.
En vrai, le vote saoudien s'explique tout simplement par le fait que directement pointée du doigt pour son soutien au terrorisme par les équipes de Donald Trump lors de la campagne présidentielle, l'Arabie Saoudite s'emploie depuis presque deux ans à montrer patte blanche.
Pour se laver les mains, elle a accusé le Qatar d'être celui qui finance et arme les mouvements terroristes dans le monde. L'Arabie Saoudite, aidée par d'autres pays arabes, a même mis en quarantaine le richissime émirat, une façon de se disculper et de focaliser les regards sur ce voisin gênant et qui plus est lui fait de l'ombre.
De plus, l'Arabie Saoudite veut que les USA et Israël soient ses alliés effectifs contre la menace chiite de l'Iran qui prend de l'ampleur et qui risque d'attenter aux intérêts saoudiens dans la région. L'Arabie Saoudite a peur pour sa sécurité et elle l'a manifesté par la conclusion d'un des plus gros contrats d'achats d'armement qu'on ait connu jusqu'à maintenant.
C'est pourquoi, dès la proclamation des résultats du vote proclamant les Etats-Unis d'Amérique, le Canada et le Mexique pays hôtes de la Coupe du Monde de Football en 2026, Carlos Cordeiro, Président de la Fédération Américaine (US Soccer), a fait une déclaration filmée pour remercier avec ferveur un seul pays : l’Arabie Saoudite. Il a cité dans ses remerciements le Roi d’Arabie Saoudite, le Prince Mohamed Ben Salmane et son "ami", le très zélé serviteur de la candidature américaine, Turki Al Cheikh, Président de la Fédération Saoudienne de Football.
Si Carlos Cordeiro a réservé des remerciements enthousiastes à l’Arabie Saoudite, c’est que ce pays a plaidé la cause de "United 2026" avec une ferveur et un dévouement qui ont dépassé l’engagement des candidats victorieux.
En effet, Turki Al Cheikh s’est acquitté de cette mission à cor et à cri. Il n’a même pas cherché à faire le job dans la discrétion. Il voulait que le monde entier sache avec quel dévouement l’Arabie Saoudite sert les intérêts des Etats-Unis. Il a oublié que l’excès de dévouement devient de la servilité. L’Arabie Saoudite ne courbe pas seulement l’échine devant les Etats-Unis de Donald Trump, mais se couche, rampe, s'engage dans une course à l’avilissement, ne craignant plus ni les sarcasmes, ni les humiliations. Elle a perdu aussi le respect de l’opinion publique arabe, et même au-delà.
L'attitude de l'Arabie Saoudite et de ses alliés du Golfe a été jugée indécente par la majorité des Marocains. Ces pays auraient mieux fait de voter pour le Maroc ou tout au moins s'abstenir, on les auraient compris.
Les Marocains n'en veulent ni aux États-Unis ni au Canada ni au Mexique pour qui ils n'ont que respect. Ils en veulent à ces grands du Golfe qui n'ont aucune dignité.
En tout cas, le Maroc est sorti la tête haute de cette aventure. Les membres du Comité, les Ambassadeurs et les Marocains du monde entier peuvent se féliciter d’avoir réalisé une belle campagne de promotion. Les regards seront tournés maintenant vers l’avenir et bien évidemment vers la participation du Maroc au Mondial 2018 pour permettre à des millions de fans du football de vivre la joie de la victoire.
Comme le disait Fénelon dans "Le jeune Pompée et Ménas (1712)", "On peut tout pardonner dans la vie, hormis la trahison et l'hypocrisie".
On rappellera que le lobbying de l’Arabie Saoudite en faveur de la candidature nord américaine est une manière de s’opposer au Qatar, avec lequel Riyad a un contentieux politique, qui avait déclaré son soutien au Maroc. Mais c’est aussi dû aux pressions économiques venues des Etats-Unis.
En effet, que penser lorsque le Président Américain poste un tweet sur les 500 milliards de Dollars qui sont l’unique raison de son déplacement à Riyad et que les autorités saoudiennes ne protestent pas. Quand ce même Président brandit, en présence de Mohammed ben Salmane, un carton sur lequel sont reproduits comme dans un article de réclame les équipements qu’il a vendus à l’Arabie Saoudite et les montants de ces achats, le Prince saoudien encaisse sans réagir cette humiliation inédite.
Ainsi donc par le vote saoudien, Mohammed Ben Salman a témoigné de son allégeance absolue pour le pays de l'Oncle Sam, quitte à contrarier un pays frère, une monarchie alliée depuis de longues dates du régime saoudien.
En vrai, le vote saoudien s'explique tout simplement par le fait que directement pointée du doigt pour son soutien au terrorisme par les équipes de Donald Trump lors de la campagne présidentielle, l'Arabie Saoudite s'emploie depuis presque deux ans à montrer patte blanche.
Pour se laver les mains, elle a accusé le Qatar d'être celui qui finance et arme les mouvements terroristes dans le monde. L'Arabie Saoudite, aidée par d'autres pays arabes, a même mis en quarantaine le richissime émirat, une façon de se disculper et de focaliser les regards sur ce voisin gênant et qui plus est lui fait de l'ombre.
De plus, l'Arabie Saoudite veut que les USA et Israël soient ses alliés effectifs contre la menace chiite de l'Iran qui prend de l'ampleur et qui risque d'attenter aux intérêts saoudiens dans la région. L'Arabie Saoudite a peur pour sa sécurité et elle l'a manifesté par la conclusion d'un des plus gros contrats d'achats d'armement qu'on ait connu jusqu'à maintenant.
C'est pourquoi, dès la proclamation des résultats du vote proclamant les Etats-Unis d'Amérique, le Canada et le Mexique pays hôtes de la Coupe du Monde de Football en 2026, Carlos Cordeiro, Président de la Fédération Américaine (US Soccer), a fait une déclaration filmée pour remercier avec ferveur un seul pays : l’Arabie Saoudite. Il a cité dans ses remerciements le Roi d’Arabie Saoudite, le Prince Mohamed Ben Salmane et son "ami", le très zélé serviteur de la candidature américaine, Turki Al Cheikh, Président de la Fédération Saoudienne de Football.
Si Carlos Cordeiro a réservé des remerciements enthousiastes à l’Arabie Saoudite, c’est que ce pays a plaidé la cause de "United 2026" avec une ferveur et un dévouement qui ont dépassé l’engagement des candidats victorieux.
En effet, Turki Al Cheikh s’est acquitté de cette mission à cor et à cri. Il n’a même pas cherché à faire le job dans la discrétion. Il voulait que le monde entier sache avec quel dévouement l’Arabie Saoudite sert les intérêts des Etats-Unis. Il a oublié que l’excès de dévouement devient de la servilité. L’Arabie Saoudite ne courbe pas seulement l’échine devant les Etats-Unis de Donald Trump, mais se couche, rampe, s'engage dans une course à l’avilissement, ne craignant plus ni les sarcasmes, ni les humiliations. Elle a perdu aussi le respect de l’opinion publique arabe, et même au-delà.
L'attitude de l'Arabie Saoudite et de ses alliés du Golfe a été jugée indécente par la majorité des Marocains. Ces pays auraient mieux fait de voter pour le Maroc ou tout au moins s'abstenir, on les auraient compris.
Les Marocains n'en veulent ni aux États-Unis ni au Canada ni au Mexique pour qui ils n'ont que respect. Ils en veulent à ces grands du Golfe qui n'ont aucune dignité.
En tout cas, le Maroc est sorti la tête haute de cette aventure. Les membres du Comité, les Ambassadeurs et les Marocains du monde entier peuvent se féliciter d’avoir réalisé une belle campagne de promotion. Les regards seront tournés maintenant vers l’avenir et bien évidemment vers la participation du Maroc au Mondial 2018 pour permettre à des millions de fans du football de vivre la joie de la victoire.
Comme le disait Fénelon dans "Le jeune Pompée et Ménas (1712)", "On peut tout pardonner dans la vie, hormis la trahison et l'hypocrisie".