L’Institut Tchadien de Recherche Agricole pour le Développement (ITRAD) a organisé du 14 au 16 Décembre dernier à l’hôtel Kempinski, un atelier de validation du plan opérationnel, pour la mise en œuvre du plan à moyen terme de la recherche agricole initié par le Ministère de l’Agriculture et l’Irrigation.
Par YO-HOUNKILAM Jules Daniel
Les participants se sont penchés sur l’importance des activités de ladite institution afin de lui doter de pertinentes orientations pour la mise en œuvre du programme du gouvernement. Car l’objectif de sa création était de contribuer à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de recherche agronomique.
Il est à noter que le document qui va découler de cette rencontre déterminera l’avenir de l’ITRAD. C’est un besoin qui a longuement hanté l’esprit des producteurs agricoles. Raison pour laquelle il a été décidé d’élaborer un document qui fera de l’ITRAD une institution forte au service du développement agricole. Cela entre dans le cadre de la problématique de l’insécurité alimentaire et la pauvreté.
La recherche agricole est un moyen essentiel pour accompagner la stratégie agricole de développement du secteur agricole. le Tchad regorge d’énormes potentialités naturelles de production agricole.
Cependant relevons que le pays connaît souvent de déficit en production agricole. Cela est dû aux aléas climatiques. On constate la situation d’insécurité alimentaire et de conditions de vie de la population rurale difficilement déficitaires.
Intervenant pour ouvrir les travaux de cet atelier, Mme Mariam Attahir la Secrétaire d’Etat à l’Agriculture et de l’Irrigation n’a relaté que la consultation sectorielle de juin 1999 issue d’une table ronde organisée en 1998 à Genève en Suisse qui a donné naissance à cette institution.
Et de poursuivre qu’avec le concours des partenaires au développement dans les zones rurales, le gouvernement du Tchad a mis en place une stratégie en matériel de développement rural. Elle a ensuite ajouté que notre pays après cinquante ans d’indépendance a besoin réellement de résultats escomptés et issus de la recherche agricole afin de bâtir son économie.
C’est ainsi que IDI s’est personnellement investi dans la recherche alimentaire pour que la population puisse manger à sa faim.
« Le plan opérationnel que vous allez valider va être une innovation pertinente c’est dire la recherche ne doit pas être non seulement restée en contact très étroit avec les utilisateurs de technologies agricoles, mais doit aussi prendre en compte leurs réactions. Vous êtes appelés à produire un document pratique, accessible à tous et qui ne doit souffrir d’aucun manquement», recommande la S.E.
Trois jours durant, les participants ont sérieusement travaillé et ont validé plusieurs projets. Sur 5 projets du programme sociologie-économie rurales, 3 ont été validés sous réserve de modification de fond et de forme.
Le programme Gestion des Ressources Naturelles a pour sa part validé 8 projets aussi sous réserve. Ceci dans le but d’être pris en compte par les promoteurs agricoles. Enfin, la commission d’Intensification Diversification et Valorisation des Productions Végétales a sur 30 projets examinés, validé 28. Aux conclusions des travaux, plusieurs recommandations ont été adressées au gouvernement et surtout aux partenaires au développement rural.