BAGDAD - Le vice-président irakien Tarek al-Hachémi a salué samedi l'annonce par le président américain Barack Obama d'un retrait du gros de ses troupes d'Irak d'ici août 2010, tout en soulignant que Bagdad aurait encore besoin de l'aide de Washington "pendant quelque temps".
Selon un communiqué publié par son bureau, M. Hachémi "salue l'engagement de l'administration américaine à retirer ses troupes d'Irak selon le programme prévu".
L'Irak "déploie le maximum d'efforts afin de développer l'aptitude des forces armées irakiennes et améliorer leurs performances", a-t-il ajouté.
Mais "l'Irak aura encore besoin de la communauté internationale pendant quelque temps afin de construire un Etat de droit, et les Etats-Unis auront une grande responsabilité dans ce domaine", a-t-il souligné.
Selon le bureau du vice-président irakien, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a appelé M. Hachémi vendredi soir.
Mme Clinton lui a indiqué que "le retrait des troupes était naturel à la lumière de l'amélioration de la sécurité (en Irak, ndlr) et de la volonté de l'administration américaine de passer d'un effort militaire (..) à un effort civil et humanitaire pour la reconstruction de l'Irak".
Barack Obama a annoncé vendredi que les Etats-Unis allaient retirer le gros des soldats américains d'Irak d'ici fin août 2010 pour y laisser une force de 35 à 50.000 hommes, avant un désengagement total qui devrait être achevé fin 2011, conformément à l'accord de sécurité signé en novembre, sous la présidence de George W. Bush, entre Bagdad et Washington.
Le quotidien irakien indépendant Al-Dostour met en garde le président Barack Obama contre les risques de "conflit armé ou de violences extrêmes".
"Le retrait anticipé que nous souhaitons ne doit pas se faire sans un examen détaillé de la situation en Irak", estime le journal.
"Car le fait de vider l'Irak de certains des éléments contribuant à sa stabilité, en particulier au niveau du soutien logistique, mènerait sûrement à des tentatives de la part de certaines parties de remplir ce vide", qui pourraient conduire à un "conflit armé ou à des violences extrêmes", poursuit-il.
Pour sa part, Badr, le quotidien du Conseil suprême islamique d'Irak, un puissant parti chiite, se félicite sans réserves de l'annonce de M. Obama.
"La nette amélioration en Irak ne s'est pas faite grâce à la présence américaine en Irak mais en raison de la préparation des forces armées irakiennes, qui ont libéré la plupart des régions irakiennes d'Al-Qaïda", affirme le journal.
"Le retrait coupera l'herbe sous le pied de (...) ceux qui tuaient les innocents sous prétexte de les libérer de l'occupation américaine", ajoute-t-il.
Source:
http://romandie.com/
Selon un communiqué publié par son bureau, M. Hachémi "salue l'engagement de l'administration américaine à retirer ses troupes d'Irak selon le programme prévu".
L'Irak "déploie le maximum d'efforts afin de développer l'aptitude des forces armées irakiennes et améliorer leurs performances", a-t-il ajouté.
Mais "l'Irak aura encore besoin de la communauté internationale pendant quelque temps afin de construire un Etat de droit, et les Etats-Unis auront une grande responsabilité dans ce domaine", a-t-il souligné.
Selon le bureau du vice-président irakien, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a appelé M. Hachémi vendredi soir.
Mme Clinton lui a indiqué que "le retrait des troupes était naturel à la lumière de l'amélioration de la sécurité (en Irak, ndlr) et de la volonté de l'administration américaine de passer d'un effort militaire (..) à un effort civil et humanitaire pour la reconstruction de l'Irak".
Barack Obama a annoncé vendredi que les Etats-Unis allaient retirer le gros des soldats américains d'Irak d'ici fin août 2010 pour y laisser une force de 35 à 50.000 hommes, avant un désengagement total qui devrait être achevé fin 2011, conformément à l'accord de sécurité signé en novembre, sous la présidence de George W. Bush, entre Bagdad et Washington.
Le quotidien irakien indépendant Al-Dostour met en garde le président Barack Obama contre les risques de "conflit armé ou de violences extrêmes".
"Le retrait anticipé que nous souhaitons ne doit pas se faire sans un examen détaillé de la situation en Irak", estime le journal.
"Car le fait de vider l'Irak de certains des éléments contribuant à sa stabilité, en particulier au niveau du soutien logistique, mènerait sûrement à des tentatives de la part de certaines parties de remplir ce vide", qui pourraient conduire à un "conflit armé ou à des violences extrêmes", poursuit-il.
Pour sa part, Badr, le quotidien du Conseil suprême islamique d'Irak, un puissant parti chiite, se félicite sans réserves de l'annonce de M. Obama.
"La nette amélioration en Irak ne s'est pas faite grâce à la présence américaine en Irak mais en raison de la préparation des forces armées irakiennes, qui ont libéré la plupart des régions irakiennes d'Al-Qaïda", affirme le journal.
"Le retrait coupera l'herbe sous le pied de (...) ceux qui tuaient les innocents sous prétexte de les libérer de l'occupation américaine", ajoute-t-il.
Source:
http://romandie.com/