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INTERNATIONAL

L'ONU accuse le Tchad de soutenir la Séléka, le gouvernement réplique


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 8 Juin 2014


"Pourquoi faire semblant de s'en prendre au Tchad et d'essayer de l'affaiblir alors que toute la sous-région a besoin de lui"


Des douilles de AK-47 au sol, lors d'une embuscade des Anti-Balaka contre l'armée tchadienne à Bangui, à l'origine du retrait du contingent tchadien. Crédit photo :Sources
Des douilles de AK-47 au sol, lors d'une embuscade des Anti-Balaka contre l'armée tchadienne à Bangui, à l'origine du retrait du contingent tchadien. Crédit photo :Sources
Le gouvernement tchadien a réagit hier soir à travers un communiqué contre un nouveau rapport de l'ONU qui accuse le Tchad de soutenir la Séléka. Pour N'Djamena, le complot médiatique contre le Tchad n'a pas cessé. En effet, plusieurs mois après le retrait du contingent tchadien de Centrafrique, le Tchad fait toujours parler de lui.

Une revendication commune : L'application des accords de N'Djamena

A l'origine de cet acharnement médiatique, le Tchad, la Séléka, l'Union Africaine, la CEEAC, plusieurs pays et la communauté musulmane exigent l'application de l'accord de N'Djamena qui prévoit un Premier ministre de confession musulmane, de même que pour le ministre de la Défense et celui des mines.

"Pourquoi faire semblant de s'en prendre au Tchad et d'essayer de l'affaiblir alors que toute la sous-région a besoin de lui", s'insurge un conseiller du Président tchadien qui souligne que l'ONU doit revoir son avant-dernier rapport qui accusait le Tchad de bavure avant d'en rédiger d'autres dans des salons huppés.

Le chef de l'Etat tchadien l'a clairement fait savoir à Cathérine Samba-Panza lors de sa visite à N'Djamena. Pourtant, le pouvoir de Bangui refuse d'entendre parler des accords de N'Djamena tandis que la France s'oppose farouchement à l'application de ces accords.

Le Président de la République a fait une communication relative à la situation en Centrafrique avant-hier depuis Luanda, la capitale angolaise, avant de se rendre en Egypte. Il déplore le non-respect de l'accord de N'Djamena et la mauvaise foi des autorités de Bangui dans la résolution de la crise. Il attire l'attention de la communauté internationale.

La partition inévitable
 
L'application des accords de N'Djamena semble être la dernière solution pour éviter la partition du pays.

Toutes les conditions ont été réunis par le Tchad, la Séléka, l'Union Africaine, la CEEAC et la communauté musulmane pour faire la paix tandis que des politiques centrafricains, le clan Bozizé, certains pays et une faction extrémiste des Anti-balaka sont à l'oeuvre afin de saboter toute idée de réconciliation.

Alors que le génocide contre la minorité musulmane se poursuit, la Séléka a affirmé son souhait d'exfiltrer les derniers musulmans de Bangui tandis que Nourredine Adam, l'un des leaders de la Séléka qui fait l'objet de sanctions internationales, à donné un délai d'une semaine à l'ONU pour protéger les populations vulnérables. Pour leur part, les populations musulmanes du quartier KM5 de Bangui affirment être prêt à désarmer, sous conditions, dont la principale est le désarmement des Anti-Balaka.

La représentation d'une communauté dans un gouvernement peut tout changer. En effet, le fait que la population musulmane ne soit pas considérée et prise en compte clairement dans le gouvernement va accentuer une partition du pays.

Pour un conseiller à la Présidence centrafricaine qui a requis l'anonymat, "la Présidente Cathérine Samba Panza n'est pas en mesure de résoudre la crise, l'application des accords de N'Djamena est sine qua none au retour à la paix, malheureusement, il y a un double jeu que nous sommes beaucoup à déplorer ici à la Présidence. La Présidente le sait et nous n'avons pas manqué de lui dire mais une main invisible met la pression".

Le peuple centrafricain est manipulé et la manipulation fonctionne parfaitement ; L'objectif pour certaines parties ennemies de la paix est de contribuer à la création d'un nouvel Etat centrafricain au Nord et participer à sa reconstruction en exploitant ses richesses.


Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

14.Posté par MOGO SAGE Simplice le 17/06/2014 17:07 | Alerter
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Accords de N'Djamena, je crois que rien n'a été signé comme un document qui prévois.

13.Posté par DJIBRINE le 09/06/2014 17:04 | Alerter
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CENTRAFRIQUE: L’OPPOSITION ARMEE TCHADIENNE SE RAPPROCHERAIT DE L’OPPOSANT CENTRAFRICAIN BIDA KOYAGBELE

Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 09 juin 2014


Sources: Kangbi Ndara

Bangui le 9 juin Aïda Maïmouna à Kangbi-ndara.net / Le Secrétaire Général du Mouvement paysan révolutionnaire Kite, Bida Koyagbélé aurait été approché par l’opposition armée en gestation du sud ouest du Tchad. La rencontre aurait eu lieu mercredi dernier discrètement au Swaziland à 300 k, de Johannesburg.

« >bidaMercredi 04 juin, il aurait secrètement rencontré au Swaziland (Afrique australe), le chef d’une opposition armée tchadienneen gestation et qui serait dirigée par un descendant de l’ancien président tchadien, François Tombalbaye.

L’objet de la rencontre serait d’initier un front paysan révolutionnaire panafricain soutenu par les paysans du Sud-ouest du Tchad en pays Sara-kaba (région pétrolifère du Tchad) qui s’appuieraient sur le pays Sara-kaba de Centrafrique, apprend-t-on d’une source membre de Kite Mouvement.

Ce front commun aurait pour but d’initier une révolution verte, paysanne et panafricaine sur la base de la vision initiée par Kité en RCA et au Tchad. Kité ferait des émules dans la sous région, au point d’inspirer une l’opposition armée tchadienne.

Certains services de renseignements français suivraient de près cette connexion, car ceci montrerait à quel point ces idées de révolution gagnent du terrain.

D’une source intermédiaire, ce mouvement qui serait dirigée par un petit fils de Tombalbaye,dont on ignore encore la vraie identité,aurait également pour projet d’initier une lutte armée révolutionnaire contre le régime du Président Idriss Deby Itno. Ce qui constituerait un front commun contre Deby et ses alliés de la Séléka. Elle aurait l’intention d’avoir pour arrière base le pays Sara-Kaba de Centrafrique.

Une autre rencontre serait programmée la semaine prochaine dans une capitale africaine avec l’opposition armée de l’Est du Tchad, dont la délégation tchadienne serait conduite par un certain général Mahamat Abou Sileck (rebelle tchadien qui avait mené l’attaque de N’Djamena aux portes du palais de Deby en 2008).

B. Koyagbelé et son hôte auraient été reçus par le roi du Swaziland, qui projetterait, selon certaines rumeurs d’épouser en septième noce sa secrétaire d’origine centrafricaine, qui serait une fille du Colonel de l’armée centrafricaine Jean Louis Gervil Yambala, d’où son intérêt pour la RCA.

Mr Bida Koyagbelé opposant très proche du milieu rural paysan et des Forces armées centrafricaines (FACA), dont il plaiderait tout le temps la réhabilitation. Cette proximité serait confortée par le fait qu’il les aurait particulièrement assisté pour des raisons humanitaires officiellement, sous le régime Djotodja. En hébergeant, plus de 2000 militaires exilés, dans sa palmeraie de Karawa en RDC, dont une bonne partie ne seraient toujours pas rentrés.

Ne serait-on pas en droit de se poser la question, pourquoi Koyagbelé voudrait-il déstabiliser le Tchad?

12.Posté par DJIBRINE le 09/06/2014 16:49 | Alerter
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L'OPPOSITION au Tchad, comment les Tchadiens islamisés prennent le Tchad en OTAGE aux yeux et su de tous le monde ?

Les SUDISTES LEVEZ VOUS, UTILISEZ TOUS LES MOYENS pour les Tchadiens islamisés et au nom de l'ISLAM vous ne pouvez jamais mieux vivre au Tchad.
Créer un mouvement dès maintenant, même la lutte armée c'est la voie de LIBERTE.

11.Posté par DJIBRINE le 09/06/2014 16:41 | Alerter
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Mr. ABDEL
Vraiment nous sommes obligés le Tchad est bourré des islamistes en ce moment, en premier rang ALWIHDA, et vous , vous pensez que le Tchad est un pays économiquement, socialement, culturellement, financièrement, et militairement capable alors NON, je tiens à te dire, à ALWIHDA et les AUTRES Tchadiennes qui pensent ainsi que vous ne savez rien sur les critères, même du développement . quand on peut dire qu'un pays est voie de développement ?
UN il n'y a pas de médecins au Tchad, simplement manque de médecin dit TOUT.
EN PLUS TU PARLE DES MUSULMANS tu fais une CONFUSION Finalement le TCHAD est MUSULMAN mais les SARA et les autres qui sont au SUD sont quoi ?

10.Posté par DJIBRINE le 09/06/2014 16:27 | Alerter
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(AFP 09/06/14)



Le gouvernement tchadien a nié les accusations d'un récent rapport de l'ONU affirmant que le Tchad a soutenu l'ex-rébellion Séléka pour prendre le pouvoir en Centrafrique, les qualifiant d'"élucubrations", dans un communiqué parvenu à l'AFP dimanche.



Une commission d'enquête internationale mise en place par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en janvier a remis jeudi un premier rapport aux membres du Conseil de sécurité, dont l'AFP a obtenu copie.



Les enquêteurs affirment notamment "qu'il existe assez de preuves pour penser que (l'ex-président) Djotodia et la Séléka ont reçu un soutien financier et militaire du gouvernement du Tchad" pour renverser le président François Bozizé en mars 2013.



"Des officiers tchadiens ont été vus à Bangui après la prise de pouvoir par la Séléka, opérant dans le cadre du mouvement Séléka", ajoute le rapport, qui précise qu'après la chute des rebelles sous la pression internationale en janvier 2014, "ces officiers ont réintégré l'armée tchadienne" et sont devenus membres de la force africaine Misca à Bangui.



"Le gouvernement de la République du Tchad tient à rappeler une dernière fois qu'il n'a pas soutenu, ne soutient pas et ne soutiendra jamais un mouvement armé ayant l'intention de déstabiliser la RCA ou tout autre pays africain", indique le communiqué de N'Djamena.



"Tout en condamnant de la manière la plus forte ces élucubrations, le gouvernement de la République du Tchad appelle l'ONU à faire preuve de discernement et à arrêter une fois pour toute sa campagne gratuite contre le Tchad, aux desseins jusque-là inavoués", ajoute le communiqué.



Le gouvernement reproche aussi aux enquêteurs de l'ONU de ne pas avoir pris en compte "les lourds sacrifices consentis" par le Tchad "sur les plans humain, matériel et financier en vue de venir en aide à ce pays frère et ami depuis des décennies".



La Centrafrique vit depuis plus d'un an une crise sans précédent. Les exactions de deux groupes armés ennemis, ex-rebelles Séléka majoritairement musulmans et milices chrétiennes anti-balaka, contre les civils ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

9.Posté par Abdel le 09/06/2014 13:43 (depuis mobile) | Alerter
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Salam je voulai savoir pouquoi l onu accuse toujour le tchad? Parce que nous somme musulmans ? Je sais que l onu est contre les musulmans la france est a l origine de genocide en RCA il faut que françois hollande sera le responssable de ses actes

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