Des douilles de AK-47 au sol, lors d'une embuscade des Anti-Balaka contre l'armée tchadienne à Bangui, à l'origine du retrait du contingent tchadien. Crédit photo :Sources
Le gouvernement tchadien a réagit hier soir à travers un communiqué contre un nouveau rapport de l'ONU qui accuse le Tchad de soutenir la Séléka. Pour N'Djamena, le complot médiatique contre le Tchad n'a pas cessé. En effet, plusieurs mois après le retrait du contingent tchadien de Centrafrique, le Tchad fait toujours parler de lui.
A l'origine de cet acharnement médiatique, le Tchad, la Séléka, l'Union Africaine, la CEEAC, plusieurs pays et la communauté musulmane exigent l'application de l'accord de N'Djamena qui prévoit un Premier ministre de confession musulmane, de même que pour le ministre de la Défense et celui des mines.
"Pourquoi faire semblant de s'en prendre au Tchad et d'essayer de l'affaiblir alors que toute la sous-région a besoin de lui", s'insurge un conseiller du Président tchadien qui souligne que l'ONU doit revoir son avant-dernier rapport qui accusait le Tchad de bavure avant d'en rédiger d'autres dans des salons huppés.
Le chef de l'Etat tchadien l'a clairement fait savoir à Cathérine Samba-Panza lors de sa visite à N'Djamena. Pourtant, le pouvoir de Bangui refuse d'entendre parler des accords de N'Djamena tandis que la France s'oppose farouchement à l'application de ces accords.
Le Président de la République a fait une communication relative à la situation en Centrafrique avant-hier depuis Luanda, la capitale angolaise, avant de se rendre en Egypte. Il déplore le non-respect de l'accord de N'Djamena et la mauvaise foi des autorités de Bangui dans la résolution de la crise. Il attire l'attention de la communauté internationale.
Toutes les conditions ont été réunis par le Tchad, la Séléka, l'Union Africaine, la CEEAC et la communauté musulmane pour faire la paix tandis que des politiques centrafricains, le clan Bozizé, certains pays et une faction extrémiste des Anti-balaka sont à l'oeuvre afin de saboter toute idée de réconciliation.
Alors que le génocide contre la minorité musulmane se poursuit, la Séléka a affirmé son souhait d'exfiltrer les derniers musulmans de Bangui tandis que Nourredine Adam, l'un des leaders de la Séléka qui fait l'objet de sanctions internationales, à donné un délai d'une semaine à l'ONU pour protéger les populations vulnérables. Pour leur part, les populations musulmanes du quartier KM5 de Bangui affirment être prêt à désarmer, sous conditions, dont la principale est le désarmement des Anti-Balaka.
La représentation d'une communauté dans un gouvernement peut tout changer. En effet, le fait que la population musulmane ne soit pas considérée et prise en compte clairement dans le gouvernement va accentuer une partition du pays.
Pour un conseiller à la Présidence centrafricaine qui a requis l'anonymat, "la Présidente Cathérine Samba Panza n'est pas en mesure de résoudre la crise, l'application des accords de N'Djamena est sine qua none au retour à la paix, malheureusement, il y a un double jeu que nous sommes beaucoup à déplorer ici à la Présidence. La Présidente le sait et nous n'avons pas manqué de lui dire mais une main invisible met la pression".
Le peuple centrafricain est manipulé et la manipulation fonctionne parfaitement ; L'objectif pour certaines parties ennemies de la paix est de contribuer à la création d'un nouvel Etat centrafricain au Nord et participer à sa reconstruction en exploitant ses richesses.
Une revendication commune : L'application des accords de N'Djamena
A l'origine de cet acharnement médiatique, le Tchad, la Séléka, l'Union Africaine, la CEEAC, plusieurs pays et la communauté musulmane exigent l'application de l'accord de N'Djamena qui prévoit un Premier ministre de confession musulmane, de même que pour le ministre de la Défense et celui des mines.
"Pourquoi faire semblant de s'en prendre au Tchad et d'essayer de l'affaiblir alors que toute la sous-région a besoin de lui", s'insurge un conseiller du Président tchadien qui souligne que l'ONU doit revoir son avant-dernier rapport qui accusait le Tchad de bavure avant d'en rédiger d'autres dans des salons huppés.
Le chef de l'Etat tchadien l'a clairement fait savoir à Cathérine Samba-Panza lors de sa visite à N'Djamena. Pourtant, le pouvoir de Bangui refuse d'entendre parler des accords de N'Djamena tandis que la France s'oppose farouchement à l'application de ces accords.
Le Président de la République a fait une communication relative à la situation en Centrafrique avant-hier depuis Luanda, la capitale angolaise, avant de se rendre en Egypte. Il déplore le non-respect de l'accord de N'Djamena et la mauvaise foi des autorités de Bangui dans la résolution de la crise. Il attire l'attention de la communauté internationale.
La partition inévitable
L'application des accords de N'Djamena semble être la dernière solution pour éviter la partition du pays. Toutes les conditions ont été réunis par le Tchad, la Séléka, l'Union Africaine, la CEEAC et la communauté musulmane pour faire la paix tandis que des politiques centrafricains, le clan Bozizé, certains pays et une faction extrémiste des Anti-balaka sont à l'oeuvre afin de saboter toute idée de réconciliation.
Alors que le génocide contre la minorité musulmane se poursuit, la Séléka a affirmé son souhait d'exfiltrer les derniers musulmans de Bangui tandis que Nourredine Adam, l'un des leaders de la Séléka qui fait l'objet de sanctions internationales, à donné un délai d'une semaine à l'ONU pour protéger les populations vulnérables. Pour leur part, les populations musulmanes du quartier KM5 de Bangui affirment être prêt à désarmer, sous conditions, dont la principale est le désarmement des Anti-Balaka.
La représentation d'une communauté dans un gouvernement peut tout changer. En effet, le fait que la population musulmane ne soit pas considérée et prise en compte clairement dans le gouvernement va accentuer une partition du pays.
Pour un conseiller à la Présidence centrafricaine qui a requis l'anonymat, "la Présidente Cathérine Samba Panza n'est pas en mesure de résoudre la crise, l'application des accords de N'Djamena est sine qua none au retour à la paix, malheureusement, il y a un double jeu que nous sommes beaucoup à déplorer ici à la Présidence. La Présidente le sait et nous n'avons pas manqué de lui dire mais une main invisible met la pression".
Le peuple centrafricain est manipulé et la manipulation fonctionne parfaitement ; L'objectif pour certaines parties ennemies de la paix est de contribuer à la création d'un nouvel Etat centrafricain au Nord et participer à sa reconstruction en exploitant ses richesses.