Plus de trois semaines après le début de l'offensive terrestre israélienne dans la bande de Gaza , Israël et le Hamas se sont engagés à respecter un cessez-le-feu. Retrouvez point par point les événements marquants du mardi 20 janvier.
Visite historique de Ban Ki-moon. Les bombardements israéliens qui ont touché des bâtiments de l'ONU constituent des "attaques scandaleuses et totalement inacceptables", lâche le secrétaire général de l'ONU en visite à Gaza-ville. Les personnes responsables devront "rendre des comptes devant des instances judiciaires. (...) Il doit y avoir une enquête approfondie, une explication complète pour s'assurer que cela ne se reproduira plus jamais", ajoute le secrétaire général de l'ONU devant les ruines d'un des entrepôts de l'ONU. Sa visite est la première à Gaza d'un responsable international de ce rang depuis le coup de force du Hamas en juin 2007 contre le Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Ban Ki-moon va également se rendre dans la ville israélienne de Sdérot, distante de quelque 5 kilomètres et cible privilégiée des tirs de roquettes palestiniennes.
Premier mort depuis le cessez-le-feu. Un agriculteur palestinien a été tué par des tirs des forces israéliennes stationnées à la frontière dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources médicales palestiniennes.
Shalit, monnaie d'échange ? La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni lie la réouverture des points de passage entre Israël et la bande de Gaza à la libération de Gilad Shalit. Le soldat franco-israélien est détenu depuis juin 2006 par le Hamas, qui exige que plusieurs centaines de prisonniers détenus par Israël soient relâchés en échange de sa libération.
Israël rassemble des preuves. L'État hébreu prépare sa défense face à des accusations de "crimes de guerre" après son offensive meurtrière. Israël, qui a promis de mener une enquête sur les bombardements massifs contre des zones habitées dans la bande de Gaza, affirme "être en mesure de présenter des preuves démontrant que la majorité des immeubles démolis étaient utilisés par les combattants.
Les armes se taisent à Gaza. Le calme a régné pour la deuxième nuit consécutive, entre lundi et mardi, dans la bande de Gaza. Aucun incident n'a été signalé sur le territoire palestinien depuis l'entrée en vigueur de la trêve dimanche. Après les combats, Gaza revient à la vie, au milieu des ruines.
Retrait progressif de Tsahal. L'armée israélienne réduit peu à peu le nombre de ses troupes dans la bande de Gaza même si elle reste en alerte à l'extérieur. Selon des responsables, Israël espère que toutes ses forces auront quitté le territoire palestinien avant l'investiture de Barack Obama aux États-Unis - pour lui éviter de se retrouver avec des affrontements sur les bras dès son premier jour de fonction - à condition que la trêve décrétée dimanche soit respectée. Interrogée à ce sujet, une porte-parole de l'armée a toutefois répondu : "Pour l'instant, personne en Israël ne parle de retrait total des troupes."
Lourd bilan. En trois semaines, au moins 1.315 Palestiniens ont été tués, dont 410 enfants et 108 femmes, et plus de 5.300 blessés, d'après les services d'urgence de Gaza. Côté israélien, 10 militaires et trois civils ont péri. Du Parlement, de l'Université, cibles de l'aviation israélienne, il ne reste que décombres et câbles électriques arrachés. D'après les premières constatations des responsables municipaux, quelque 20.000 bâtiments, publics ou privés, ont été gravement endommagés, 4.000 totalement détruits. Les premières estimations évaluent les destructions à un total d'au moins 1,4 milliard de dollars.
Source:
http://www.lepoint.fr/
Visite historique de Ban Ki-moon. Les bombardements israéliens qui ont touché des bâtiments de l'ONU constituent des "attaques scandaleuses et totalement inacceptables", lâche le secrétaire général de l'ONU en visite à Gaza-ville. Les personnes responsables devront "rendre des comptes devant des instances judiciaires. (...) Il doit y avoir une enquête approfondie, une explication complète pour s'assurer que cela ne se reproduira plus jamais", ajoute le secrétaire général de l'ONU devant les ruines d'un des entrepôts de l'ONU. Sa visite est la première à Gaza d'un responsable international de ce rang depuis le coup de force du Hamas en juin 2007 contre le Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Ban Ki-moon va également se rendre dans la ville israélienne de Sdérot, distante de quelque 5 kilomètres et cible privilégiée des tirs de roquettes palestiniennes.
Premier mort depuis le cessez-le-feu. Un agriculteur palestinien a été tué par des tirs des forces israéliennes stationnées à la frontière dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources médicales palestiniennes.
Shalit, monnaie d'échange ? La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni lie la réouverture des points de passage entre Israël et la bande de Gaza à la libération de Gilad Shalit. Le soldat franco-israélien est détenu depuis juin 2006 par le Hamas, qui exige que plusieurs centaines de prisonniers détenus par Israël soient relâchés en échange de sa libération.
Israël rassemble des preuves. L'État hébreu prépare sa défense face à des accusations de "crimes de guerre" après son offensive meurtrière. Israël, qui a promis de mener une enquête sur les bombardements massifs contre des zones habitées dans la bande de Gaza, affirme "être en mesure de présenter des preuves démontrant que la majorité des immeubles démolis étaient utilisés par les combattants.
Les armes se taisent à Gaza. Le calme a régné pour la deuxième nuit consécutive, entre lundi et mardi, dans la bande de Gaza. Aucun incident n'a été signalé sur le territoire palestinien depuis l'entrée en vigueur de la trêve dimanche. Après les combats, Gaza revient à la vie, au milieu des ruines.
Retrait progressif de Tsahal. L'armée israélienne réduit peu à peu le nombre de ses troupes dans la bande de Gaza même si elle reste en alerte à l'extérieur. Selon des responsables, Israël espère que toutes ses forces auront quitté le territoire palestinien avant l'investiture de Barack Obama aux États-Unis - pour lui éviter de se retrouver avec des affrontements sur les bras dès son premier jour de fonction - à condition que la trêve décrétée dimanche soit respectée. Interrogée à ce sujet, une porte-parole de l'armée a toutefois répondu : "Pour l'instant, personne en Israël ne parle de retrait total des troupes."
Lourd bilan. En trois semaines, au moins 1.315 Palestiniens ont été tués, dont 410 enfants et 108 femmes, et plus de 5.300 blessés, d'après les services d'urgence de Gaza. Côté israélien, 10 militaires et trois civils ont péri. Du Parlement, de l'Université, cibles de l'aviation israélienne, il ne reste que décombres et câbles électriques arrachés. D'après les premières constatations des responsables municipaux, quelque 20.000 bâtiments, publics ou privés, ont été gravement endommagés, 4.000 totalement détruits. Les premières estimations évaluent les destructions à un total d'au moins 1,4 milliard de dollars.
Source:
http://www.lepoint.fr/