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L?industrie minière tourne au ralenti en RDC
Les mines du Congo ne tournent plus ou tournent au ralenti. Frappée par la crise financière mondiale, la province du Katanga voit ses entreprises de traitement de minerais fermer les unes après les autres et des centaines de milliers de personnes perdre leur emploi depuis que les prix du cuivre et du cobalt ont entame une chute vertigineuse à la bourse des métaux de Londres.
Pratiquement divisés par quatre depuis le début de l’année, les prix n’avaient pas été aussi bas depuis mai 2005.
Selon le ministre provincial des mines, Barthelemy Mumba Gama, quelques 200.000 creuseurs et exploitants artisanaux n’ont déjà plus de travail. Ce chiffre pourrait bien passer la barre des 300.000 d’ici la fin de l’année.
Les négociants n’achètent plus. Les creuseurs, qui sont généralement employés à la journée, ne vont plus aux mines tandis que les exportateurs liquident leurs stocks avant de cesser leurs activités.
Sur 75 sociétés de traitement, installées au Katanga, 45 ont déjà cessé le travail. C’est dans ce contexte que les autorités provinciales ont convoqué les patrons et les syndicats pour trouver une solution provisoire à la crise en attendant que les prix remontent.
Le ministre provincial des mines a ainsi proposé aux entreprises d’arrêter de licencier et de compenser les couts de production en réduisant les salaires, de moitié s’il faut.
Une situation désespérée sachant qu’un creuseur ne peut toucher que trois dollars par jour.
Le Katanga, d’où provient pratiquement la moitié de la production mondiale de cobalt et 4% de la production de cuivre, est la province la plus riche du Congo.
Selon Barthelemy Mumba Gama, la province remplit à elle seule près de la moitié des caisses de l’Etat.
En d’autres termes, les répercussions pourraient bientôt se faire sentir au niveau national tandis que le budget 2009 est toujours en débat au Parlement.
Au mois d’octobre, ce sont les mines d’étain des Kivu qui avaient été touchées de plein fouet par la crise, aggravant de plus la situation d’une région ravagée par la guerre.
bbc af
sadam
Pratiquement divisés par quatre depuis le début de l’année, les prix n’avaient pas été aussi bas depuis mai 2005.
Selon le ministre provincial des mines, Barthelemy Mumba Gama, quelques 200.000 creuseurs et exploitants artisanaux n’ont déjà plus de travail. Ce chiffre pourrait bien passer la barre des 300.000 d’ici la fin de l’année.
Les négociants n’achètent plus. Les creuseurs, qui sont généralement employés à la journée, ne vont plus aux mines tandis que les exportateurs liquident leurs stocks avant de cesser leurs activités.
Sur 75 sociétés de traitement, installées au Katanga, 45 ont déjà cessé le travail. C’est dans ce contexte que les autorités provinciales ont convoqué les patrons et les syndicats pour trouver une solution provisoire à la crise en attendant que les prix remontent.
Le ministre provincial des mines a ainsi proposé aux entreprises d’arrêter de licencier et de compenser les couts de production en réduisant les salaires, de moitié s’il faut.
Une situation désespérée sachant qu’un creuseur ne peut toucher que trois dollars par jour.
Le Katanga, d’où provient pratiquement la moitié de la production mondiale de cobalt et 4% de la production de cuivre, est la province la plus riche du Congo.
Selon Barthelemy Mumba Gama, la province remplit à elle seule près de la moitié des caisses de l’Etat.
En d’autres termes, les répercussions pourraient bientôt se faire sentir au niveau national tandis que le budget 2009 est toujours en débat au Parlement.
Au mois d’octobre, ce sont les mines d’étain des Kivu qui avaient été touchées de plein fouet par la crise, aggravant de plus la situation d’une région ravagée par la guerre.
bbc af
sadam
