Un attentat, perpétré par une femme en pleine coeur de Tunis, a fait 20 blessés, dont 15 policiers, et un mort, la kamikaze, le 29 octobre 2018. Un acte terroriste qui vient rappeler à la Tunisie la réalité de la menace terroriste venant de ses frontières Ouest et Sud.
Cet acte terroriste, le premier à secouer la capitale tunisienne depuis 2015, est une véritable tragédie car elle replonge la capitale tunisienne plusieurs années en arrière.
En effet, il s'agit du premier attentat à secouer Tunis depuis le 24 novembre 2015, quand une attaque suicide, commise là aussi en plein centre, avait visé un bus de la garde présidentielle, tuant 12 agents, attentat revendiqué par le groupe jihadiste Etat Islamique (EI).
Cette même année, 60 personnes dont 59 touristes, avaient été tuées dans d'autres attentats contre le musée du Bardo à Tunis, le 18 mars 2015, puis contre une plage et un hôtel près de Sousse, le 26 juin 2015. Ces deux attaques avaient aussi été revendiquées par l'EI.
En mars 2016, des dizaines de jihadistes venus de Libye avaient en outre tenté, sans succès, de s'emparer de postes des forces de sécurité dans la région de Ben Guerdane (Sud), près de la frontière libyenne, faisant 20 morts.
Cette vague d'attentats, consécutive à l'émergence d'une mouvance jihadiste comprenant l'EI mais aussi Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), avait gravement miné le tourisme, un secteur vital de l'économie tunisienne et contribué à fragiliser le processus démocratique né de la révolution de 2011 contre le régime de Zine El Abidine Ben Ali.
Mais, depuis le printemps 2016, les autorités tunisiennes se sont félicitées d'un retour au calme, même si des incidents meurtriers persistent, notamment dans les régions montagneuses du Nord-Ouest, repaire des jihadistes.
Cet attentat terroriste va à l'encontre du développement démocratique de la Tunisie et peut affaiblir les positions économiques du pays parce que l'insécurité croissante le rendra moins attractif pour les banques internationales.
A noter, qu'à la faveur de l'accalmie, l'industrie touristique a connu une embellie lors des saisons 2017 et 2018, et la croissance tunisienne s'est raffermie, contrairement à son voisin algérien.
Suite à cet attentat, le Roi Mohammed VI du Maroc a transmis, le 30 octobre 2018, un message dans lequel Il exprime, en son nom propre et au nom du peuple marocain, sa ferme condamnation de cet acte criminel et sa solidarité absolue avec la Tunisie dans sa lutte contre le fléau abject de terrorisme, exprimant Son soutien à toutes les initiatives tunisiennes visant à préserver la sécurité et la stabilité du pays.
Cet acte terroriste, le premier à secouer la capitale tunisienne depuis 2015, est une véritable tragédie car elle replonge la capitale tunisienne plusieurs années en arrière.
En effet, il s'agit du premier attentat à secouer Tunis depuis le 24 novembre 2015, quand une attaque suicide, commise là aussi en plein centre, avait visé un bus de la garde présidentielle, tuant 12 agents, attentat revendiqué par le groupe jihadiste Etat Islamique (EI).
Cette même année, 60 personnes dont 59 touristes, avaient été tuées dans d'autres attentats contre le musée du Bardo à Tunis, le 18 mars 2015, puis contre une plage et un hôtel près de Sousse, le 26 juin 2015. Ces deux attaques avaient aussi été revendiquées par l'EI.
En mars 2016, des dizaines de jihadistes venus de Libye avaient en outre tenté, sans succès, de s'emparer de postes des forces de sécurité dans la région de Ben Guerdane (Sud), près de la frontière libyenne, faisant 20 morts.
Cette vague d'attentats, consécutive à l'émergence d'une mouvance jihadiste comprenant l'EI mais aussi Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), avait gravement miné le tourisme, un secteur vital de l'économie tunisienne et contribué à fragiliser le processus démocratique né de la révolution de 2011 contre le régime de Zine El Abidine Ben Ali.
Mais, depuis le printemps 2016, les autorités tunisiennes se sont félicitées d'un retour au calme, même si des incidents meurtriers persistent, notamment dans les régions montagneuses du Nord-Ouest, repaire des jihadistes.
Cet attentat terroriste va à l'encontre du développement démocratique de la Tunisie et peut affaiblir les positions économiques du pays parce que l'insécurité croissante le rendra moins attractif pour les banques internationales.
A noter, qu'à la faveur de l'accalmie, l'industrie touristique a connu une embellie lors des saisons 2017 et 2018, et la croissance tunisienne s'est raffermie, contrairement à son voisin algérien.
Suite à cet attentat, le Roi Mohammed VI du Maroc a transmis, le 30 octobre 2018, un message dans lequel Il exprime, en son nom propre et au nom du peuple marocain, sa ferme condamnation de cet acte criminel et sa solidarité absolue avec la Tunisie dans sa lutte contre le fléau abject de terrorisme, exprimant Son soutien à toutes les initiatives tunisiennes visant à préserver la sécurité et la stabilité du pays.