La bourde monumentale du président tunisien Marzouki
Alors que le printemps arabe vient de sonner le retour de la démocratie et des libertés dans de nombreux pays arabes, un Chef d’Etat, démocratiquement élu, se permet aujourd’hui d’abuser de cette liberté qui lui a été accordée par ses électeurs pour s’attaquer odieusement aux institutions d’un autre pays arabo-musulman.
Cet individu, puisque c’est comme ça qu’il faut le qualifier, n’est autre que sieur Moncef Marzouki, le président tunisien.
En effet, ce Marzouki, s’adressant aux élus de la constituante tunisienne, s’est permis avec une désinvolture déconcertante de déclarer, et je cite : « la monarchie marocaine, même si elle cohabite avec des valeurs d’égalité, de libertés individuelles et autre droits de l’homme, reste un régime antinomique avec la démocratie et qu’à la tête de l’Etat marocain se retrouve un citoyen qui bénéficie d’un droit dont il est seul dépositaire, il y reste à vie et le transmet à un héritier de son choix sans que le peuple ait son mot à dire ».
Allant plus loin, la plus haute autorité tunisienne s’est même autorisée d’affirmer que « Le régime de monarchie constitutionnelle, par rapport au régime républicain, n'est pas fondé sur des bases démocratiques, fut-il régi par des lois qui garantissent les libertés et l'égalité » ajoutant que "dans une monarchie constitutionnelle, une seule personne parmi des millions monopolise le pouvoir, puis le fait hériter à son fils".
Par ces déclarations, ce Monsieur fait-il allusion au seul Maroc ? Bien sûr que non. Ces paroles sont également destinées à la Grande Bretagne, le Danemark, la Norvège, la Suède, la Belgique, les Pays Bas, Monaco, le Luxembourg, la Jordanie et les Monarchies du Golfe.
C’est dire, que pour un Chef d’Etat, il a fait la totale. La grosse bêtise diplomatique quoi. Il me rappelle le défunt Kaddafi ou Amine Dada par ses propos.
Des paroles incendiaires, indignes et irresponsables d’un Chef d’Etat méritent des éclaircissements et des réponses.
Tout d’abord, cet individu devrait savoir qu’en tant que Chef d’Etat, ancien opposant et protégé du Maroc, que la monarchie au Maroc est un patrimoine multiséculaire que les marocains adoptent parce qu’elle est proche d’eux et est à leur écoute
Ensuite qu’il existe une forte symbiose entre le trône et le peuple marocain, notamment illustrée par l’adoption par référendum par les citoyens marocains d’une nouvelle Constitution.
Que ce monsieur sache et intègre dans sa cervelle que le régime monarchique régit le Maroc depuis des siècles et que le peuple marocain, unanime, est fier de ce régime car proche de lui.
De plus, connaissant parfaitement la société marocaine, puisqu’ancien protégé de cette même monarchie qu’il insulte, il devrait savoir que la royauté au Maroc est issue de l'Islam; la Commanderie des Croyants tenant ses racines dans l'aube de l'Islam et qu’elle a construit sa démocratie sur la stabilité.
Une stabilité que le Maroc vit depuis des décennies et qui lui a permis de marier démocratie et Islam dans un processus de modernité, ayant inscrit le pays parmi ceux qui prônent les réformes et les libertés
Par ailleurs, il est acquis que les propos diffamatoire de Marzouki à l’encontre du Maroc et ses symboles ont pour objectif de focaliser l’attention de la population tunisienne sur les soit disant problèmes d’un autre pays afin de les détourner des leurs.
Ceci étant dit, il serait pertinent de rappeler à ce monsieur Marzouki, qu’il serait temps pour lui de s’occuper un peu plus sérieusement des affaires de son pays, la Tunisie, un pays au régime de tout temps laïc avant son arrivée à la présidence.
Le peuple tunisien, mais aussi la communauté internationale, Monsieur Marzouki, ont parfaitement compris que vous êtes, actuellement, le président d'une Tunisie déchirée entre une minorité islamiste qui gouverne et un peuple tunisien libre, ce qui n’est pas le cas du Maroc.
Pour preuve du respect que vous voue le peuple tunisien, je citerai que ce cas : l’accueil « très chaleureux » de la part des festivaliers à l’entrée de l’amphithéâtre d’El-Jem pour le concert de Marcel Khalifa.
Le peuple tunisien qui crie sa colère en prononçant des propos humiliants et qui vous accuse de traitre, de manque de prérogatives et d’accepter d’être au service d’une dictature islamique.
Je vous rappellerai également, Monsieur Marzouki, que le Royaume du Maroc, au début des années 80, est intervenu militairement pour rétablir l’ordre à Gafsa et mater la rébellion islamiste qui sévissait dans sud tunisien. Le peuple tunisien ne l’a jamais oublié et en est reconnaissante envers le Maroc.
Vous par contre, vous avez oublié que le Maroc et son Roi vous a accueilli, ainsi que votre famille, et pu bénéficier de tous les avantages d’un citoyen marocain et même plus.
N’est-il pas vrai que Feu Sa Majesté Hassan II avait accueilli votre famille, fuyant le régime de Bourguiba, et nommé votre défunt père en tant que magistrat, lui offrant également la nationalité marocaine ? D'ailleurs votre sœur, qui a suivi des études de droit au Maroc, exerce aujourd’hui son métier d’avocate au barreau de Casablanca.
Pouvez-vous nier qu’après avoir décroché votre baccalauréat au Lycée Regnault de Tanger en 1964, vous avez reçu une bourse universitaire de l’Etat marocain pour poursuivre vos études en France, et devenir docteur en médecine de l'Université de Strasbourg en 1973 ?
Que d’ingratitude à l’endroit d’un pays et d’un Roi qui vous ont offert leur protection. Un comportement indigne d’un musulman, mais également d’un être humain quelque soit sa race, sa religion, et on est en plein mois sacré de Ramadan, et encore plus d’un Chef d’Etat.
Au final, par vos propos indécents et incompatibles à vos fonctions, vous avez failli à votre mission suprême et porter l’opprobre sur la Tunisie et son peuple. Votre crédibilité au plan interne et au plan externe est devenue nulle.
Honte à vous Moncef Marzouki. Le peuple tunisien et la Tunisie vous jugeront sur ces déclarations et sur vos actes peu reluisants. Une bourde qui sera inscrite dans l’histoire post-dictatoriale tunisienne en lettres noires.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.
Alors que le printemps arabe vient de sonner le retour de la démocratie et des libertés dans de nombreux pays arabes, un Chef d’Etat, démocratiquement élu, se permet aujourd’hui d’abuser de cette liberté qui lui a été accordée par ses électeurs pour s’attaquer odieusement aux institutions d’un autre pays arabo-musulman.
Cet individu, puisque c’est comme ça qu’il faut le qualifier, n’est autre que sieur Moncef Marzouki, le président tunisien.
En effet, ce Marzouki, s’adressant aux élus de la constituante tunisienne, s’est permis avec une désinvolture déconcertante de déclarer, et je cite : « la monarchie marocaine, même si elle cohabite avec des valeurs d’égalité, de libertés individuelles et autre droits de l’homme, reste un régime antinomique avec la démocratie et qu’à la tête de l’Etat marocain se retrouve un citoyen qui bénéficie d’un droit dont il est seul dépositaire, il y reste à vie et le transmet à un héritier de son choix sans que le peuple ait son mot à dire ».
Allant plus loin, la plus haute autorité tunisienne s’est même autorisée d’affirmer que « Le régime de monarchie constitutionnelle, par rapport au régime républicain, n'est pas fondé sur des bases démocratiques, fut-il régi par des lois qui garantissent les libertés et l'égalité » ajoutant que "dans une monarchie constitutionnelle, une seule personne parmi des millions monopolise le pouvoir, puis le fait hériter à son fils".
Par ces déclarations, ce Monsieur fait-il allusion au seul Maroc ? Bien sûr que non. Ces paroles sont également destinées à la Grande Bretagne, le Danemark, la Norvège, la Suède, la Belgique, les Pays Bas, Monaco, le Luxembourg, la Jordanie et les Monarchies du Golfe.
C’est dire, que pour un Chef d’Etat, il a fait la totale. La grosse bêtise diplomatique quoi. Il me rappelle le défunt Kaddafi ou Amine Dada par ses propos.
Des paroles incendiaires, indignes et irresponsables d’un Chef d’Etat méritent des éclaircissements et des réponses.
Tout d’abord, cet individu devrait savoir qu’en tant que Chef d’Etat, ancien opposant et protégé du Maroc, que la monarchie au Maroc est un patrimoine multiséculaire que les marocains adoptent parce qu’elle est proche d’eux et est à leur écoute
Ensuite qu’il existe une forte symbiose entre le trône et le peuple marocain, notamment illustrée par l’adoption par référendum par les citoyens marocains d’une nouvelle Constitution.
Que ce monsieur sache et intègre dans sa cervelle que le régime monarchique régit le Maroc depuis des siècles et que le peuple marocain, unanime, est fier de ce régime car proche de lui.
De plus, connaissant parfaitement la société marocaine, puisqu’ancien protégé de cette même monarchie qu’il insulte, il devrait savoir que la royauté au Maroc est issue de l'Islam; la Commanderie des Croyants tenant ses racines dans l'aube de l'Islam et qu’elle a construit sa démocratie sur la stabilité.
Une stabilité que le Maroc vit depuis des décennies et qui lui a permis de marier démocratie et Islam dans un processus de modernité, ayant inscrit le pays parmi ceux qui prônent les réformes et les libertés
Par ailleurs, il est acquis que les propos diffamatoire de Marzouki à l’encontre du Maroc et ses symboles ont pour objectif de focaliser l’attention de la population tunisienne sur les soit disant problèmes d’un autre pays afin de les détourner des leurs.
Ceci étant dit, il serait pertinent de rappeler à ce monsieur Marzouki, qu’il serait temps pour lui de s’occuper un peu plus sérieusement des affaires de son pays, la Tunisie, un pays au régime de tout temps laïc avant son arrivée à la présidence.
Le peuple tunisien, mais aussi la communauté internationale, Monsieur Marzouki, ont parfaitement compris que vous êtes, actuellement, le président d'une Tunisie déchirée entre une minorité islamiste qui gouverne et un peuple tunisien libre, ce qui n’est pas le cas du Maroc.
Pour preuve du respect que vous voue le peuple tunisien, je citerai que ce cas : l’accueil « très chaleureux » de la part des festivaliers à l’entrée de l’amphithéâtre d’El-Jem pour le concert de Marcel Khalifa.
Le peuple tunisien qui crie sa colère en prononçant des propos humiliants et qui vous accuse de traitre, de manque de prérogatives et d’accepter d’être au service d’une dictature islamique.
Je vous rappellerai également, Monsieur Marzouki, que le Royaume du Maroc, au début des années 80, est intervenu militairement pour rétablir l’ordre à Gafsa et mater la rébellion islamiste qui sévissait dans sud tunisien. Le peuple tunisien ne l’a jamais oublié et en est reconnaissante envers le Maroc.
Vous par contre, vous avez oublié que le Maroc et son Roi vous a accueilli, ainsi que votre famille, et pu bénéficier de tous les avantages d’un citoyen marocain et même plus.
N’est-il pas vrai que Feu Sa Majesté Hassan II avait accueilli votre famille, fuyant le régime de Bourguiba, et nommé votre défunt père en tant que magistrat, lui offrant également la nationalité marocaine ? D'ailleurs votre sœur, qui a suivi des études de droit au Maroc, exerce aujourd’hui son métier d’avocate au barreau de Casablanca.
Pouvez-vous nier qu’après avoir décroché votre baccalauréat au Lycée Regnault de Tanger en 1964, vous avez reçu une bourse universitaire de l’Etat marocain pour poursuivre vos études en France, et devenir docteur en médecine de l'Université de Strasbourg en 1973 ?
Que d’ingratitude à l’endroit d’un pays et d’un Roi qui vous ont offert leur protection. Un comportement indigne d’un musulman, mais également d’un être humain quelque soit sa race, sa religion, et on est en plein mois sacré de Ramadan, et encore plus d’un Chef d’Etat.
Au final, par vos propos indécents et incompatibles à vos fonctions, vous avez failli à votre mission suprême et porter l’opprobre sur la Tunisie et son peuple. Votre crédibilité au plan interne et au plan externe est devenue nulle.
Honte à vous Moncef Marzouki. Le peuple tunisien et la Tunisie vous jugeront sur ces déclarations et sur vos actes peu reluisants. Une bourde qui sera inscrite dans l’histoire post-dictatoriale tunisienne en lettres noires.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.