La capitale des Alizés, Essaouira, a accueilli le Roi Mohammed VI. © DR
Essaouira, capitale des Alizés, était, le 15 janvier 2020, à un rendez-vous qui restera gravé à jamais dans la mémoire collective des Souiris, à savoir celui de la visite du Roi Mohammed VI, illustrant la forte détermination du Souverain marocain à suivre in situ et in visu les différents chantiers de réhabilitation de la médina de cette ville et témoignant de sa ferme volonté de préserver le cachet architectural de l'anciennement nommée Mogador, de promouvoir son rayonnement culturel et touristique et d’améliorer les conditions de vie et de travail au bénéfice de ses 13 000 habitants.
Ville mythique avec une histoire et une expérience singulière en tant qu’espace de cohabitation multiculturelle, Essaouira verra son ancienne médina, restaurée, réhabilitée et mise en valeur à la faveur du programme complémentaire de réhabilitation 2019-2023, dont le coût avoisine les 29 millions d’euros.
Ce programme de réhabilitation de la ville d’Essaouira porte sur 26 projets s’articulant autour de quatre principaux axes, à savoir la réhabilitation de l’espace urbain, la restauration et la mise en valeur du patrimoine historique, la promotion de l’accès aux services sociaux et le renforcement de l’attractivité touristique et économique de l’ancienne médina d’Essaouira.
Ainsi, la préservation par le Royaume du Maroc de l’héritage juif marocain traduit fortement la place légitime des Juifs dans l’histoire du Maroc, un patrimoine culturel judéo-marocain qui transmet aux nouvelles générations l’héritage du vivre ensemble.
C’est dans ce cadre qu’est intervenue la visite que le Roi Mohammed VI a effectuée, le 15 janvier 2020, à l’ancienne médina d’Essaouira, à « Bayt Dakira », un espace spirituel et patrimonial de préservation et de valorisation de la mémoire judéo-marocaine, unique en son genre au sud de la Méditerranée et en terre d’Islam.
Ayant pour centre de gravité la Synagogue « Slat Attia », Bayt Dakira est un lieu de mémoire qui raconte par les objets, les textes, la photo et le film l’exceptionnelle saga du Judaïsme dans la ville d’Essaouira et de ses patrimoines : du cérémonial du thé à l’art poétique hébraïque, de l’orfèvrerie du filigrane de l’or et de l’argent à la broderie et à la confection de somptueux caftans, des arts culturels à la littérature et des rituels souiris à la synagogue aux grands comptoirs du négoce qui ont fait le rayonnement de Mogador aux 18ème et 19ème siècles.
« Bayt Dakira », présente et explique tous les passages de la vie juive à Essaouira, de la naissance au décès et de la Bar Mitzvah au mariage, mais est également un lieu de pédagogie grâce au Centre de Recherches Haim et Célia Zafrani sur l’histoire des relations entre le Judaïsme et l’Islam et constitue un espace d’échange entre les chercheurs de divers horizons et un espace de partage, de transmission et de résistance à l’amnésie.
La visite du Souverain marocain à cet édifice traduit l’intérêt particulier qu’Il accorde au patrimoine culturel et cultuel de la communauté juive marocaine, et sa volonté permanente de préserver la richesse et la diversité des composantes spirituelles du Maroc et de son patrimoine authentique.
Depuis 2011, l’héritage hébraïque est inscrit dans la Constitution marocaine. Le texte, unique dans un pays musulman, indique que l’identité du Maroc se nourrit notamment du judaïsme. De fait, les juifs sont présents au Maroc depuis au moins deux millénaires. Après la seconde guerre mondiale, on estime qu’ils étaient près de 300 000. Aujourd’hui, ils ne seraient plus qu’un millier.
Au final, cette visite Royale vient donner une forte impulsion aux efforts de mise en valeur de cet espace à haute valeur patrimoniale, témoigne de la volonté constante du Souverain marocain de préserver le cachet architectural de la ville de Mogador, de promouvoir son rayonnement culturel et touristique et d'améliorer les conditions de vie et de travail de ses habitants.
Un grand nombre d’habitants, de commerçants et d’artisans de l’ancienne médina d’Essaouira se sont massés tout au long de l’itinéraire emprunté par le Roi Mohammed VI pour exprimer leurs marques de fidélité et de loyalisme au Souverain marocain et leur profonde gratitude pour cette visite attendue.
Ville mythique avec une histoire et une expérience singulière en tant qu’espace de cohabitation multiculturelle, Essaouira verra son ancienne médina, restaurée, réhabilitée et mise en valeur à la faveur du programme complémentaire de réhabilitation 2019-2023, dont le coût avoisine les 29 millions d’euros.
Ce programme de réhabilitation de la ville d’Essaouira porte sur 26 projets s’articulant autour de quatre principaux axes, à savoir la réhabilitation de l’espace urbain, la restauration et la mise en valeur du patrimoine historique, la promotion de l’accès aux services sociaux et le renforcement de l’attractivité touristique et économique de l’ancienne médina d’Essaouira.
Ainsi, la préservation par le Royaume du Maroc de l’héritage juif marocain traduit fortement la place légitime des Juifs dans l’histoire du Maroc, un patrimoine culturel judéo-marocain qui transmet aux nouvelles générations l’héritage du vivre ensemble.
C’est dans ce cadre qu’est intervenue la visite que le Roi Mohammed VI a effectuée, le 15 janvier 2020, à l’ancienne médina d’Essaouira, à « Bayt Dakira », un espace spirituel et patrimonial de préservation et de valorisation de la mémoire judéo-marocaine, unique en son genre au sud de la Méditerranée et en terre d’Islam.
Ayant pour centre de gravité la Synagogue « Slat Attia », Bayt Dakira est un lieu de mémoire qui raconte par les objets, les textes, la photo et le film l’exceptionnelle saga du Judaïsme dans la ville d’Essaouira et de ses patrimoines : du cérémonial du thé à l’art poétique hébraïque, de l’orfèvrerie du filigrane de l’or et de l’argent à la broderie et à la confection de somptueux caftans, des arts culturels à la littérature et des rituels souiris à la synagogue aux grands comptoirs du négoce qui ont fait le rayonnement de Mogador aux 18ème et 19ème siècles.
« Bayt Dakira », présente et explique tous les passages de la vie juive à Essaouira, de la naissance au décès et de la Bar Mitzvah au mariage, mais est également un lieu de pédagogie grâce au Centre de Recherches Haim et Célia Zafrani sur l’histoire des relations entre le Judaïsme et l’Islam et constitue un espace d’échange entre les chercheurs de divers horizons et un espace de partage, de transmission et de résistance à l’amnésie.
La visite du Souverain marocain à cet édifice traduit l’intérêt particulier qu’Il accorde au patrimoine culturel et cultuel de la communauté juive marocaine, et sa volonté permanente de préserver la richesse et la diversité des composantes spirituelles du Maroc et de son patrimoine authentique.
Depuis 2011, l’héritage hébraïque est inscrit dans la Constitution marocaine. Le texte, unique dans un pays musulman, indique que l’identité du Maroc se nourrit notamment du judaïsme. De fait, les juifs sont présents au Maroc depuis au moins deux millénaires. Après la seconde guerre mondiale, on estime qu’ils étaient près de 300 000. Aujourd’hui, ils ne seraient plus qu’un millier.
Au final, cette visite Royale vient donner une forte impulsion aux efforts de mise en valeur de cet espace à haute valeur patrimoniale, témoigne de la volonté constante du Souverain marocain de préserver le cachet architectural de la ville de Mogador, de promouvoir son rayonnement culturel et touristique et d'améliorer les conditions de vie et de travail de ses habitants.
Un grand nombre d’habitants, de commerçants et d’artisans de l’ancienne médina d’Essaouira se sont massés tout au long de l’itinéraire emprunté par le Roi Mohammed VI pour exprimer leurs marques de fidélité et de loyalisme au Souverain marocain et leur profonde gratitude pour cette visite attendue.