Alpha Condé. Crédits photos : Sources
Affaibli en interne et isolé sur la scène internationale, le président Alpha Condé tente de sortir la tête de l’eau. Pour se faire, fidèle à son machiavélisme connu de tous, Alpha Condé veut distraire la population Guinéenne de leurs souffrances tout en ayant le soutien de la communauté internationale qui l’a abandonné depuis qu’il s’est révélé être un chef de clan mais non un chef d’Etat au-dessus de la mêlée.
La lutte anti-terroriste comme moyen de soutien de la communauté internationale
L’isolement sur la scène internationale du président Condé n’est plus qu’un secret de polichinelle en témoigne l’absence d’un diplomate de haut rang en Guinée depuis sa prise du pouvoir par la bénédiction et l’appui du général Sékouba Konaté pour la simple et bonne raison qu’ils sont tous les deux malinkés et originaires de la Haute Guinée. L’ancienne Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a parcouru plusieurs fois le continent africain sans jamais mettre pieds en Guinée. La Directrice générale du FMI Christine Lagarde était récemment en Côte d’Ivoire mais n’a pas non plus daigné ne serait que faire une escale à Conakry. L’actuel patron de la diplomatie française Laurent Fabius a lui aussi séjourné à Abidjan et dans plusieurs autres capitales ouest-africaines mais bizarrement l’étape de Conakry a été absente de son agenda. Comme première étape de sa tournée africaine avant de se rendre au sommet de la francophonie en RDC, le numéro un français François Hollande a préféré s’afficher avec Macky Sall qu’avec le président Guinéen Alpha Condé malgré qu’ils soient tous les deux membres de l’international socialiste. Autant d’exemples qui prouvent l’isolement du néo-dictateur Guinéen Monsieur Condé.
S’agissant des retombées économiques résultants des nombreux déplacements du président Condé, le bilan est plutôt maigre voire inexistant. Lors de sa première visite à Paris, le président Alpha Condé n’est reparti qu’avec un petit chèque de cinq millions d’euros malgré le marathon qu’il a effectué. A titre de comparaison, le président ivoirien Alhassane Ouattara a quant à lui empoché cinq cent millions d’euros de la part de la France pour faire face aux besoins de premières nécessités de ses compatriotes soit 100 fois le montant obtenu par le président Guinéen. Le président Macky Sall avait lui obtenu un geste de près de cent soixante-dix millions d’euros lors de sa première visite à Paris.
Autant d’exemples qui confortent l’isolement sur la scène internationale d’Alpha Condé qui se demande à quel saint se vouer. Les manifestations récurrentes tous-azimuts à Conakry et à l’intérieur du pays contre la vie chère et contre la dictature du régime n’arrange pas non plus la tâche à Alpha Condé.
« Incapable d’organiser des élections législatives libres et transparentes par peur de les perdre, deux ans et demi après son arrivée à la commanderie, Alpha Condé veut bénéficier du soutien de la communauté internationale en inventant la présence de terroristes en Guinée. Mais pas n’importe où. Dans les montagnes du foutah Djallon. Ceci pour lui permettre d’indexer ses ennemis jurés les « peuhls » comme étant des terroristes afin de mieux les isoler sur la scène internationale et justifier le déploiement d’une armée en Moyenne Guinée » scrute Moussa Marah, Grand reporter de www.guinee58.com à Labé.
C’est dans ce sens qu’un article commandé a paru dans le journal communiste français « Marianne » moyennant le versement des billets de banques sonnants et trébuchants au correspondant de ce quotidien en Guinée. Dans l’un des passages de cet article, un chef de district mandingo affirme que les rebelles « Touaregs » ne sont pas à Kouremalé (Région savane de Haute Guinée) mais ces derniers seraient plutôt basés à Labé sans apporter la moindre preuve de ses dires. Comment un chef de district qui ne dispose d’aucun service de renseignements peut-il faire des telles allégations ? Pourquoi précisément à Labé mais pas sur une autre partie de notre territoire ? Le mensonge est tellement grotesque que la préfecture de Labé n’est pas frontalière avec le Mali. Que font dans ce cas, les services de sécurités Guinéens pour que des rebelles entrent dans notre territoire et traversent des centaines de kilomètres pour aller se réfugier dans une ville bien précise ? Que font depuis nos forces de défenses et de sécurités alors qu’elles sont au courant de la présence des rebelles sur notre territoire ? Voilà tant d’interrogations qui illustrent que l’objectif de cet article commandé est ailleurs.
Des telles pratiques sont connues. Il faut commander l’article sur un quotidien étranger en l’occurrence français pour donner plus de crédit à cette information venue de l’occident et donc susceptible d’être sérieuse. La ficelle est tellement grosse que l’article en question n’a été repris que par les sites d’informations Guinéens à la solde d’Alpha Condé. Aucun sérieux média Guinéen ou étranger n’a daigné l’a relayé autant dire que de gros doutes pèsent sur cette information. Pis, aucune preuve matérielle ne vient étayer les informations contenues dans ce papier qui n’est basé que sur des suppositions décousues de toute part.
Des vieilles méthodes qui ne font plus recettes
Décidemment le président Condé est en panne d’idées et de stratégies. Il patauge à tel point qu’il ne fait références qu’à des vieilles méthodes qui ne font plus recettes. L’attaque du 19 Juillet démolie en petit morceaux par les accusés, Alpha Condé se lance dans une autre aventure. Pour revenir à l’affaire du 19 Juillet, cette attaque est désormais remise en cause même par les inconditionnels de la mouvance présidentielle. Des pernonnalités de premier plan ont également émis des sérieuses reserves sur la véracité de cette attaque contre la résidence privée d'Alpha Condé. L’ancien président de la transition le général Sékouba Konaté a dans un premier temps qualifié cette attaque de simple montage avant d’enfoncer le clou sur notre micro en la qualifiant de faux procès qui n’honore pas notre pays (lien : http://guinee58.com/index.php/politique/34-politique-guinee-conakry/5615-info-exclusive--l-laffaire-du-19-juillet-est-un-faux-proces-qui-nhonore-pas-notre-pays-r-fustige-le-general-sekouba-konate ). Le président français François Hollande a également vilipendé ce procès qu’il qualifie de mascarade dont Alpha Condé est juge et partie à la fois. « L’affaire du 19 Juillet est un procès ordonné puis stoppé et repris par Alpha Condé dans lequel il est à la fois, procureur et président de la République » fustige le président Français François Hollande (lien :http://guinee58.com/index.php/politique/34-politique-guinee-conakry/5636-francois-hollande-parle-dalpha-conde-l-cest-un-dictateur-il-est-pire-que-bagbo-r ).
Pressé de toute part comme un citron, le plus burkinabé des Guinéens Alpha Condé ne manque pas d’idées. Pour sortir du bourbier politique Guinéen dans lequel il est empêtré, il faut inventer la présence des terroristes sur notre sol pour pouvoir réprimer « dans le sang » dans le fief de son adversaire numéro un Cellou Dalein Diallo. L’autre but d’Alpha Condé est d’avoir le soutien de la communauté internationale qui fait de la lutte contre le terrorisme son cheval de bataille. « Dans la tête d’Alpha Condé, en faisant croire aux grands de ce monde qu’il est confronté à une guérilla terroriste, il va bénéficier de leur soutien. Car dans ce cas les problèmes de CENI ou WayMark ou de nominations ethnocentristes ne seront que des épiphénomènes qu’il faudra mettre dans les terroirs » analysent plusieurs observateurs politiques Guinéens.
Alpha Condé n’est pas à son premier essai dans ce genre de pratiques. Cela nous rappelle malheureusement, la ruse qu’il a utilisée dans l’entre deux tours de la présidentielle où des empoisonnements imaginaires des militants du RPG avaient été montés de toute pièce pour justifier la chasse et la bastonnade de la communauté peuhle vivant en Haute Guinée ainsi que le pillage de leurs biens. Comme on ne change pas une méthode qui gagne, cette fois ci aussi il faut inventer la présence terroriste au Foutah pour justifier la répression dans le sang des habitants de cette région. « Mais qu’Alpha Condé et ses conseillers se réveillent de leur longue torpeur. La Guinée ne vit pas dans un vase clos, nous ne sommes pas non plus dans les années postindépendances où le régime de Sékou Touré pouvait inventer tout et n’importe quoi pour neutraliser ses adversaires politiques » mettent en garde des responsables politiques Guinéens.
Fidèle au traitement impartial de l’information, la rédaction de www.guinee58.com a pris contact avec le Ministre de la Sécurité Maramany Cissé pour recueillir sa réaction mais il nous a gentiment demandé de le rappeler plus tard. Nous avons réessayé de le joindre quelques heures après, il nous a dit qu’il n’était en mesure de nous répondre avec précisions sur ce sujet autant dire que ce gros montage embarrasse jusqu’au plus haut sommet de l’Etat Guinéen.
Affaire à suivre…
Frederic Haba et Hassane Sow, www.guinee58.com, Conakry
Article de “Marianne” http://m.marianne.net/Les-islamistes-du-Mali-se-planquent-en-Guinee_a226524.html
La lutte anti-terroriste comme moyen de soutien de la communauté internationale
L’isolement sur la scène internationale du président Condé n’est plus qu’un secret de polichinelle en témoigne l’absence d’un diplomate de haut rang en Guinée depuis sa prise du pouvoir par la bénédiction et l’appui du général Sékouba Konaté pour la simple et bonne raison qu’ils sont tous les deux malinkés et originaires de la Haute Guinée. L’ancienne Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a parcouru plusieurs fois le continent africain sans jamais mettre pieds en Guinée. La Directrice générale du FMI Christine Lagarde était récemment en Côte d’Ivoire mais n’a pas non plus daigné ne serait que faire une escale à Conakry. L’actuel patron de la diplomatie française Laurent Fabius a lui aussi séjourné à Abidjan et dans plusieurs autres capitales ouest-africaines mais bizarrement l’étape de Conakry a été absente de son agenda. Comme première étape de sa tournée africaine avant de se rendre au sommet de la francophonie en RDC, le numéro un français François Hollande a préféré s’afficher avec Macky Sall qu’avec le président Guinéen Alpha Condé malgré qu’ils soient tous les deux membres de l’international socialiste. Autant d’exemples qui prouvent l’isolement du néo-dictateur Guinéen Monsieur Condé.
S’agissant des retombées économiques résultants des nombreux déplacements du président Condé, le bilan est plutôt maigre voire inexistant. Lors de sa première visite à Paris, le président Alpha Condé n’est reparti qu’avec un petit chèque de cinq millions d’euros malgré le marathon qu’il a effectué. A titre de comparaison, le président ivoirien Alhassane Ouattara a quant à lui empoché cinq cent millions d’euros de la part de la France pour faire face aux besoins de premières nécessités de ses compatriotes soit 100 fois le montant obtenu par le président Guinéen. Le président Macky Sall avait lui obtenu un geste de près de cent soixante-dix millions d’euros lors de sa première visite à Paris.
Autant d’exemples qui confortent l’isolement sur la scène internationale d’Alpha Condé qui se demande à quel saint se vouer. Les manifestations récurrentes tous-azimuts à Conakry et à l’intérieur du pays contre la vie chère et contre la dictature du régime n’arrange pas non plus la tâche à Alpha Condé.
« Incapable d’organiser des élections législatives libres et transparentes par peur de les perdre, deux ans et demi après son arrivée à la commanderie, Alpha Condé veut bénéficier du soutien de la communauté internationale en inventant la présence de terroristes en Guinée. Mais pas n’importe où. Dans les montagnes du foutah Djallon. Ceci pour lui permettre d’indexer ses ennemis jurés les « peuhls » comme étant des terroristes afin de mieux les isoler sur la scène internationale et justifier le déploiement d’une armée en Moyenne Guinée » scrute Moussa Marah, Grand reporter de www.guinee58.com à Labé.
C’est dans ce sens qu’un article commandé a paru dans le journal communiste français « Marianne » moyennant le versement des billets de banques sonnants et trébuchants au correspondant de ce quotidien en Guinée. Dans l’un des passages de cet article, un chef de district mandingo affirme que les rebelles « Touaregs » ne sont pas à Kouremalé (Région savane de Haute Guinée) mais ces derniers seraient plutôt basés à Labé sans apporter la moindre preuve de ses dires. Comment un chef de district qui ne dispose d’aucun service de renseignements peut-il faire des telles allégations ? Pourquoi précisément à Labé mais pas sur une autre partie de notre territoire ? Le mensonge est tellement grotesque que la préfecture de Labé n’est pas frontalière avec le Mali. Que font dans ce cas, les services de sécurités Guinéens pour que des rebelles entrent dans notre territoire et traversent des centaines de kilomètres pour aller se réfugier dans une ville bien précise ? Que font depuis nos forces de défenses et de sécurités alors qu’elles sont au courant de la présence des rebelles sur notre territoire ? Voilà tant d’interrogations qui illustrent que l’objectif de cet article commandé est ailleurs.
Des telles pratiques sont connues. Il faut commander l’article sur un quotidien étranger en l’occurrence français pour donner plus de crédit à cette information venue de l’occident et donc susceptible d’être sérieuse. La ficelle est tellement grosse que l’article en question n’a été repris que par les sites d’informations Guinéens à la solde d’Alpha Condé. Aucun sérieux média Guinéen ou étranger n’a daigné l’a relayé autant dire que de gros doutes pèsent sur cette information. Pis, aucune preuve matérielle ne vient étayer les informations contenues dans ce papier qui n’est basé que sur des suppositions décousues de toute part.
Des vieilles méthodes qui ne font plus recettes
Décidemment le président Condé est en panne d’idées et de stratégies. Il patauge à tel point qu’il ne fait références qu’à des vieilles méthodes qui ne font plus recettes. L’attaque du 19 Juillet démolie en petit morceaux par les accusés, Alpha Condé se lance dans une autre aventure. Pour revenir à l’affaire du 19 Juillet, cette attaque est désormais remise en cause même par les inconditionnels de la mouvance présidentielle. Des pernonnalités de premier plan ont également émis des sérieuses reserves sur la véracité de cette attaque contre la résidence privée d'Alpha Condé. L’ancien président de la transition le général Sékouba Konaté a dans un premier temps qualifié cette attaque de simple montage avant d’enfoncer le clou sur notre micro en la qualifiant de faux procès qui n’honore pas notre pays (lien : http://guinee58.com/index.php/politique/34-politique-guinee-conakry/5615-info-exclusive--l-laffaire-du-19-juillet-est-un-faux-proces-qui-nhonore-pas-notre-pays-r-fustige-le-general-sekouba-konate ). Le président français François Hollande a également vilipendé ce procès qu’il qualifie de mascarade dont Alpha Condé est juge et partie à la fois. « L’affaire du 19 Juillet est un procès ordonné puis stoppé et repris par Alpha Condé dans lequel il est à la fois, procureur et président de la République » fustige le président Français François Hollande (lien :http://guinee58.com/index.php/politique/34-politique-guinee-conakry/5636-francois-hollande-parle-dalpha-conde-l-cest-un-dictateur-il-est-pire-que-bagbo-r ).
Pressé de toute part comme un citron, le plus burkinabé des Guinéens Alpha Condé ne manque pas d’idées. Pour sortir du bourbier politique Guinéen dans lequel il est empêtré, il faut inventer la présence des terroristes sur notre sol pour pouvoir réprimer « dans le sang » dans le fief de son adversaire numéro un Cellou Dalein Diallo. L’autre but d’Alpha Condé est d’avoir le soutien de la communauté internationale qui fait de la lutte contre le terrorisme son cheval de bataille. « Dans la tête d’Alpha Condé, en faisant croire aux grands de ce monde qu’il est confronté à une guérilla terroriste, il va bénéficier de leur soutien. Car dans ce cas les problèmes de CENI ou WayMark ou de nominations ethnocentristes ne seront que des épiphénomènes qu’il faudra mettre dans les terroirs » analysent plusieurs observateurs politiques Guinéens.
Alpha Condé n’est pas à son premier essai dans ce genre de pratiques. Cela nous rappelle malheureusement, la ruse qu’il a utilisée dans l’entre deux tours de la présidentielle où des empoisonnements imaginaires des militants du RPG avaient été montés de toute pièce pour justifier la chasse et la bastonnade de la communauté peuhle vivant en Haute Guinée ainsi que le pillage de leurs biens. Comme on ne change pas une méthode qui gagne, cette fois ci aussi il faut inventer la présence terroriste au Foutah pour justifier la répression dans le sang des habitants de cette région. « Mais qu’Alpha Condé et ses conseillers se réveillent de leur longue torpeur. La Guinée ne vit pas dans un vase clos, nous ne sommes pas non plus dans les années postindépendances où le régime de Sékou Touré pouvait inventer tout et n’importe quoi pour neutraliser ses adversaires politiques » mettent en garde des responsables politiques Guinéens.
Fidèle au traitement impartial de l’information, la rédaction de www.guinee58.com a pris contact avec le Ministre de la Sécurité Maramany Cissé pour recueillir sa réaction mais il nous a gentiment demandé de le rappeler plus tard. Nous avons réessayé de le joindre quelques heures après, il nous a dit qu’il n’était en mesure de nous répondre avec précisions sur ce sujet autant dire que ce gros montage embarrasse jusqu’au plus haut sommet de l’Etat Guinéen.
Affaire à suivre…
Frederic Haba et Hassane Sow, www.guinee58.com, Conakry
Article de “Marianne” http://m.marianne.net/Les-islamistes-du-Mali-se-planquent-en-Guinee_a226524.html