Le 3 février 2025, le Ministère de la Santé du Tchad, à travers l'Unité de Gestion des Projets (UGP), a ouvert un atelier consacré à la mise en œuvre de la subvention du Fonds Mondial pour lutter contre le paludisme, la tuberculose et le VIH/SIDA. Cet événement a eu lieu dans un hôtel de la place, visant une gestion efficace et efficiente de cette subvention.
L'objectif principal de cet atelier est de permettre aux acteurs impliqués, notamment les délégués sanitaires, de :
- S'approprier les grands traits des subventions GC7.
- Comprendre les plans stratégiques nationaux.
- Harmoniser la compréhension des modalités de mise en œuvre des activités.
Suite au processus d'élaboration de la note conceptuelle, le Ministère de la Santé Publique a été sélectionné comme récipiendaire principal des subventions pour la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le VIH/SIDA, ainsi que pour le renforcement du système de santé dans le cadre de la subvention 7 (GC7).
Lors de l'ouverture de l'atelier, le Ministre de la Santé Publique, Dr. Abdelmadjid Abderahim, a souligné que cette réunion s'inscrit dans la vision stratégique de l'élimination des trois maladies à l'horizon 2030. Il a annoncé le lancement de la mise en œuvre de la subvention accordée par le Fonds Mondial, précisant que celle-ci ne se limite pas à la lutte contre les maladies, mais inclut également le renforcement du système de santé.
Le ministre a annoncé que la subvention est destinée à la période 2025 - 2027, pour un montant de 144 856 157 euros (environ 95 milliards de francs CFA). Dans un souci de justice sociale, le gouvernement tchadien a également décidé d'adopter des mesures législatives et réglementaires pour garantir la gratuité des produits et services de santé liés à la lutte contre ces maladies.
Dr. Abderahim a instruit les délégués provinciaux et les coordonnateurs gestionnaires de la subvention à mettre en place un mécanisme efficace pour assurer la mise en œuvre et la bonne gestion de la subvention, afin que les bénéficiaires puissent accéder aux soins appropriés.
Le ministre a également rappelé qu'en plus de l'appui du Fonds Mondial, il existe une contrepartie de l'État, assurant que le Tchad honore son engagement envers la lutte contre ces maladies.