Khartoum - Le Soudan a nié vendredi les conclusions d'un rapport de l'ONU selon lesquelles ses forces de sécurité ont commis des "violations des droits de l'homme" en ouvrant le feu contre des déplacés d'un camp du Darfour en août, tuant 33
personnes.
"Nous nions ces faits", a déclaré à l'AFP Ali al-Sadiq, porte-parole de la diplomatie soudanaise, en réaction au rapport de la commission d'enquête conjointe du Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme et de la mission de maintien de la paix de
l'Union africaine et de l'ONU au Darfour (Minuad).
Le rapport a établi que les forces de sécurité soudanaises "avaient fait usage de la force d'une manière non nécessaire, disproportionnée" et ainsi commis des "violations des droits de l'homme" en ouvrant le feu sur des civils du camp de déplacés de Kalma, au Darfour-Sud, le 25 août.
Les forces de sécurité avaient des preuves selon lesquelles des armes étaient stockées dans le camp, "lorsque ces informations sont devenues très fiables la décision a été prise d'aller (les) chercher", a précisé M. Sadiq.
Les autorités soudanaises considèrent Kalma, camp où vivent de nombreux représentants de groupes rebelles, comme un foyer du crime.
Le rapport conjoint ONU-Minuad survient au moment où le gouvernement soudanais attend la décision de juges de la Cour pénale internationale (CPI) sur un éventuel mandat d'arrêt à l'encontre du président Omar el-Béchir, accusé de génocide, crimes de
guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.
Le conflit au Darfour, où s'affrontent depuis 2003 forces gouvernementales appuyées par des milices arabes et une myriade de mouvements rebelles, a fait jusqu'à 300.000 morts, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum.
personnes.
"Nous nions ces faits", a déclaré à l'AFP Ali al-Sadiq, porte-parole de la diplomatie soudanaise, en réaction au rapport de la commission d'enquête conjointe du Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme et de la mission de maintien de la paix de
l'Union africaine et de l'ONU au Darfour (Minuad).
Le rapport a établi que les forces de sécurité soudanaises "avaient fait usage de la force d'une manière non nécessaire, disproportionnée" et ainsi commis des "violations des droits de l'homme" en ouvrant le feu sur des civils du camp de déplacés de Kalma, au Darfour-Sud, le 25 août.
Les forces de sécurité avaient des preuves selon lesquelles des armes étaient stockées dans le camp, "lorsque ces informations sont devenues très fiables la décision a été prise d'aller (les) chercher", a précisé M. Sadiq.
Les autorités soudanaises considèrent Kalma, camp où vivent de nombreux représentants de groupes rebelles, comme un foyer du crime.
Le rapport conjoint ONU-Minuad survient au moment où le gouvernement soudanais attend la décision de juges de la Cour pénale internationale (CPI) sur un éventuel mandat d'arrêt à l'encontre du président Omar el-Béchir, accusé de génocide, crimes de
guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.
Le conflit au Darfour, où s'affrontent depuis 2003 forces gouvernementales appuyées par des milices arabes et une myriade de mouvements rebelles, a fait jusqu'à 300.000 morts, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum.