KHARTOUM, AFP - Le Soudan a nié mardi tout lien avec une offensive armée des rebelles au Tchad et affirmé être engagé par l'accord sur une réconciliation conclu avec ce pays voisin.
"Ce qui se passe actuellement au Tchad concerne l'armée tchadienne et les rebelles tchadiens. Le Soudan n'a aucun lien avec ça", a déclaré à l'AFP le porte-parole officiel des forces armées soudanaises, Osmane al-Aghbash.
"Nous sommes toujours liés par l'accord de Doha et à tout autre accord visant à la stabilité" entre les deux pays, a souligné le ministère des Affaires étrangères soudanais dans un communiqué publié ensuite à Khartoum.
"Nous avons signé un accord mais nous savons que d'autres parties ne veulent pas que le Tchad et le Soudan parviennent à la stabilité et la normalisation. Ces parties utilisent les tensions à la frontière pour créer des problèmes", a-t-il ajouté, sans identifier ces "parties".
Selon le porte-parole du gouvernement tchadien, des rebelles tchadiens à bord de "plusieurs centaines de véhicules" sont entrés lundi dans l'est du Tchad en provenance du Soudan et sont "à environ 100 km à l'est de Goz Beïda".
"Alors que l'encre de l'accord de Doha n'a même pas séché, le régime de Khartoum vient de lancer plusieurs colonnes armées contre notre pays", a affirmé ce porte-parole.
Le Soudan et le Tchad, qui s'accusent mutuellement de soutenir la rébellion de leur voisin, ont signé dimanche à Doha, au Qatar, un accord en vue d'une une réconciliation.
Il prévoit de mettre en application d'anciennes ententes sur le contrôle des frontières pour empêcher les infiltrations de rebelles tchadiens venant du Soudan et de rebelles soudanais venant du Tchad.
Les autorités soudanaises ont affirmé la semaine dernière que le Mouvement pour la Justice et l'Egalité (JEM), le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour, rassemblaient ses forces en sol tchadien près de la frontière.
Le Soudan accuse le Tchad de soutenir cette rébellion qui avait lancé en mai 2008 une offensive sur Omdurman, la ville jumelle de Khartoum.
"Ce qui se passe actuellement au Tchad concerne l'armée tchadienne et les rebelles tchadiens. Le Soudan n'a aucun lien avec ça", a déclaré à l'AFP le porte-parole officiel des forces armées soudanaises, Osmane al-Aghbash.
"Nous sommes toujours liés par l'accord de Doha et à tout autre accord visant à la stabilité" entre les deux pays, a souligné le ministère des Affaires étrangères soudanais dans un communiqué publié ensuite à Khartoum.
"Nous avons signé un accord mais nous savons que d'autres parties ne veulent pas que le Tchad et le Soudan parviennent à la stabilité et la normalisation. Ces parties utilisent les tensions à la frontière pour créer des problèmes", a-t-il ajouté, sans identifier ces "parties".
Selon le porte-parole du gouvernement tchadien, des rebelles tchadiens à bord de "plusieurs centaines de véhicules" sont entrés lundi dans l'est du Tchad en provenance du Soudan et sont "à environ 100 km à l'est de Goz Beïda".
"Alors que l'encre de l'accord de Doha n'a même pas séché, le régime de Khartoum vient de lancer plusieurs colonnes armées contre notre pays", a affirmé ce porte-parole.
Le Soudan et le Tchad, qui s'accusent mutuellement de soutenir la rébellion de leur voisin, ont signé dimanche à Doha, au Qatar, un accord en vue d'une une réconciliation.
Il prévoit de mettre en application d'anciennes ententes sur le contrôle des frontières pour empêcher les infiltrations de rebelles tchadiens venant du Soudan et de rebelles soudanais venant du Tchad.
Les autorités soudanaises ont affirmé la semaine dernière que le Mouvement pour la Justice et l'Egalité (JEM), le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour, rassemblaient ses forces en sol tchadien près de la frontière.
Le Soudan accuse le Tchad de soutenir cette rébellion qui avait lancé en mai 2008 une offensive sur Omdurman, la ville jumelle de Khartoum.