Deux autres accusés le lieutenant-colonel Anatole Nsengiyumba, et le major Aloys Ntabakuze, ont été aussi condamné à la même peine pour "génocide, crimes de guerre contre l'humanité et crimes de guerre".
Le tribunal les a toutefois "acquittés" du crime d'"entente en vue de commettre un génocide" avant le 7 avril 1994.
Un quatrième accusé, le brigadier général Gratien Kabiligi, a été acquitté.
"La justice a été rendue. Nous sommes satisfaits", a réagi Aloys Mutabingwa, représentant du gouvernement rwandais auprés du TPIR.
Le colonel Théoneste Bagasora, ancien chef de cabinet au ministère de la défense à l'époque, avait été présenté comme le cerveau du génocide et des massacres par le parquet dès le début du procès en 2002.
La chambre a considéré que M. Bagosora dirigeait dès facto l'armée rwandaise après l'attentat contre le 6 avril 1994 contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana.
Le tribunal a aussi conclu à sa responsabilité dans l'assassinat du premier ministre Agathe Uwilingiyimana, considérée comme trop modérée.
M. Bagasora qui clame son innocence, a toujours refusé de qualifier de génocide les événements de 1994.
AFP
sadam
Le tribunal les a toutefois "acquittés" du crime d'"entente en vue de commettre un génocide" avant le 7 avril 1994.
Un quatrième accusé, le brigadier général Gratien Kabiligi, a été acquitté.
"La justice a été rendue. Nous sommes satisfaits", a réagi Aloys Mutabingwa, représentant du gouvernement rwandais auprés du TPIR.
Le colonel Théoneste Bagasora, ancien chef de cabinet au ministère de la défense à l'époque, avait été présenté comme le cerveau du génocide et des massacres par le parquet dès le début du procès en 2002.
La chambre a considéré que M. Bagosora dirigeait dès facto l'armée rwandaise après l'attentat contre le 6 avril 1994 contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana.
Le tribunal a aussi conclu à sa responsabilité dans l'assassinat du premier ministre Agathe Uwilingiyimana, considérée comme trop modérée.
M. Bagasora qui clame son innocence, a toujours refusé de qualifier de génocide les événements de 1994.
AFP
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