Le fameux MAEC ou Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP), une institution qui contient en son sein un programme « accepté volontairement et d’un commun accord » par les Etats membres de l’Union Africaine en 2003. Notre pays a adhéré « volontairement » à cette institution et procédé à son lancement officiel le 22 Aout 2013.La question est de savoir si ce mécanisme permettra à notre pays de sortir de la gangrène dans laquelle il est plongé jusqu’au cou ?
Le programme du MAEP se donne pour objectif principal de procéder à l’évaluation de quatre domaines précis : la gouvernance politique, la gouvernance économique, la gouvernance des entreprises et le développement socioéconomique. C’est une ambition louable, mais nous disons si cela est-il nécessaire pour changer les pratiques profondément ancrées dans les méthodes de gestion de nos pays ? Quels que soient les balises, les mécanismes, les projets de loi, les forums, séminaires et autres voies pour solutionner les problèmes de la mauvaise gouvernance, la volonté politique est un facteur et catalyseur important pour amorcer une nouvelle approche dans la gouvernance.
On peut faire des lois, crée des structures, adhéré à des mécanismes internationaux ou régionaux, faire des beaux discours, etc., personne ne pourra élaborer une gouvernance modèle dans la volonté de l’exécutif. Pour le cas de notre pays, la corruption, les détournements de deniers publics, le respect des droits de l’homme et des libertés font tache d’huile à la crédibilité de notre pays. À chaque fois qu’on mentionne le nom du Tchad sur les chaines de télévision, les radios et journaux internationaux, notre cœur bat la chamade, car appréhendant fort que les nouvelles ne seront pas réjouissantes : corruptions, détournements, mouvements militaires, arrestations de journalistes, classement sur la liste des pays les plus corrompus au monde, etc., cela ne nous n’honore pas, sauf ceux qui volent nos deniers publics et se complaisent dans la corruption.
Nous en avons assez des classements peu flatteurs pour notre pays. Nous sommes révoltés contre le « bal des détourneurs et corrupteurs » qui n’en fini pas. Doit-on adhérer à un mécanisme pour combattre la corruption, les détournements des deniers publics, les violations des droits de l’homme et des libertés ? Doit-on se baser sur un mécanisme pour arrêter et mettre hors d’état de nuire tous ces prédateurs qui agissent à visage découvert ? En toute franchise, le MAEP accouchera d’une souris et laissera l’opportunité aux fossoyeurs de notre économie et de la démocratie de dormir tranquillement sur les deux oreilles, prêts à rééditer leur exploit mafieux. Que coûtera-t-il au Tchad de se cacher derrière l’écran d’un mécanisme pour résoudre les problèmes liés à la gouvernance politique, à la gouvernance économique, à la gouvernance des entreprises et au développement socio-économique ? Ceux qui volent, qui violent les lois de la république, ceux qui versent dans la corruption, etc., sont ceux-là même qui occupent des hautes responsabilités en abusant de la confiance placée en eux.
Le programme du MAEP se donne pour objectif principal de procéder à l’évaluation de quatre domaines précis : la gouvernance politique, la gouvernance économique, la gouvernance des entreprises et le développement socioéconomique. C’est une ambition louable, mais nous disons si cela est-il nécessaire pour changer les pratiques profondément ancrées dans les méthodes de gestion de nos pays ? Quels que soient les balises, les mécanismes, les projets de loi, les forums, séminaires et autres voies pour solutionner les problèmes de la mauvaise gouvernance, la volonté politique est un facteur et catalyseur important pour amorcer une nouvelle approche dans la gouvernance.
On peut faire des lois, crée des structures, adhéré à des mécanismes internationaux ou régionaux, faire des beaux discours, etc., personne ne pourra élaborer une gouvernance modèle dans la volonté de l’exécutif. Pour le cas de notre pays, la corruption, les détournements de deniers publics, le respect des droits de l’homme et des libertés font tache d’huile à la crédibilité de notre pays. À chaque fois qu’on mentionne le nom du Tchad sur les chaines de télévision, les radios et journaux internationaux, notre cœur bat la chamade, car appréhendant fort que les nouvelles ne seront pas réjouissantes : corruptions, détournements, mouvements militaires, arrestations de journalistes, classement sur la liste des pays les plus corrompus au monde, etc., cela ne nous n’honore pas, sauf ceux qui volent nos deniers publics et se complaisent dans la corruption.
Nous en avons assez des classements peu flatteurs pour notre pays. Nous sommes révoltés contre le « bal des détourneurs et corrupteurs » qui n’en fini pas. Doit-on adhérer à un mécanisme pour combattre la corruption, les détournements des deniers publics, les violations des droits de l’homme et des libertés ? Doit-on se baser sur un mécanisme pour arrêter et mettre hors d’état de nuire tous ces prédateurs qui agissent à visage découvert ? En toute franchise, le MAEP accouchera d’une souris et laissera l’opportunité aux fossoyeurs de notre économie et de la démocratie de dormir tranquillement sur les deux oreilles, prêts à rééditer leur exploit mafieux. Que coûtera-t-il au Tchad de se cacher derrière l’écran d’un mécanisme pour résoudre les problèmes liés à la gouvernance politique, à la gouvernance économique, à la gouvernance des entreprises et au développement socio-économique ? Ceux qui volent, qui violent les lois de la république, ceux qui versent dans la corruption, etc., sont ceux-là même qui occupent des hautes responsabilités en abusant de la confiance placée en eux.
Comment comprendre et accepter qu’un fonctionnaire travaillant depuis 15,20, ou 30 ans ne puissent même pas avoir sa propre maison, une voiture et une vie décente alors que le parvenu, propulser au grand jour par le biais du « griotisme » et du clientélisme politique affiche une richesse ostentatoire qui dénote le fossé entre les citoyens honnîtes qui ne vivent que des fruits de leur front et ceux qui phagocytent, siphonnent, détournent, volent, corrompent. Pourquoi ne pas demander à ceux qui construisent des villas, achètent des grosses cylindrées, célèbrent mariage sur mariage, organisent des fêtent grandioses, voyagent souvent pour des repos bien « mérités » dans des pays de leur rêve où ils se prélassent sur des « transats » devant des plages ou des piscines des hôtels de haut standing ? Pourquoi ne pas vérifier les avoirs de tous les responsables avant leur prise de fonction et après leur « service » rendu à la nation ? Pourquoi ne pas obligés les prédateurs de deniers publics de payer tout ce qui a été volé au peuple Tchadien ? Pourquoi reprendre tous ceux qui volent et partent en exil pour revenir occuper des postes ? C’est en punissant sévèrement tous les corrupteurs, détourneurs des deniers publics, les violeurs des droits de l’homme et des libertés qu’on parviendra à l’excellence et effacer le nom de notre pays des listes de la honte et du dénigrement.
Il nous faut une véritable volonté politique pour ériger une meilleure gouvernance sans nous en référer à des mécanismes qui engrangeraient temps, ressources humaines et financières. Il faut faire sortir sur la voie publique tous les voleurs, tous les corrupteurs et tous ceux qui foulent aux pieds les droits fondamentaux de l’homme. On nous doit mener une véritable lutte contre l’impunité, l’injustice et le clientélisme. Tous les citoyens doivent être égaux devant la loi, personne ne sera au-dessus de la Loi, et c’est ainsi qu’on construira un pays respectable et respecté. Que coûterait-t-il à l’état de faire sortir du placard les « rongeurs de la république ! » qui grugent la confiance placée en eux, volant, pillant, détournant et corrompant comme un veritable tsunami déferlant sur nos finances et la crédibilité du pays. Notre MAEP à nous, c’est de coincer tous les bandits en cravate et les obliger à rembourser, leur coller des sévères peines d’emprisonnement et les contraindre (non, ces prédateurs voraces pourraient détournés les objets de valeur !).Faut les frapper durement aux doigts.
Abbas Kayangar