Dans le conflit qui oppose le Tchad et le Soudan par rébellions interposées, l'enjeu pétrolier est déterminant, au plan régional comme au plan international. Ces deux pays possèdent des grandes réserves en hydrocarbures potentiellement importantes à l’échelle mondiale. Leurs exportations passent notamment par les oléoducs, orientés l'un vers le golfe de Guinée en passant par le Cameroun, l'autre en direction de la mer Rouge.
Le Tchad est limité à l’Est par le soudan, est producteur depuis 2003. Ces deux pays présentent une même structure géologique et des paramètres pétrophysiques identiques (réservoirs carbonatés). Les réserves des hydrocarbures du Tchad et celles du Soudan sont interconnectées les unes aux autres par des failles et des chenaux en tresse et en méandre.
Parmi les connecteurs importants on trouve une faille Nord-Est, Sud-Ouest de pendage Nord-Sud d’environ 30°. Elle traverse les réservoirs soudanaises 1, 2, 3, 4, 5 (Darfour, Bahr Elgazal, Warab, Jongleï, Ndo) en passant par les réservoirs Pétroliers Tchadiens (Salamat, Guéra, Sahr…).
Cette faille joue un rôle très important sur le système de drainage-migration des hydrocarbures de bassin soudanais vers les réservoirs pétroliers tchadiens.
Les réservoirs soudanais sont tous connectés par des chenaux, qui ont favorisé un grand réservoir estimé à 220 millions de tonnes soit 1.571 milliards de baril de pétrole en réserve. (Origine Oil In Place).
De même, au Tchad plusieurs réserves des hydrocarbures (Salamat-Guéra, Oudadaï-Biltine-Batha-Guéra Kaném-Lac Tchad Bultine-Iriba) sont hautement liées par des failles et des chenaux. D’après notre étude le Tchad possède des réserves des hydrocarbures estimées entre 380 à 400 millions de Tonne soit 2.85 milliards de baril, c’est une estimation prévisionnelle d’une production journalière de 1.7 million de baril/jour qui s’étend dans 47 ans. Le pétrole du Tchad possède un très bon caractéristique pétrophysique dans l’ensemble des réservoirs : c’est une huile légère en degrés API° (American Petroleum Institute).
Il serait souhaitable d’appliquer des techniques d’exploration sismique de 3D et 3D haute résolution (HR) et des lignes sismiques Profils vertical sismiques (VSP).
D’effectuer des forages horizontaux, en utilisant la technique Under Balanced pour éviter les inondations d’eau (water conning, water flooding) et avoir une excellente optimisation de production.
Connecter certains réservoirs en utilisant la méthode de fracturation hydraulique et /ou une fracturation nucléaire à fin d’augmenter l’index de productivité.
Pour de raison de confidentialité je ne saurais en mesure de donner les coordonnées géodésiques en UTM, ni certaines techniques d’exploitation pour les réserves à l’Est du Tchad.
Les enjeux Géopolitiques du conflit:
Les deux pays possèdent en commun un rayon d’investigation de 700 km, qui lie les réservoirs Tchado-soudanais.
Cette zone est devenue une région de conflit et d’insécurité sans fin entre le Tchad et le Soudan. Ce conflit est provoqué volontairement par l’Etat Soudanais pour empêcher tous développement des champs pétroliers à l’est du Tchad.
En outre tous les réservoirs pétroliers du soudan de bloc n°01 au 04 connaissent d’énormes problèmes d’exploitation malgré les différentes techniques de récupérations assistées utilisées:
• La pression du gisement en déplétion,
• Inondation de réservoir venue d’eau phénomène de Water Conning
• Migration des hydrocarbures vers les réservoirs tchadiens par la grande faille et des chenaux.
• Un fort WOR (Water Oil Ratio) supérieure à la normale.
De ce fait, le soudan perdra 2/3 de sa production annuelle dans l’avenir proche.
Par contre le Tchad sera l’un de 7 pays producteurs des hydrocarbures à l’échelle mondiale, par la croissance des hydrocarbures dans ces réservoirs due aux migrations, qui pourraient avoir un bon maintient de pression des gisements sauf quelques réservoirs qui auraient une venue d’eau (water conning). Mais on pourra appliquer le système d’injection par intermittence gaz-eau pour un maintient de pression quasi constant.
Cet état de lieu montre que la situation énergétique actuelle du soudan est préoccupante. Les autorités soudanaises ont investi des millions de dollar US pour effectuer de prospections sismiques de très hautes résolutions 3D, 4D (wide Azimuth). Des lignes sismiques VSP (profil sismique vertical) donnent une haute résolution latérale et caller avec celles des données de 3D haute résolution.
Ces techniques leur ont permis de caractériser leurs réservoirs pétroliers, d’estimer et prévoir (forecasting) les réserves d’hydrocarbure en place ainsi que leur mode de drainage. Et leur index de productivité.
Ces résultats ont confirmé par la modélisation numérique et tomographique les réserves du soudan ainsi que celles du Tchad dans un rayon d’investigation de 700 km à l’intérieur des frontières tchadiennes.
Les décisions envisagées par les autorités soudanaises :
Le Tchad devient dans l’avenir un danger en énergie pour le soudan. La migration des réserves soudanais vers le Tchad, la forte déplétion de pression des tous leurs réservoirs excepter celle de jobba (sud soudan), l’existence d’une importante réserve du pétrole au Tchad, vont contrer le développement du soudan.
De ce fait, la seule solution aux yeux des autorités soudanaises est de créer une instabilité sans fin au Tchad.
Le 06 février 2003, une réunion très confidentielle présidée par Oumar El Béchir et Ali Osman Taha , les deux hommes forts du Soudan composé d’une équipe très restreinte avaient pris la décision de :
• Renverser le président Idriss Deby, par les rebelles tchadiens et quelques mercenaires soudanais spécialistes de renseignement, infiltrer à N’djaména et au Kousseri (Cameroun) comme des chanteurs soudanais, des restaurateurs…
• Réactiver la milice Djandjawid les« cavaliers du diable » dirigée par Mr Ali Kosheib financée, entraînée et équipée par l’état soudanais, pratique une politique de terre brûlée : les villages sont bombardés, brûlés, rasés, les troupeaux décimés, les populations chassées et tuées, les femmes violées et/ou enlevées.et déplacer la population du Darfour par masse vers le Tchad dans un rayon de 700 km, Afin d’effectuer aisément l’exploration dans cette région. L’état soudanais a investi 5 milliards de dollars ; confié en grande partie à une société Chinoise China National Petroleum Corporation (CNPC).
Par ailleurs, le 15 décembre 2008, les soudanais ont négocié avec les rebelles tchadiens, pour que les hydrocarbures qui seront exploitées à l’est du Tchad, pourront acheminées (rattaché) par le pipeline soudanais, pour contrôler la production et mettre la mains mise sur le Tchad.
Le Tchad sera une région du soudan, et l’Etat soudanais décidera de placer et chasser le régime tchadien qu’il voudra et d’empêcher toute exploitation à l’est du Tchad pour de raison purement stratégique.
Le 14 novembre 2008, Le Soudan a acheté 12 avions chasseurs MIG 29, des chars T-75, des missiles sol Air et 50 hélicoptères MI24 et une installation d’une usine de montage des armes au soudan confirmé par le ministre soudanais de la défense Mr Abdel Rahim Mohammed Hissein devant des journalistes lors de sa visite à Moscou. Ces armes se trouvent actuellement à la base aérienne de Wadi-Seidna prés de Khartoum. Certaines de ces armes sont livrées aux rebelles tchadiens.
Les priorités du cabinet du président soudanais Oumar El Béchir est très remarquables. Quiconque aurait remonté le temps aurait pu croire être revenu à l’époque de l’ex-président soudanais Djafar El nimery c’est une politique tracée pour tous les régimes futurs au soudan. Le soudan son objectif final déstabilisé et empêcher l’exploitation du pétrole Tchadien.
Le Tchad est limité à l’Est par le soudan, est producteur depuis 2003. Ces deux pays présentent une même structure géologique et des paramètres pétrophysiques identiques (réservoirs carbonatés). Les réserves des hydrocarbures du Tchad et celles du Soudan sont interconnectées les unes aux autres par des failles et des chenaux en tresse et en méandre.
Parmi les connecteurs importants on trouve une faille Nord-Est, Sud-Ouest de pendage Nord-Sud d’environ 30°. Elle traverse les réservoirs soudanaises 1, 2, 3, 4, 5 (Darfour, Bahr Elgazal, Warab, Jongleï, Ndo) en passant par les réservoirs Pétroliers Tchadiens (Salamat, Guéra, Sahr…).
Cette faille joue un rôle très important sur le système de drainage-migration des hydrocarbures de bassin soudanais vers les réservoirs pétroliers tchadiens.
Les réservoirs soudanais sont tous connectés par des chenaux, qui ont favorisé un grand réservoir estimé à 220 millions de tonnes soit 1.571 milliards de baril de pétrole en réserve. (Origine Oil In Place).
De même, au Tchad plusieurs réserves des hydrocarbures (Salamat-Guéra, Oudadaï-Biltine-Batha-Guéra Kaném-Lac Tchad Bultine-Iriba) sont hautement liées par des failles et des chenaux. D’après notre étude le Tchad possède des réserves des hydrocarbures estimées entre 380 à 400 millions de Tonne soit 2.85 milliards de baril, c’est une estimation prévisionnelle d’une production journalière de 1.7 million de baril/jour qui s’étend dans 47 ans. Le pétrole du Tchad possède un très bon caractéristique pétrophysique dans l’ensemble des réservoirs : c’est une huile légère en degrés API° (American Petroleum Institute).
Il serait souhaitable d’appliquer des techniques d’exploration sismique de 3D et 3D haute résolution (HR) et des lignes sismiques Profils vertical sismiques (VSP).
D’effectuer des forages horizontaux, en utilisant la technique Under Balanced pour éviter les inondations d’eau (water conning, water flooding) et avoir une excellente optimisation de production.
Connecter certains réservoirs en utilisant la méthode de fracturation hydraulique et /ou une fracturation nucléaire à fin d’augmenter l’index de productivité.
Pour de raison de confidentialité je ne saurais en mesure de donner les coordonnées géodésiques en UTM, ni certaines techniques d’exploitation pour les réserves à l’Est du Tchad.
Les enjeux Géopolitiques du conflit:
Les deux pays possèdent en commun un rayon d’investigation de 700 km, qui lie les réservoirs Tchado-soudanais.
Cette zone est devenue une région de conflit et d’insécurité sans fin entre le Tchad et le Soudan. Ce conflit est provoqué volontairement par l’Etat Soudanais pour empêcher tous développement des champs pétroliers à l’est du Tchad.
En outre tous les réservoirs pétroliers du soudan de bloc n°01 au 04 connaissent d’énormes problèmes d’exploitation malgré les différentes techniques de récupérations assistées utilisées:
• La pression du gisement en déplétion,
• Inondation de réservoir venue d’eau phénomène de Water Conning
• Migration des hydrocarbures vers les réservoirs tchadiens par la grande faille et des chenaux.
• Un fort WOR (Water Oil Ratio) supérieure à la normale.
De ce fait, le soudan perdra 2/3 de sa production annuelle dans l’avenir proche.
Par contre le Tchad sera l’un de 7 pays producteurs des hydrocarbures à l’échelle mondiale, par la croissance des hydrocarbures dans ces réservoirs due aux migrations, qui pourraient avoir un bon maintient de pression des gisements sauf quelques réservoirs qui auraient une venue d’eau (water conning). Mais on pourra appliquer le système d’injection par intermittence gaz-eau pour un maintient de pression quasi constant.
Cet état de lieu montre que la situation énergétique actuelle du soudan est préoccupante. Les autorités soudanaises ont investi des millions de dollar US pour effectuer de prospections sismiques de très hautes résolutions 3D, 4D (wide Azimuth). Des lignes sismiques VSP (profil sismique vertical) donnent une haute résolution latérale et caller avec celles des données de 3D haute résolution.
Ces techniques leur ont permis de caractériser leurs réservoirs pétroliers, d’estimer et prévoir (forecasting) les réserves d’hydrocarbure en place ainsi que leur mode de drainage. Et leur index de productivité.
Ces résultats ont confirmé par la modélisation numérique et tomographique les réserves du soudan ainsi que celles du Tchad dans un rayon d’investigation de 700 km à l’intérieur des frontières tchadiennes.
Les décisions envisagées par les autorités soudanaises :
Le Tchad devient dans l’avenir un danger en énergie pour le soudan. La migration des réserves soudanais vers le Tchad, la forte déplétion de pression des tous leurs réservoirs excepter celle de jobba (sud soudan), l’existence d’une importante réserve du pétrole au Tchad, vont contrer le développement du soudan.
De ce fait, la seule solution aux yeux des autorités soudanaises est de créer une instabilité sans fin au Tchad.
Le 06 février 2003, une réunion très confidentielle présidée par Oumar El Béchir et Ali Osman Taha , les deux hommes forts du Soudan composé d’une équipe très restreinte avaient pris la décision de :
• Renverser le président Idriss Deby, par les rebelles tchadiens et quelques mercenaires soudanais spécialistes de renseignement, infiltrer à N’djaména et au Kousseri (Cameroun) comme des chanteurs soudanais, des restaurateurs…
• Réactiver la milice Djandjawid les« cavaliers du diable » dirigée par Mr Ali Kosheib financée, entraînée et équipée par l’état soudanais, pratique une politique de terre brûlée : les villages sont bombardés, brûlés, rasés, les troupeaux décimés, les populations chassées et tuées, les femmes violées et/ou enlevées.et déplacer la population du Darfour par masse vers le Tchad dans un rayon de 700 km, Afin d’effectuer aisément l’exploration dans cette région. L’état soudanais a investi 5 milliards de dollars ; confié en grande partie à une société Chinoise China National Petroleum Corporation (CNPC).
Par ailleurs, le 15 décembre 2008, les soudanais ont négocié avec les rebelles tchadiens, pour que les hydrocarbures qui seront exploitées à l’est du Tchad, pourront acheminées (rattaché) par le pipeline soudanais, pour contrôler la production et mettre la mains mise sur le Tchad.
Le Tchad sera une région du soudan, et l’Etat soudanais décidera de placer et chasser le régime tchadien qu’il voudra et d’empêcher toute exploitation à l’est du Tchad pour de raison purement stratégique.
Le 14 novembre 2008, Le Soudan a acheté 12 avions chasseurs MIG 29, des chars T-75, des missiles sol Air et 50 hélicoptères MI24 et une installation d’une usine de montage des armes au soudan confirmé par le ministre soudanais de la défense Mr Abdel Rahim Mohammed Hissein devant des journalistes lors de sa visite à Moscou. Ces armes se trouvent actuellement à la base aérienne de Wadi-Seidna prés de Khartoum. Certaines de ces armes sont livrées aux rebelles tchadiens.
Les priorités du cabinet du président soudanais Oumar El Béchir est très remarquables. Quiconque aurait remonté le temps aurait pu croire être revenu à l’époque de l’ex-président soudanais Djafar El nimery c’est une politique tracée pour tous les régimes futurs au soudan. Le soudan son objectif final déstabilisé et empêcher l’exploitation du pétrole Tchadien.
IDRISS ABDEL KHALIKH IDRISS
Expert Tchadien en Exploitation Production du pétrole.
Msc Réservoirs Géologiques & Reservoirs Engineering Petroleum
Ingénieur Exploitation Production du pétrole. (Reservoir Engineering)
PARIS FRANCE
Tel : +33629720734
E-mail : idrissabdel@hotmail.com
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Christophe Boisbouvier, « une guerre qui vient de loin » Jeune Afrique, 1 avril 2007.
Michel Chossudovsky 4 janvier 2007 The "Demonization" of Muslims and the Battle for Oil Global Research.
MOSCOU, 14 novembre - Agence Russe d’information international RIA Novosti.
Expert Tchadien en Exploitation Production du pétrole.
Msc Réservoirs Géologiques & Reservoirs Engineering Petroleum
Ingénieur Exploitation Production du pétrole. (Reservoir Engineering)
PARIS FRANCE
Tel : +33629720734
E-mail : idrissabdel@hotmail.com
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Christophe Boisbouvier, « une guerre qui vient de loin » Jeune Afrique, 1 avril 2007.
Michel Chossudovsky 4 janvier 2007 The "Demonization" of Muslims and the Battle for Oil Global Research.
MOSCOU, 14 novembre - Agence Russe d’information international RIA Novosti.