En accueillant la semaine prochaine un sommet arabe sur fond de dissensions régionales, le Qatar, richissime pays gazier du Golfe, cherche à conforter sa réputation de médiateur infatigable dans les conflits du Moyen-Orient . "Nous espérons que le sommet de Doha servira à assainir les relations arabes et à relancer l'action arabe commune sur des bases saines", a déclaré un responsable qatari sous couvert de l'anonymat.
"Les divergences arabes pourraient être contenues à Doha à la faveur des dernières initiatives diplomatiques régionales", a, pour sa part, déclaré l'ambassadeur palestinien au Qatar, Mounir Ghannem, qui a dit s'attendre à "des décisions réalistes concernant le dossier palestinien".
"Nous espérons que la diplomatie qatarie fera ses preuves lors du sommet, en mettant à profit son expérience acquise dans les conflits au Yé men, au Liban et désormais au Darfour", a-t-il poursuivi.
Le Qatar avait remporté un succès diplomatique en mai 2008 en parrainant, au nom de la Ligue arabe, un accord de réconciliation entre les protagonistes de la crise libanaise.
Ce petit émirat a également offert ses bons offices dans divers conflits régionaux, dont celui de la rébellion chiite au Yémen, mais aussi le litige soudano-érythréen.
En février, Doha a accueilli des pourparlers entre Khartoum et le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), le groupe rebelle le plus actif du Darfour, couronnés par un accord --resté jusqu'ici sans suite-- sur une cessation des hostilités dans cette région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile.
" Gr âce à sa diplomatie ouverte (sur tous les pays) et équilibrée, le Qatar a pu réussir là où de grandes puissances ont é choué", a expliqué l' ancien ministre qatari de la Justice Néjib Nouaïmi.
Les dirigeants qataris entretiennent d'étroites relations avec les Etats-Unis , qui disposent au Qatar de facilités militaires , dont une base aérienne.
Le Qatar abritait aussi depuis 1996 un bureau de représentation commerciale israélien, mais celui-ci a été fermé après que Doha eut dé cidé en janvier de "suspendre" ses relations avec Israël en raison du conflit de Gaza.
Parallèlement, le Qatar est également en très bons termes avec la Syrie et avec des ennemis de Washington comme l'Iran et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
L'analyste qatari Mohamed Misfer a toutefois estimé que la suspension jusqu'au 1er avril du dialogue interpalestinien sur un gouvernement d'entente nationale , qui se tient au Caire, " aura pour conséquence de retarder une véritable réconciliation arabe".
Des contacts entre plusieurs capitales arabes jusqu'alors en mauvais termes -- Le Caire et Ryad d'un côté, Damas et Doha de l'autre -- ont été entrepris ces dernières semaines pour tenter de ressouder les rangs en vue de ce sommet.
"Les dirigeants arabes doivent commencer par se réconcilier avec eux-mêmes" avant de prétendre se réconcilier avec les autres, a commenté M. Misfer.
Après le sommet arabe, Doha accueillera mardi un Sommet Amérique du Sud-pays arabes (ASPA) auquel participera notamment le président vénézuélien Hugo Chavez, chef de file de la gauche radicale en Amérique latine et ennemi juré des Etats-Unis.
InsideGolf
"Les divergences arabes pourraient être contenues à Doha à la faveur des dernières initiatives diplomatiques régionales", a, pour sa part, déclaré l'ambassadeur palestinien au Qatar, Mounir Ghannem, qui a dit s'attendre à "des décisions réalistes concernant le dossier palestinien".
"Nous espérons que la diplomatie qatarie fera ses preuves lors du sommet, en mettant à profit son expérience acquise dans les conflits au Yé men, au Liban et désormais au Darfour", a-t-il poursuivi.
Le Qatar avait remporté un succès diplomatique en mai 2008 en parrainant, au nom de la Ligue arabe, un accord de réconciliation entre les protagonistes de la crise libanaise.
Ce petit émirat a également offert ses bons offices dans divers conflits régionaux, dont celui de la rébellion chiite au Yémen, mais aussi le litige soudano-érythréen.
En février, Doha a accueilli des pourparlers entre Khartoum et le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), le groupe rebelle le plus actif du Darfour, couronnés par un accord --resté jusqu'ici sans suite-- sur une cessation des hostilités dans cette région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile.
" Gr âce à sa diplomatie ouverte (sur tous les pays) et équilibrée, le Qatar a pu réussir là où de grandes puissances ont é choué", a expliqué l' ancien ministre qatari de la Justice Néjib Nouaïmi.
Les dirigeants qataris entretiennent d'étroites relations avec les Etats-Unis , qui disposent au Qatar de facilités militaires , dont une base aérienne.
Le Qatar abritait aussi depuis 1996 un bureau de représentation commerciale israélien, mais celui-ci a été fermé après que Doha eut dé cidé en janvier de "suspendre" ses relations avec Israël en raison du conflit de Gaza.
Parallèlement, le Qatar est également en très bons termes avec la Syrie et avec des ennemis de Washington comme l'Iran et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
L'analyste qatari Mohamed Misfer a toutefois estimé que la suspension jusqu'au 1er avril du dialogue interpalestinien sur un gouvernement d'entente nationale , qui se tient au Caire, " aura pour conséquence de retarder une véritable réconciliation arabe".
Des contacts entre plusieurs capitales arabes jusqu'alors en mauvais termes -- Le Caire et Ryad d'un côté, Damas et Doha de l'autre -- ont été entrepris ces dernières semaines pour tenter de ressouder les rangs en vue de ce sommet.
"Les dirigeants arabes doivent commencer par se réconcilier avec eux-mêmes" avant de prétendre se réconcilier avec les autres, a commenté M. Misfer.
Après le sommet arabe, Doha accueillera mardi un Sommet Amérique du Sud-pays arabes (ASPA) auquel participera notamment le président vénézuélien Hugo Chavez, chef de file de la gauche radicale en Amérique latine et ennemi juré des Etats-Unis.
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