(Agence Ecofin) - 250 000 barils de pétrole brut par jour. C’est la capacité optimale de transport de l’or noir par l’oléoduc Tchad-Cameroun, infrastructure qui permet d’évacuer la production pétrolière du Tchad. Cependant, apprend-on de sources internes au Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP), depuis l’achèvement de cet investissement présenté comme étant le plus important réalisé en Afrique subsaharienne, le pipeline Tchad-Cameroun n’a jamais transporté plus de 125 000 barils de pétrole par jour, soit 50% de ses capacités.
Au demeurant, cette capacité de transport journalière devrait substantiellement être revue à la hausse, avec l’arrivée de nouveaux exploitants dans les champs pétroliers du Tchad. Il en est ainsi du Canadien Caracal Energy, qui a annoncé, le 24 mars 2014, avoir effectué son premier chargement d’environ 950 000 barils de pétrole tchadien au terminal de Komé à Kribi, dans la région du Sud du Cameroun.
Dans le même temps, l’on annonce dans l’oléoduc Tchad-Cameroun, du pétrole brut produit au Tchad par la China Petroleum Corporation International, la société britannique Griffiths, et même du pétrole nigérien, du fait de la construction annoncée dans ce pays, d’un pipeline long de 1070 Km, dont une bonne partie sera raccordée à l’oléoduc Tchad-Cameroun.