PARIS (AFP) — Les étudiants en Instituts universitaires de technologie (IUT) sont à nouveau descendus dans la rue mardi pour défendre l'avenir de leur formation, qu'ils estiment menacée dans le cadre de l'application de la loi sur l'autonomie des universités.
Les IUT s'inquiètent de la disparition de l'attribution directe, par l'Etat, des moyens pour les IUT, dans le cadre de l'application de la loi sur l'autonomie des universités (LRU). Ce seront désormais les présidents d'universités qui attribueront les fonds aux IUT.
A Paris, entre 1.000 (police) et 2.000 (organisateurs) étudiants, ont manifesté à Paris.
Les étudiants, en provenance d'une dizaine d'IUT d'Ile-de-France, brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Pécresse, IUT en détresse", "DUT = valeur sûre pour travailler, battons-nous pour le sauver", ou encore "DUT = diplôme universitaire tué". Quelques lycéens parisiens fermaient la marche.
"Nous voulons une mesure juridique pour assurer le financement des IUT par les facs", a déclaré Aurélien Bochart, l'un des porte-parole de la coordination des étudiants d'IUT.
Daniel Guillaume, chef du département informatique à l'IUT de Paris Descartes, pas syndiqué, a expliqué: "aujourd'hui nous avons un programme national qui garantie la qualité de la formation. La LRU remet en cause cela, on va passer sous l'autorité du président d'université et donc dépendre de leur sensibilité à l'importance des IUT".
La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a affirmé mardi, sur LCI qu'il fallait "construire la confiance entre les directeurs d'IUT et les présidents d'université. C'est ce que nous faisons avec une charte de bonne conduite, qui a été signée au ministère", a-t-elle assuré.
A Toulouse, les manifestants étaient entre 700 et 800 (police) et 1.000 à 1.300 (organisateurs) à défiler, organisant "un solde de Noël". La plupart habillés en père Noël ou coiffés de bonnets rouge et blanc, de chapeaux en forme de sapin de Noël, les étudiants en IUT ont défilé en début d'après-midi en centre-ville.
Une banderole "solde de Noël, liquidation totale" était visible en milieu de cortège, tout comme de nombreuses pancartes proposant un "étudiant de l'IUT à vendre".
"Nous espérons un cadeau de l'Etat ou un beau geste pour la Noël", a déclaré Charlotte, étudiante en IUT de génie chimique à l'université Paul Sabatier de Toulouse, près d'une autre jeune fille déguisée en cadeau de Noël.
A Bordeaux, ils étaient environ 800 étudiants, accompagnés de représentants du corps enseignant, à manifester joyeusement.
A Caen, ils étaient environ 500 selon la police, 700 selon les organisateurs. Les manifestants ont déposé des cercueils à la préfecture et à la mairie, symbolisant de leurs craintes sur l'avenir de leurs établissements.
A Saint-Lô, police et organisateurs ont compté 300 personnes, dont 150 lycéens environ. Ils étaient 230 (police) à Alençon et 120 à Cherbourg (Manche).
De 300 (selon la police) à 500 (selon les organisateurs) étudiants des IUT de Metz ont manifesté mardi dans les rues de la ville. Une délégation a remis en mairie une pétition au maire (PS) Dominique Gros sur "l'avenir du DUT" par notamment, Bernard Heulluy, directeur de l'IUT de Metz.
A noter aussi une manifestation en France-Comté des personnels et étudiants des IUT de Besançon-Vesoul. Un collectif s'apprêtait à occuper l'IUT à partir de 20 heures pour une "Nuit des IUT".
A Laval, les étudiants de l'IUT local ont voté le blocus de l'établissement jusqu'à jeudi soir, mais les examens prévus mercredi sont maintenus. Une manifestation est prévue mercredi après-midi dans les rues de la ville.
Dans un communiqué, l'organisation étudiante Unef a demandé à Mme Pécresse "d'entendre les inquiétudes des étudiants" et a exigé, entre autres "une augmentation de la dotation en personnels et en moyen des IUT afin de leur permettre de mener à bien leur mission".
AFP
Les IUT s'inquiètent de la disparition de l'attribution directe, par l'Etat, des moyens pour les IUT, dans le cadre de l'application de la loi sur l'autonomie des universités (LRU). Ce seront désormais les présidents d'universités qui attribueront les fonds aux IUT.
A Paris, entre 1.000 (police) et 2.000 (organisateurs) étudiants, ont manifesté à Paris.
Les étudiants, en provenance d'une dizaine d'IUT d'Ile-de-France, brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Pécresse, IUT en détresse", "DUT = valeur sûre pour travailler, battons-nous pour le sauver", ou encore "DUT = diplôme universitaire tué". Quelques lycéens parisiens fermaient la marche.
"Nous voulons une mesure juridique pour assurer le financement des IUT par les facs", a déclaré Aurélien Bochart, l'un des porte-parole de la coordination des étudiants d'IUT.
Daniel Guillaume, chef du département informatique à l'IUT de Paris Descartes, pas syndiqué, a expliqué: "aujourd'hui nous avons un programme national qui garantie la qualité de la formation. La LRU remet en cause cela, on va passer sous l'autorité du président d'université et donc dépendre de leur sensibilité à l'importance des IUT".
La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a affirmé mardi, sur LCI qu'il fallait "construire la confiance entre les directeurs d'IUT et les présidents d'université. C'est ce que nous faisons avec une charte de bonne conduite, qui a été signée au ministère", a-t-elle assuré.
A Toulouse, les manifestants étaient entre 700 et 800 (police) et 1.000 à 1.300 (organisateurs) à défiler, organisant "un solde de Noël". La plupart habillés en père Noël ou coiffés de bonnets rouge et blanc, de chapeaux en forme de sapin de Noël, les étudiants en IUT ont défilé en début d'après-midi en centre-ville.
Une banderole "solde de Noël, liquidation totale" était visible en milieu de cortège, tout comme de nombreuses pancartes proposant un "étudiant de l'IUT à vendre".
"Nous espérons un cadeau de l'Etat ou un beau geste pour la Noël", a déclaré Charlotte, étudiante en IUT de génie chimique à l'université Paul Sabatier de Toulouse, près d'une autre jeune fille déguisée en cadeau de Noël.
A Bordeaux, ils étaient environ 800 étudiants, accompagnés de représentants du corps enseignant, à manifester joyeusement.
A Caen, ils étaient environ 500 selon la police, 700 selon les organisateurs. Les manifestants ont déposé des cercueils à la préfecture et à la mairie, symbolisant de leurs craintes sur l'avenir de leurs établissements.
A Saint-Lô, police et organisateurs ont compté 300 personnes, dont 150 lycéens environ. Ils étaient 230 (police) à Alençon et 120 à Cherbourg (Manche).
De 300 (selon la police) à 500 (selon les organisateurs) étudiants des IUT de Metz ont manifesté mardi dans les rues de la ville. Une délégation a remis en mairie une pétition au maire (PS) Dominique Gros sur "l'avenir du DUT" par notamment, Bernard Heulluy, directeur de l'IUT de Metz.
A noter aussi une manifestation en France-Comté des personnels et étudiants des IUT de Besançon-Vesoul. Un collectif s'apprêtait à occuper l'IUT à partir de 20 heures pour une "Nuit des IUT".
A Laval, les étudiants de l'IUT local ont voté le blocus de l'établissement jusqu'à jeudi soir, mais les examens prévus mercredi sont maintenus. Une manifestation est prévue mercredi après-midi dans les rues de la ville.
Dans un communiqué, l'organisation étudiante Unef a demandé à Mme Pécresse "d'entendre les inquiétudes des étudiants" et a exigé, entre autres "une augmentation de la dotation en personnels et en moyen des IUT afin de leur permettre de mener à bien leur mission".
AFP