La rencontre, organisée conjointement chaque année par la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org), la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a réuni 500 décideurs et praticiens du développement.
Au cours de ces trois journées d’échanges, d'intenses discussions ont porté sur des questions telles la facilitation des échanges, la libre circulation des personnes, des biens et des services, la volonté politique et le leadership des gouvernements en matière d'harmonisation des politiques macro-économiques et le rôle du secteur privé dans l'intégration régionale du continent.
Au cours de la cérémonie de clôture, l’Economiste en chef et Vice-président de la BAD, Mthuli Ncube, a estimé que les connaissances et les capacités des uns et des autres, des institutions fortes et la gestion des compétences et du talent devraient être au cœur de l'agenda de l’intégration régionale en Afrique.
Il a ajouté que les dirigeants politiques doivent redoubler d'efforts pour s'assurer que l'Afrique devienne un pôle de croissance intégré.
Le Directeur de la Division de la politique macroéconomique de la CEA, Emmanuel Nnadozie, a rappelé les débuts modestes de la Conférence économique africaine qui rassemble, entre autres, aujourd’hui, de jeunes chercheurs africains et qui, par la même, est devenue un important lieu d’échanges de connaissances. Il a souligné l’importance de cet espace d’échanges pour renforcer les capacités d’analyse du continent. «La force réside dans le renforcement des capacités pour l'analyse économique. Nous aspirons à aider les jeunes à construire cette analyse », a-t-il déclaré.
L’Economiste en chef du Bureau régional du PNUD pour l’Afrique, Pedro Conceição, a, quant à lui, mis l’accent sur l’impact de l’intégration régionale sur le développement humain. Selon lui, «un mécanisme de solidarité doit être créé en Afrique. Les pays doivent pouvoir partager leurs ressources ainsi que leurs connaissances et d’autres aspects favorables à la croissance. »
S’exprimant deux jours plus tôt, Donald Kaberua, Président du Groupe de la BAD, a affirmé que l’intégration régionale présentait des avantages bien connus, mais qu’elle ne progressait pas aussi vite qu’elle le devrait.
« Les progrès accomplis à ce jour sont certes encourageants, mais très variables. Là où ils avancent à un bon rythme, les résultats commencent à se manifester: presque partout, les droits de douane ne sont plus vraiment un problème. Ce sont les restrictions non tarifaires qui demeurent un obstacle réel.»
D’après, Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint de la CEA, l’Afrique pourra, grâce à la transformation économique, faire un usage optimal de ses ressources humaines et naturelles, entraînant un changement dans la composition sectorielle de ses économies en faveur de secteurs à forte productivité, en particulier l’industrie manufacturière et les services modernes."
Pour Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine, «un leadership en matière d’intégration régionale s’impose, non seulement au niveau des gouvernements, mais à tous les niveaux de la société africaine et de ses institutions - qu’il s’agisse du monde des affaires, de la société civile ou du secteur privé. »
Le ministre des Finances sud-africain, Pravin Gordhan, a, lui, insisté sur la nécessité pour les pays africains de s’affirmer sur la scène mondiale à un moment où se redéfinissent les équilibres internationaux. « Trop souvent, nous sommes présents lors de ces réunions mondiales, mais notre voix n’a que peu de poids et nous sommes incapables de présenter un programme commun qui justifierait ce que nous voulons réaliser de notre côté et dans le cadre des préoccupations mondiales » a-t-il déclaré, en préconisant une intégration régionale plus poussée.
M. Gordhan a également affirmé que le continent a la possibilité de proposer des modèles de développement alternatifs et de créer des modèles de développement adaptés à chaque pays.
Distribué par APO (African Press Organization) pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).
Au cours de ces trois journées d’échanges, d'intenses discussions ont porté sur des questions telles la facilitation des échanges, la libre circulation des personnes, des biens et des services, la volonté politique et le leadership des gouvernements en matière d'harmonisation des politiques macro-économiques et le rôle du secteur privé dans l'intégration régionale du continent.
Au cours de la cérémonie de clôture, l’Economiste en chef et Vice-président de la BAD, Mthuli Ncube, a estimé que les connaissances et les capacités des uns et des autres, des institutions fortes et la gestion des compétences et du talent devraient être au cœur de l'agenda de l’intégration régionale en Afrique.
Il a ajouté que les dirigeants politiques doivent redoubler d'efforts pour s'assurer que l'Afrique devienne un pôle de croissance intégré.
Le Directeur de la Division de la politique macroéconomique de la CEA, Emmanuel Nnadozie, a rappelé les débuts modestes de la Conférence économique africaine qui rassemble, entre autres, aujourd’hui, de jeunes chercheurs africains et qui, par la même, est devenue un important lieu d’échanges de connaissances. Il a souligné l’importance de cet espace d’échanges pour renforcer les capacités d’analyse du continent. «La force réside dans le renforcement des capacités pour l'analyse économique. Nous aspirons à aider les jeunes à construire cette analyse », a-t-il déclaré.
L’Economiste en chef du Bureau régional du PNUD pour l’Afrique, Pedro Conceição, a, quant à lui, mis l’accent sur l’impact de l’intégration régionale sur le développement humain. Selon lui, «un mécanisme de solidarité doit être créé en Afrique. Les pays doivent pouvoir partager leurs ressources ainsi que leurs connaissances et d’autres aspects favorables à la croissance. »
S’exprimant deux jours plus tôt, Donald Kaberua, Président du Groupe de la BAD, a affirmé que l’intégration régionale présentait des avantages bien connus, mais qu’elle ne progressait pas aussi vite qu’elle le devrait.
« Les progrès accomplis à ce jour sont certes encourageants, mais très variables. Là où ils avancent à un bon rythme, les résultats commencent à se manifester: presque partout, les droits de douane ne sont plus vraiment un problème. Ce sont les restrictions non tarifaires qui demeurent un obstacle réel.»
D’après, Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint de la CEA, l’Afrique pourra, grâce à la transformation économique, faire un usage optimal de ses ressources humaines et naturelles, entraînant un changement dans la composition sectorielle de ses économies en faveur de secteurs à forte productivité, en particulier l’industrie manufacturière et les services modernes."
Pour Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine, «un leadership en matière d’intégration régionale s’impose, non seulement au niveau des gouvernements, mais à tous les niveaux de la société africaine et de ses institutions - qu’il s’agisse du monde des affaires, de la société civile ou du secteur privé. »
Le ministre des Finances sud-africain, Pravin Gordhan, a, lui, insisté sur la nécessité pour les pays africains de s’affirmer sur la scène mondiale à un moment où se redéfinissent les équilibres internationaux. « Trop souvent, nous sommes présents lors de ces réunions mondiales, mais notre voix n’a que peu de poids et nous sommes incapables de présenter un programme commun qui justifierait ce que nous voulons réaliser de notre côté et dans le cadre des préoccupations mondiales » a-t-il déclaré, en préconisant une intégration régionale plus poussée.
M. Gordhan a également affirmé que le continent a la possibilité de proposer des modèles de développement alternatifs et de créer des modèles de développement adaptés à chaque pays.
Distribué par APO (African Press Organization) pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).