Deux courants politiques se disputent le pouvoir en Libye. Il y a l'islamiste Ali Alsalabi qui soutient l'avénement en Libye d'un état purement islamiste basé sur la Charia et le courant libéral dirigé par Mahmoud Jibril le premier ministre qui ne cache pas son rapprochement avec l'Occident. L'islamiste est soutenu par l'Emirat de Qatar alors que le premier ministre, lui, bénificie du soutien occidental. Et ce n'est pas une simple coincidence quand le président du conseil americano-libyen, M. Fadil Al-amine s'est permis de lancer une sorte de mise en garde à l'Emirat de Qatar. "Qatar ne doit pas confondre ses intérêts à ceux du peuple libyen" ou encore "La Libye a annulé toutes les autorisation octroyées à Qatar pour assurer la vente de son pétrole". Mais pour l'islamiste Ali Alsalabi, la France ne doit pas exploiter la faiblesse, en ce moment ci, pour s'emparer des marchés pétroliers libyens. Une dissension limpide entre les deux courants politiques en Libye. Alfadil estime que les déclarations anti occidentales de l'islamiste Alsalabi ne reflètent pas la position du peuple libyen qui reconnaît le rôle joué par la France en particulier et l'occident en général. L'islamiste libyen va puls loin dans son analyse lorsqu'il accuse le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, d'arriviste, qui s'est emparé injustement de la révolution du peuple libyen. "Les dissensions entre les deux courants politiques libyens sont sans doute animées par les deux courants protectrices, en l'occurence Qatar et la France", reconnaît un analyste libyen.
Alwihda actualités
coordonnées:
00235 + 66595371 ou 95053970
Alwihda actualités
coordonnées:
00235 + 66595371 ou 95053970