Le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Deby s'est exprimé le 18 février à la table-ronde sur la paix, la sécurité et la gouvernance au sommet UA-UE à Bruxelles. Le PCMT rappelle que le Tchad a "payé et paie encore un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme avec son engagement sur plusieurs théâtres d’opérations, notamment dans le bassin du Lac-Tchad contre Boko Haram et au Sahel".
"Les groupes terroristes et les réseaux criminels des trafiquants, bien organisés et puissamment armés, menacent dangereusement notre existence dans ces deux espaces. Ils hypothèquent aussi notre développement en nous obligeant à consacrer l’essentiel de nos maigres ressources financières à l’effort sécuritaire", alerte Mahamat Idriss Deby.
Le chef de la transition tchadienne appelle à s'interroger sur la pertinence et l’efficacité des stratégies et mécanismes de coordination et d’action. Il juge urgent de procéder à une évaluation profonde de l’ensemble des dispositifs en place au Sahel et dans le bassin du Lac-Tchad en vue de trouver les voies et moyens les plus efficaces pour relever les défis liés aux menaces transnationales complexes et multiformes de l’heure.
"Nous avons besoin d’une nouvelle approche plus pragmatique de coordination et d’interaction, avec une définition plus précise des rôles de différents acteurs, tant dans le cadre de différentes forces présentes sur le terrain, que dans celui de coopération entre les États affectés individuellement pris, et entre ces derniers et la communauté internationale", estime Mahamat Idriss Deby.
Cette nouvelle approche doit intégrer les dimensions liées au développement économique, aux changements climatiques, à l’éducation de la jeunesse et à l’accès aux services sociaux de base car la seule réponse sécuritaire a montré ses limites.
"Les groupes terroristes et les réseaux criminels des trafiquants, bien organisés et puissamment armés, menacent dangereusement notre existence dans ces deux espaces. Ils hypothèquent aussi notre développement en nous obligeant à consacrer l’essentiel de nos maigres ressources financières à l’effort sécuritaire", alerte Mahamat Idriss Deby.
Le chef de la transition tchadienne appelle à s'interroger sur la pertinence et l’efficacité des stratégies et mécanismes de coordination et d’action. Il juge urgent de procéder à une évaluation profonde de l’ensemble des dispositifs en place au Sahel et dans le bassin du Lac-Tchad en vue de trouver les voies et moyens les plus efficaces pour relever les défis liés aux menaces transnationales complexes et multiformes de l’heure.
"Nous avons besoin d’une nouvelle approche plus pragmatique de coordination et d’interaction, avec une définition plus précise des rôles de différents acteurs, tant dans le cadre de différentes forces présentes sur le terrain, que dans celui de coopération entre les États affectés individuellement pris, et entre ces derniers et la communauté internationale", estime Mahamat Idriss Deby.
Cette nouvelle approche doit intégrer les dimensions liées au développement économique, aux changements climatiques, à l’éducation de la jeunesse et à l’accès aux services sociaux de base car la seule réponse sécuritaire a montré ses limites.