Nouvelle avancée contre les positions islamistes au Mali. Les soldats français et maliens ont repris, ce samedi, la ville de Gao, fief islamiste du nord-est du pays, a annoncé le ministère de la Défense, qui a précisé que «Sadou Diallo, le maire de Gao réfugié à Bamako, a pu regagner sa ville». Les troupes seront «bientôt près de Tombouctou», a peu avant déclaré le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, répétant que la France «n'avait pas vocation à rester» dans le pays.
«L'objectif, a poursuivi le chef du gouvernement , c'est que la force multinationale africaine, qui est en préparation - plusieurs milliers de soldats sont déjà là, d'autres arrivent, l'état-major est à Bamako - puisse prendre le relais et que le Mali puisse engager un processus politique de stabilisation.» Quelques minutes plus tard, dans un communiqué, le ministère de la Défense a indiqué que des «contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais des forces» françaises.
Faisant le point sur la situation à Gao peu après la prise de l'aéroport, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a affirmé que «les terroristes djihadistes qui ont affronté les armées malienne et française ont vu nombre de leurs moyens mobiles et de leurs sites logistiques détruits». Le ministre a de plus tenu à adresser «ses plus vives félicitations aux militaires français ayant rempli ces dernières heures avec succès la mission qui leur a été confiée».
Un bastion des islamistes du Mujao
D'autres sources ont expliqué que la plus grande partie des combattants islamistes avaient évacué la ville ces derniers jours, remontant vers l'extrême-nord-est du Mali pour échapper aux frappes aériennes. Les positions des islamistes à Gao ont en effet été pilonnées par l'aviation française , notamment par des avions de combat Rafale, qui visaient «des camps d'entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes», selon Paris .
Gao, l'une des principales villes du Nord du pays située à 1200 km au nord-est de la capitale Bamako, est un bastion des islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ce groupe vient d'annoncer qu'il était prêt à «négocier la libération» de l'otage français qu'il détient depuis deux mois.
L'intervention française au Mali a, par ailleurs, reçu un appui de poids. Le président américain Barack Obama a exprimé, par téléphone, son soutien à François Hollande qui a «pris la tête des efforts internationaux pour priver les terroristes d'un refuge au Mali». «3700 militaires français sont aujourd'hui engagés dans l'opération Serval dont 2500 sur le territoire malien», selon un communiqué du ministère de la Défense diffusé ce samedi. Le Parisien
«L'objectif, a poursuivi le chef du gouvernement , c'est que la force multinationale africaine, qui est en préparation - plusieurs milliers de soldats sont déjà là, d'autres arrivent, l'état-major est à Bamako - puisse prendre le relais et que le Mali puisse engager un processus politique de stabilisation.» Quelques minutes plus tard, dans un communiqué, le ministère de la Défense a indiqué que des «contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais des forces» françaises.
Faisant le point sur la situation à Gao peu après la prise de l'aéroport, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a affirmé que «les terroristes djihadistes qui ont affronté les armées malienne et française ont vu nombre de leurs moyens mobiles et de leurs sites logistiques détruits». Le ministre a de plus tenu à adresser «ses plus vives félicitations aux militaires français ayant rempli ces dernières heures avec succès la mission qui leur a été confiée».
Un bastion des islamistes du Mujao
D'autres sources ont expliqué que la plus grande partie des combattants islamistes avaient évacué la ville ces derniers jours, remontant vers l'extrême-nord-est du Mali pour échapper aux frappes aériennes. Les positions des islamistes à Gao ont en effet été pilonnées par l'aviation française , notamment par des avions de combat Rafale, qui visaient «des camps d'entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes», selon Paris .
Gao, l'une des principales villes du Nord du pays située à 1200 km au nord-est de la capitale Bamako, est un bastion des islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ce groupe vient d'annoncer qu'il était prêt à «négocier la libération» de l'otage français qu'il détient depuis deux mois.
L'intervention française au Mali a, par ailleurs, reçu un appui de poids. Le président américain Barack Obama a exprimé, par téléphone, son soutien à François Hollande qui a «pris la tête des efforts internationaux pour priver les terroristes d'un refuge au Mali». «3700 militaires français sont aujourd'hui engagés dans l'opération Serval dont 2500 sur le territoire malien», selon un communiqué du ministère de la Défense diffusé ce samedi. Le Parisien