Plus d’un mois après l’entrée en vigueur de la constitution du 6 novembre 2015, les Congolais accordent beaucoup d’intérêt à la mise en œuvre de cette loi fondamentale. Interrogations et passions se mêlaient, notamment sur la nomination du premier ministre, chef du gouvernement, comme le prévoit la Constitution. « D’ici », a dit le chef de l’Etat congolais qui « entends monter plusieurs interrogations du genre : où sont donc les nouvelles institutions de la nouvelle République ? »
En même temps qu’il n’est pas sourd à ce questionnement, parce que précise-t-il, certes, «la Constitution adoptée le 25 octobre est bel et bien entrée en vigueur le 6 novembre dernier », mais il relève, en même temps, que «ni l’Etat, ni le pays ne sont en situation de crise institutionnelle».
Encore que « le souverain primaire, dans sa grande sagesse, a été bien inspiré de prévoir [une] disposition de précaution afin que le passage de la Constitution de 2002 à la Constitution actuelle se fasse harmonieusement » note le chef de l’Etat congolais comme pour rappeler à la conscience l’article 244 de la constitution du 06 novembre 2015 qui dispose : « les institutions nouvelles se mettent progressivement en place non pas au rythme de notre impatience, fût-elle juste et légitime, mais selon la concordance et l’intelligence de la nouvelle Constitution. »
Cette « concordance et cette intelligence » sont sans doute ce que le président congolais a appelé « le bon sens » qui « commande que l’élection présidentielle soit, après le vote de la nouvelle Constitution, le tout premier acte qui consacre l’entrée effective dans la nouvelle République ».
Dans une démarche pédagogique, Denis Sassou N’Guesso ajoute que « la césure entre les deux Républiques datera du jour de la prise de ses fonctions par le nouveau Président de la République. A partir de ce jour-là, s’enclenchera la réorganisation de l’Etat ainsi que le processus de mise en place des nouvelles institutions prévues dans la Constitution du 25 octobre 2015».
Les Congolais étant fixés sur le processus de mise en œuvre de la Nouvelle République, il reste aux partis politiques et à la société civile de se l’approprier pour que « la réorganisation de l’Etat ainsi que le processus de mise en place des nouvelles institutions » prévues dans la nouvelle Constitution soit effectivement participatif.
En même temps qu’il n’est pas sourd à ce questionnement, parce que précise-t-il, certes, «la Constitution adoptée le 25 octobre est bel et bien entrée en vigueur le 6 novembre dernier », mais il relève, en même temps, que «ni l’Etat, ni le pays ne sont en situation de crise institutionnelle».
Encore que « le souverain primaire, dans sa grande sagesse, a été bien inspiré de prévoir [une] disposition de précaution afin que le passage de la Constitution de 2002 à la Constitution actuelle se fasse harmonieusement » note le chef de l’Etat congolais comme pour rappeler à la conscience l’article 244 de la constitution du 06 novembre 2015 qui dispose : « les institutions nouvelles se mettent progressivement en place non pas au rythme de notre impatience, fût-elle juste et légitime, mais selon la concordance et l’intelligence de la nouvelle Constitution. »
Cette « concordance et cette intelligence » sont sans doute ce que le président congolais a appelé « le bon sens » qui « commande que l’élection présidentielle soit, après le vote de la nouvelle Constitution, le tout premier acte qui consacre l’entrée effective dans la nouvelle République ».
Dans une démarche pédagogique, Denis Sassou N’Guesso ajoute que « la césure entre les deux Républiques datera du jour de la prise de ses fonctions par le nouveau Président de la République. A partir de ce jour-là, s’enclenchera la réorganisation de l’Etat ainsi que le processus de mise en place des nouvelles institutions prévues dans la Constitution du 25 octobre 2015».
Les Congolais étant fixés sur le processus de mise en œuvre de la Nouvelle République, il reste aux partis politiques et à la société civile de se l’approprier pour que « la réorganisation de l’Etat ainsi que le processus de mise en place des nouvelles institutions » prévues dans la nouvelle Constitution soit effectivement participatif.