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Tout est bien réfléchi, bien planifié, bien organisé pour faire croire aux tchadiens, surtout les ndjamenois, que ceux qu’on croyait être des misérables, des mendiants, ou les plus démunis de la société, les sont vraiment. Quelle intelligence ! Ceux qui ont planifié et mis sur pied ces entreprises sont efficaces, à tel point que, mêmes les autorités en charge de la sécurité publique et les agents de la commune, ont fini par avaler les prétextes. Il a fallu que, la rédaction d’Alwihda décide de mener une investigation et de déceler le réseau de ces prometteurs aguerris. Faire comprendre aux tchadiens que ces mendiants ne sont pas ce qu’ils prétendent être mais ce ne sont que des agents travaillant pour une société, une entreprise avec des staffs qui programment et exécutent les plans d’action avec une vigilance surréaliste, surtout à la lettre, est une mission quasiment impossible. Les révélations de nos investigations sont incroyables. Le temps nous dira assez.
Dans la capitale, il n’y a pas une rue que l’on ne puisse pas buter sur des mendiants. Surtout pas n’importe lesquels. Ceux qui vous efforcent par tous les moyens à récolter vos poches. Ceux qui exigent des billets et refusent parfois des pièces. Ils tirent vos habits pour attirer votre attention. Ils vous obligent, à la limite de débourser pour vous débarrasser des gémissements moralement contraignant, qui font pitié. La plupart des tchadiens se sentent obligés de compatir avec ces mendiants en faisant des aumônes et espérer une bénédiction divine en retour. En partie, ce vrai. Quelque part, il y’aura des gens qui vous démontreront au nom du coran, de la Bible, voire de Dieu que ces mendiants sont des misérables qui méritent d’être assistés, qui méritent des aumônes, qui méritent l’attention de la société. Pourtant, ce qui ressemble à la mendicité est en réalité, une exploitation, une entreprise, un business réfléchi et mis en place par des professionnels en la matière. Nombre de tchadiens ne le savent pas et contribuent à ce business sans se rendre compte.
Dans la soirée du Mercredi 03 septembre, la rédaction d’Alwihda a rendez-vous avec son contact qui suivait les mendiants, au grand marché. L’attente est longue mais vers 19h, on assiste à une sorte de réunion. En réalité, c’est le trésorier de l’entreprise qui est venu faire le recouvrement auprès de ses agents. Nous en sommes stupéfaits mais c’est une réalité. Les tchadiens sont exploités au dos de la conscience, de la morale et de la religion. L’identité de ces entrepreneurs déguisés en mendiants n’est toujours pas à la portée des tchadiens, parce qu’il y’a une certitude que ces derniers ne soient pas, ou la plupart n’est pas citoyenne tchadienne. Les autorités publiques et communales évoquent très peu la problématique de ces mendiants qui pullulent nos rues, échappant à toutes les répressions sécuritaires. Ceux-là, ils exploitent les tchadiens, dans l’ombre. Que ces entrepreneurs mendiants payent au moins des taxes au trésor public.
Dans la capitale, il n’y a pas une rue que l’on ne puisse pas buter sur des mendiants. Surtout pas n’importe lesquels. Ceux qui vous efforcent par tous les moyens à récolter vos poches. Ceux qui exigent des billets et refusent parfois des pièces. Ils tirent vos habits pour attirer votre attention. Ils vous obligent, à la limite de débourser pour vous débarrasser des gémissements moralement contraignant, qui font pitié. La plupart des tchadiens se sentent obligés de compatir avec ces mendiants en faisant des aumônes et espérer une bénédiction divine en retour. En partie, ce vrai. Quelque part, il y’aura des gens qui vous démontreront au nom du coran, de la Bible, voire de Dieu que ces mendiants sont des misérables qui méritent d’être assistés, qui méritent des aumônes, qui méritent l’attention de la société. Pourtant, ce qui ressemble à la mendicité est en réalité, une exploitation, une entreprise, un business réfléchi et mis en place par des professionnels en la matière. Nombre de tchadiens ne le savent pas et contribuent à ce business sans se rendre compte.
Dans la soirée du Mercredi 03 septembre, la rédaction d’Alwihda a rendez-vous avec son contact qui suivait les mendiants, au grand marché. L’attente est longue mais vers 19h, on assiste à une sorte de réunion. En réalité, c’est le trésorier de l’entreprise qui est venu faire le recouvrement auprès de ses agents. Nous en sommes stupéfaits mais c’est une réalité. Les tchadiens sont exploités au dos de la conscience, de la morale et de la religion. L’identité de ces entrepreneurs déguisés en mendiants n’est toujours pas à la portée des tchadiens, parce qu’il y’a une certitude que ces derniers ne soient pas, ou la plupart n’est pas citoyenne tchadienne. Les autorités publiques et communales évoquent très peu la problématique de ces mendiants qui pullulent nos rues, échappant à toutes les répressions sécuritaires. Ceux-là, ils exploitent les tchadiens, dans l’ombre. Que ces entrepreneurs mendiants payent au moins des taxes au trésor public.