Violences au Nigéria.
D'après les informations recueillies par RSF, le corps de Jerry Usanga a été retrouvé au bord d'une route, à Calabar, dans l'Etat de Cross River (Sud-Est du pays), non loin du siège de l'organe public nigérian chargé de la diffusion des chaînes de télévision (NTA). La police, alertée par des passants, n'a pu que constater le décès du journaliste. L'examen du corps n'a pas révélé la présence de blessures. A l'heure actuelle, il n'a pas encore été déterminé si Jerry Usanga a été tué ou s'il est mort accidentellement.
"Nous demandons aux enquêteurs de faire rapidement la lumière sur cette affaire. Ces derniers ne doivent écarter aucune piste et considérer la piste de l'assassinat comme sérieuse. Le Nigeria est connu pour être l'un des pays les plus violents à l'égard des journalistes. Au cours des deux dernières semaines, trois journalistes ont été tués et nombreux sont ceux à avoir été menacés de mort. Il est plus que temps que la police mette fin à l'impunité dont jouissent les assassins de journalistes", a déclaré RSF.
Le Nigeria occupe la 135e place, sur 175 pays, du classement mondial 2009 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières. Ogbonna Onovo, inspecteur général de la police nationale, vient de faire son entrée dans la liste des quarante prédateurs de la liberté de la presse, rendue publique le 3 mai dernier (http://fr.rsf.org/predator-ogbonna-onovo,37328.html).
"Nous demandons aux enquêteurs de faire rapidement la lumière sur cette affaire. Ces derniers ne doivent écarter aucune piste et considérer la piste de l'assassinat comme sérieuse. Le Nigeria est connu pour être l'un des pays les plus violents à l'égard des journalistes. Au cours des deux dernières semaines, trois journalistes ont été tués et nombreux sont ceux à avoir été menacés de mort. Il est plus que temps que la police mette fin à l'impunité dont jouissent les assassins de journalistes", a déclaré RSF.
Le Nigeria occupe la 135e place, sur 175 pays, du classement mondial 2009 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières. Ogbonna Onovo, inspecteur général de la police nationale, vient de faire son entrée dans la liste des quarante prédateurs de la liberté de la presse, rendue publique le 3 mai dernier (http://fr.rsf.org/predator-ogbonna-onovo,37328.html).