Le ministre des affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso a entrepris cette mini tournée africaine dans l’optique du règlement pacifique du conflit qui pointe entre la RDC et la Zambie. Il a été à Lusaka (Zambie), le 29 mai, après Kinshasa (RDC) et Harare (Zimbabwe), le 28 mai 2020. Dans la capitale de la Zambie, Jean-Claude Gakosso a rencontré le président zambien, Edgar Lungu. Il lui a transmis le vœu du chef de l’état congolais de prôner avant toute chose, l’apaisement et la compréhension mutuelle, entre ces deux pays frères, liés par l’histoire et condamner à vivre ensemble. Il a sollicité d son hôte que la voix du dialogue soit privilégiée à celle des armes.
Mais au-delà de cette crise frontalière, la rencontre entre Jean-Claude Gakosso et le président Edgar Lungu a aussi constitué une occasion pour raffermir et solidifier les relations de coopération qui existent entre le Congo et la Zambie..
Rappelons que Jean-Claude Gakosso a entamé sa tournée, le 28 mai 2020 par Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, où il a été reçu par le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. A l’occasion de cet entretien, le ministre congolais des affaires étrangères a transmis le message écrit du président Denis Sassou N’Guesso à son homologue de la RDC. Les deux hommes ont aussi évoqué ce qui « pourrait ressembler à un différend frontalier entre la RDC et la Zambie », selon le ministre congolais des affaires étrangères. L’entretien a, en effet, tourné autour de la tension à la frontière entre la RDC et sa voisine, la Zambie, dans la province du haut Katanga, appelée la Botte du Katanga qui pénètre dans le territoire de la Zambie et le divise en deux lobes.
En ces temps où les dirigeants du monde mènent une lutte acharnée contre la propagation effrénée du nouveau coronavirus, la crise frontalière dans la sous-région en est de trop, parce que, selon Jean Claude Gakosso, « nous avons des choses plus importantes à faire dans notre sous-région : le développement économique au bénéfice de nos populations. Nous ne pouvons pas nous permettre de dépenser de l’argent pour des conflits fratricides ». C’est pourquoi, le président Denis Sassou N’Guesso travaille « … pour qu’il y ait l’apaisement au niveau de cette frontière entre la RDC et la Zambie », a-t-il déclaré à la presse, avant de préciser qu’il était venu traduire ses « sentiments de solidarité fraternelle au président de la République démocratique du Congo ».
L’émissaire de Denis Sassou N’Guesso s’est envolé, par la suite, pour Harare au Zimbabwe où il a été reçu, toujours le 28 mai, par le président Emmerson Mnangagwa, président de l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité. Au cours de l’entretien entre les deux hommes d’Etat, Jean Claude Gakosso a, nom du président en exercice de la CIRGL, salué les efforts déjà entrepris par la SADC dans la résolution de ce conflit frontalier. Il a aussi exprimé au chef de l’Etat zimbabwéen, la volonté de Denis Sassou N’Guesso d’éviter l’escalade de la violence entre la République Démocratique du Congo et la Zambie. Le président Emmerson Mnangagwa a marqué son adhésion à la démarche engagée par Denis Sassou N’Guesso et a, à son tour, exprimé sa vive préoccupation à son homologue congolais, président en exercice de la CIRGL, à travers une lettre écrite de sa propre main.
Il est vraisemblable que l’évolution de la situation diplomatique conduise à la tenue d’une quadripartite sous l’égide collégiale de la CIRGL et de la SADC. Reste que les forces en présence s’arment de patience, le temps étant un élément indispensable dans tout médiation.
Mais au-delà de cette crise frontalière, la rencontre entre Jean-Claude Gakosso et le président Edgar Lungu a aussi constitué une occasion pour raffermir et solidifier les relations de coopération qui existent entre le Congo et la Zambie..
Rappelons que Jean-Claude Gakosso a entamé sa tournée, le 28 mai 2020 par Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, où il a été reçu par le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. A l’occasion de cet entretien, le ministre congolais des affaires étrangères a transmis le message écrit du président Denis Sassou N’Guesso à son homologue de la RDC. Les deux hommes ont aussi évoqué ce qui « pourrait ressembler à un différend frontalier entre la RDC et la Zambie », selon le ministre congolais des affaires étrangères. L’entretien a, en effet, tourné autour de la tension à la frontière entre la RDC et sa voisine, la Zambie, dans la province du haut Katanga, appelée la Botte du Katanga qui pénètre dans le territoire de la Zambie et le divise en deux lobes.
En ces temps où les dirigeants du monde mènent une lutte acharnée contre la propagation effrénée du nouveau coronavirus, la crise frontalière dans la sous-région en est de trop, parce que, selon Jean Claude Gakosso, « nous avons des choses plus importantes à faire dans notre sous-région : le développement économique au bénéfice de nos populations. Nous ne pouvons pas nous permettre de dépenser de l’argent pour des conflits fratricides ». C’est pourquoi, le président Denis Sassou N’Guesso travaille « … pour qu’il y ait l’apaisement au niveau de cette frontière entre la RDC et la Zambie », a-t-il déclaré à la presse, avant de préciser qu’il était venu traduire ses « sentiments de solidarité fraternelle au président de la République démocratique du Congo ».
L’émissaire de Denis Sassou N’Guesso s’est envolé, par la suite, pour Harare au Zimbabwe où il a été reçu, toujours le 28 mai, par le président Emmerson Mnangagwa, président de l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité. Au cours de l’entretien entre les deux hommes d’Etat, Jean Claude Gakosso a, nom du président en exercice de la CIRGL, salué les efforts déjà entrepris par la SADC dans la résolution de ce conflit frontalier. Il a aussi exprimé au chef de l’Etat zimbabwéen, la volonté de Denis Sassou N’Guesso d’éviter l’escalade de la violence entre la République Démocratique du Congo et la Zambie. Le président Emmerson Mnangagwa a marqué son adhésion à la démarche engagée par Denis Sassou N’Guesso et a, à son tour, exprimé sa vive préoccupation à son homologue congolais, président en exercice de la CIRGL, à travers une lettre écrite de sa propre main.
Il est vraisemblable que l’évolution de la situation diplomatique conduise à la tenue d’une quadripartite sous l’égide collégiale de la CIRGL et de la SADC. Reste que les forces en présence s’arment de patience, le temps étant un élément indispensable dans tout médiation.