La détention d’un passeport par un individu est la preuve de son appartenance à une Nation. Le passeport biométrique français instaure une hiérarchie entre les citoyens de notre pays.
Sur chaque page, on découvre les cartes de la France (découpée en régions) et de la Corse, à l’exception de la Guadeloupe, de la Guyane, de l’île de la Réunion et de la Martinique, qui pourtant sont des régions françaises.
De la page quatre à la page dix du passeport, on distingue en sous impression, les cinq continents classés par ordre alphabétique. Puis, suivent, toujours par ordre alphabétique, toutes les régions françaises, à l’exception, encore une fois, de la Guadeloupe, de la Guyane, de l’île de la Réunion et de la Martinique. Il faut se référer à la fin du passeport pour découvrir sur une seule et même page les quatre régions d’Outre-mer.
Manifestement, il y a une inégalité de traitement entre les régions de France hexagonale et les régions françaises d’Outre-mer ; pourtant toutes régies par les mêmes lois.
Ce constat met à mal l’esprit d’égalité de la République et fait des français d’Outre-mer des citoyens de seconde zone. Cette anomalie constatée n’est probablement qu’une maladresse qui, en plein débat sur la diversité, résonne comme une nouvelle injustice.
Nous allons prendre contact avec le Ministère de l’Intérieur afin de lui soumettre ce problème.
Claudy Siar
Sur chaque page, on découvre les cartes de la France (découpée en régions) et de la Corse, à l’exception de la Guadeloupe, de la Guyane, de l’île de la Réunion et de la Martinique, qui pourtant sont des régions françaises.
De la page quatre à la page dix du passeport, on distingue en sous impression, les cinq continents classés par ordre alphabétique. Puis, suivent, toujours par ordre alphabétique, toutes les régions françaises, à l’exception, encore une fois, de la Guadeloupe, de la Guyane, de l’île de la Réunion et de la Martinique. Il faut se référer à la fin du passeport pour découvrir sur une seule et même page les quatre régions d’Outre-mer.
Manifestement, il y a une inégalité de traitement entre les régions de France hexagonale et les régions françaises d’Outre-mer ; pourtant toutes régies par les mêmes lois.
Ce constat met à mal l’esprit d’égalité de la République et fait des français d’Outre-mer des citoyens de seconde zone. Cette anomalie constatée n’est probablement qu’une maladresse qui, en plein débat sur la diversité, résonne comme une nouvelle injustice.
Nous allons prendre contact avec le Ministère de l’Intérieur afin de lui soumettre ce problème.
Claudy Siar