Plus de 2000 tchadiens injustement incarcérés dans des prisons soudanaises. Les détenus sont généralement des opposants soupçonnés d’intelligence avec l’ennemi c'est-à-dire le gouvernement tchadien. Il y a deux types de détenus.
Premièrement, ceux qui ont été dénoncés par les différents leaders de la rébellion tchadienne auprès de la sécurité soudanaise, pour avoir émis un avis contraire à celui de la direction rebelle.
Deuxièmes, ceux des opposants qui se rétractent à un moment donné, préférant ne plus soutenir la rébellion.
Troisièmes, il ya ceux qu’on estime populaire au sein de la rébellion et qui sont incarcérés sur instruction directe des leaders rebelles. On peut citer à titre d’exemple ceux qui ont la chance d’échapper, comme l’ex-président du Scud Yaya Dilo, aujourd’hui à N’djamena, incarcéré par les soudanais sur ordre de la direction du RFC, le général Yaya Batit incarcéré sur ordre du capitaine Nour leader du Fuc, le colonel Tourabi, le colonel Abdelmounim ou encore Mahamat Abbo Silek incarcéré pendant huit mois.
Il ya aussi ceux qui sont automatiquement liquidés comme les frères Abdelchakour abattus à Eljenina en 2006, pour avoir changé de camp.
Malgré le SOS des prisonniers, leur cas n’intéresse ni le gouvernement tchadien encore moins les défenseurs des droits de l’homme.
Correspondant Alwihda –Soudan
Premièrement, ceux qui ont été dénoncés par les différents leaders de la rébellion tchadienne auprès de la sécurité soudanaise, pour avoir émis un avis contraire à celui de la direction rebelle.
Deuxièmes, ceux des opposants qui se rétractent à un moment donné, préférant ne plus soutenir la rébellion.
Troisièmes, il ya ceux qu’on estime populaire au sein de la rébellion et qui sont incarcérés sur instruction directe des leaders rebelles. On peut citer à titre d’exemple ceux qui ont la chance d’échapper, comme l’ex-président du Scud Yaya Dilo, aujourd’hui à N’djamena, incarcéré par les soudanais sur ordre de la direction du RFC, le général Yaya Batit incarcéré sur ordre du capitaine Nour leader du Fuc, le colonel Tourabi, le colonel Abdelmounim ou encore Mahamat Abbo Silek incarcéré pendant huit mois.
Il ya aussi ceux qui sont automatiquement liquidés comme les frères Abdelchakour abattus à Eljenina en 2006, pour avoir changé de camp.
Malgré le SOS des prisonniers, leur cas n’intéresse ni le gouvernement tchadien encore moins les défenseurs des droits de l’homme.
Correspondant Alwihda –Soudan