Macky Sall. Crédits photo : Sources
Compétent, loyal, discret, poli, patriote… François Collin est tout cela à la fois. Pour l’avoir bien connu sous la présidence du Président Abdou Diouf, précisément au M.E.S.A.P, ministère d’Etat des Services et Affaires présidentiels dirigé alors par mon ami Ousmane Tanor Dieng, aucun doute n’est permis quant à sa réussite dans sa nouvelle mission à la tête de l’inspection générale d’Etat, un des plus grands corps de l’Etat, qu’il a intégré au début des années 90.
Heureuse nomination, donc, que celle de François Collin comme Vérificateur général du Sénégal, tout comme l’est celle du nouveau directeur général de la Police nationale, Madame Anna Sémou Faye, commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle. « Une dame de fer au parcours sans faute » selon le journaliste Pape Ndiaye, dans le Témoin N°1132 qui ajoute « cette très belle promotion est venue à son heure. D’ailleurs, nous estimons même que l’heure de cette belle promotion a tardé à sonner car après trente cinq ans de bons et loyaux services Madame Anna Sémou Faye avait déjà cumulé toutes les qualités professionnelles requises pour prendre les destinées de l’institution de la police >>.
La lutte contre la fraude et la corruption n’est pas en reste avec la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption à propos duquel le président Macky Sall affirme sans cesse qu’il est destiné à ceux qui gèrent les affaires publiques maintenant, c’est-à-dire aux gens de son régime. L’O.F.N.A.C est chargé de promouvoir l’intégrité et la probité dans la gouvernance publique. La structure sera dotée d’importants pouvoirs, notamment celui d’autosaisine pour toute enquête qu’il jugera utile de mener et peut saisir directement le procureur de la République.
Le président Macky Sall ne protégera personne, il l’a redit avec force. Toujours au chapitre de la gouvernance vertueuse, elle est toute aussi heureuse la nomination d’une autre grande dame, avec une expérience avérée, l’ancienne Vérificatrice générale du Sénégal, Madame Nafi Ngom Ndour à la tête de l’O.F.N.A.C. Avec des membres issus de l’administration centrale, du secteur privé, de la société civile, la composition même de l’O.F.N.A.C est une grande innovation, donc une véritable rupture.
Décidément, une gouvernance vertueuse et sobre dans la transparence d’un Etat de droit reste la priorité du président Macky Sall. La réforme de la Cour des comptes, qui va retrouver toute son autonomie vis-à-vis du pouvoir exécutif, en est une parfaite illustration. L’efficacité doit être effective, le président Macky Sall le déclare souvent, et il entend s’en donner les moyens à travers les contrats de performance, la culture de l’évaluation et du résultat. Il s’agit aussi, d’une manière consensuelle, d’accélérer les procédures.
C’est vrai les procédures sont à raccourcir mais, selon un spécialiste de ces questions, pour ce faire, non seulement il faut améliorer tous les dispositifs mais surtout les Sénégalais doivent travailler plus. Par exemple, pour l’étude d’un appel d’offres, un mois c’est trop long.Quelle lucidité, quand le président Macky Sall déclarait récemment ceci : << je ne suis pas élu pour devenir le bon élève d’une quelconque institution internationale. Je suis élu pour résoudre les problèmes de nos compatriotes, et les Sénégalais sont impatients >>.
C’est pourquoi la rencontre du président Macky Sall avec les journalistes dans le cadre d’un <> a été salutaire. Elle constitue une innovation de taille, donc un acte de rupture, surtout avec une ouverture vers les artistes et les hommes de culture, invités également à cette cérémonie par le président Macky Sall. Pendant ce point de presse du «ndogou », le chef de l’Etat a été excellent dans son message tout comme il a été clair, précis et limpide dans son introduction comme dans ses réponses aux journalistes.
La seule note qui a manqué à la belle symphonie du « ndogou de presse », c’est le fait que le président Macky Sall n’a pas évoqué ses actions culturelles, sans doute parce que les journalistes culturels ont été muets. Pourtant en quinze mois, le successeur de Wade a posé des actes majeurs pour la culture, les industries culturelles, les acteurs et les producteurs de biens culturels de notre pays. La protection sociale des acteurs culturels. L’application des droits d’auteurs et des droits voisins, dans le cadre de la nouvelle société de gestion collective. L’assainissement et l’audit de la gestion du fonds d’aide à l’édition et de tous les fonds destinés à la culture et aux industries culturelles. La dotation d’un milliard par an, pendant toute la durée du quinquennat ou septennat, du fonds à la production cinématographique et audiovisuelle, mais aussi la baraka du président Macky Sall après le triomphe du cinéma sénégalais à la CAN du cinéma africain que constitue le le FESPACO 2013 tenu à Ouagadougou… Tout cela, ce sont des bons points marqués par le président de la République dans le domaine de la culture. Le Président qui a offert à chacun des cinq lauréats, en guise d’encouragement, une enveloppe de quatre millions CFA. Ces lauréats ont obtenu neuf prix dont les deux Etalons d’or et de bronze du Yenenga, la plus haute distinction du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou FESPACO 2013.
Le président Macky Sall doit réussir, assurément.
Heureuse nomination, donc, que celle de François Collin comme Vérificateur général du Sénégal, tout comme l’est celle du nouveau directeur général de la Police nationale, Madame Anna Sémou Faye, commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle. « Une dame de fer au parcours sans faute » selon le journaliste Pape Ndiaye, dans le Témoin N°1132 qui ajoute « cette très belle promotion est venue à son heure. D’ailleurs, nous estimons même que l’heure de cette belle promotion a tardé à sonner car après trente cinq ans de bons et loyaux services Madame Anna Sémou Faye avait déjà cumulé toutes les qualités professionnelles requises pour prendre les destinées de l’institution de la police >>.
La lutte contre la fraude et la corruption n’est pas en reste avec la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption à propos duquel le président Macky Sall affirme sans cesse qu’il est destiné à ceux qui gèrent les affaires publiques maintenant, c’est-à-dire aux gens de son régime. L’O.F.N.A.C est chargé de promouvoir l’intégrité et la probité dans la gouvernance publique. La structure sera dotée d’importants pouvoirs, notamment celui d’autosaisine pour toute enquête qu’il jugera utile de mener et peut saisir directement le procureur de la République.
Le président Macky Sall ne protégera personne, il l’a redit avec force. Toujours au chapitre de la gouvernance vertueuse, elle est toute aussi heureuse la nomination d’une autre grande dame, avec une expérience avérée, l’ancienne Vérificatrice générale du Sénégal, Madame Nafi Ngom Ndour à la tête de l’O.F.N.A.C. Avec des membres issus de l’administration centrale, du secteur privé, de la société civile, la composition même de l’O.F.N.A.C est une grande innovation, donc une véritable rupture.
Décidément, une gouvernance vertueuse et sobre dans la transparence d’un Etat de droit reste la priorité du président Macky Sall. La réforme de la Cour des comptes, qui va retrouver toute son autonomie vis-à-vis du pouvoir exécutif, en est une parfaite illustration. L’efficacité doit être effective, le président Macky Sall le déclare souvent, et il entend s’en donner les moyens à travers les contrats de performance, la culture de l’évaluation et du résultat. Il s’agit aussi, d’une manière consensuelle, d’accélérer les procédures.
C’est vrai les procédures sont à raccourcir mais, selon un spécialiste de ces questions, pour ce faire, non seulement il faut améliorer tous les dispositifs mais surtout les Sénégalais doivent travailler plus. Par exemple, pour l’étude d’un appel d’offres, un mois c’est trop long.Quelle lucidité, quand le président Macky Sall déclarait récemment ceci : << je ne suis pas élu pour devenir le bon élève d’une quelconque institution internationale. Je suis élu pour résoudre les problèmes de nos compatriotes, et les Sénégalais sont impatients >>.
C’est pourquoi la rencontre du président Macky Sall avec les journalistes dans le cadre d’un <
La seule note qui a manqué à la belle symphonie du « ndogou de presse », c’est le fait que le président Macky Sall n’a pas évoqué ses actions culturelles, sans doute parce que les journalistes culturels ont été muets. Pourtant en quinze mois, le successeur de Wade a posé des actes majeurs pour la culture, les industries culturelles, les acteurs et les producteurs de biens culturels de notre pays. La protection sociale des acteurs culturels. L’application des droits d’auteurs et des droits voisins, dans le cadre de la nouvelle société de gestion collective. L’assainissement et l’audit de la gestion du fonds d’aide à l’édition et de tous les fonds destinés à la culture et aux industries culturelles. La dotation d’un milliard par an, pendant toute la durée du quinquennat ou septennat, du fonds à la production cinématographique et audiovisuelle, mais aussi la baraka du président Macky Sall après le triomphe du cinéma sénégalais à la CAN du cinéma africain que constitue le le FESPACO 2013 tenu à Ouagadougou… Tout cela, ce sont des bons points marqués par le président de la République dans le domaine de la culture. Le Président qui a offert à chacun des cinq lauréats, en guise d’encouragement, une enveloppe de quatre millions CFA. Ces lauréats ont obtenu neuf prix dont les deux Etalons d’or et de bronze du Yenenga, la plus haute distinction du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou FESPACO 2013.
Le président Macky Sall doit réussir, assurément.
Cheikh Ngaïdo BA
« Le Témoin » N° 1134 –Hebdomadaire Sénégalais ( AOUT 2013)
« Le Témoin » N° 1134 –Hebdomadaire Sénégalais ( AOUT 2013)