Journal Le Pays Centrafrique
Trop de supinations sur le contingent burundais de la misca. Depuis un moment ce contingent se retrouve cœur d’une controverse centrafricaine qui ne l’honore pas. L’opinion publique tend a considérer les éléments burundais de la misca comme versés dans des activités de bas étages au profit de la communauté musulmane. Ils seraient corrompus par cette communauté qui leur demanderait de tourner les canons contre les chrétiens, animiste, et autres centrafricains. Tout cela, a grand renfort d’appuis financier ou matériel de la dite communauté. Les uns et les autres sont prêts a prendre cette thèse au sérieux, surtout qu’au km5, il ne se passe pas un jour sans accrochages entre burundais et les éléments supposes des anti-balaka très surchauffes par cette quasi considération de la position de ce contingent en direction de la paix ici. En effet, eu égard des derniers événements au km5 et ailleurs dans Bangui d’aucun pensent que nos burundais jadis, vaillants et efficaces défenseurs des vides centros, victimes déclarées des Séléka, se sont vite constitues en bouclier de la communauté musulmane dont certains se sont retranches aux alentour de la mosquée centrale. Le km5, surtout dans la partie que nous venons de citer est transforme en une sorte de sanctuaire musulman inaccessible aux autres.
Cependant dans la perspective de tirer au claire cette controverse, notre journal s’est rendu sur place pour constater les faits et n’a pas manque d’associer le capitaine porte parole du contingent burundais qui a bien voulu aider a élucider le mystère.
Certes, il faut biens dire que malgré tout ce qui se passe, bien des centrafricains chrétiens, animiste et autre cohabite pacifiquement, il faut l’avouer, avec leurs proches musulmans qui ont trouve provisoirement refuse dans cette partie du km5. Les uns et les autres ont répondu tranquillement a nos préoccupations eu égard a nos inquiétudes compte tenue de la sombre opinion que nombre de centrafricains sur la grande fracture qui règne entre les deux communautés. Obliges qu’ils sont, et selon les propres termes de leur action pour la paix ici, les éléments du contingents burundais se sont maintenant portes garant de la sécurité de la minorité musulmane bloquée dans ce secteur du km5. Cette minorité est l’objet de toutes les menaces régulières des éléments incontrôlés des anti-balaka parmi lesquels on peut noter la présence de nombreux godobe. Mais il ya plus a propos des éléments burundais. En effet, le mardi 25 mars, un malfaiteur était apprehende par l’unité de police constitue du contingent congolais de Brazza (UPC) aux environs du ministère de l’équipement. Le malfrat était déjà considère comme un élément du contingent burundais. Nos sources découvrirons plus tard, cela grâce au porte parole du contingent burundais qui s’est rendu sur le lieu, qui l’auteur du forfait un certain MBAYE ALBERT MARIUS alias Mal a l’aise un Séléka portant le treillis des FACA, sans même un brassard. Tout port a croire que le contingent burundais de la misca est très mal-vu et se retrouve depuis quelque jours dans l’œil du cyclone. Cela a cause d’un déficit de communication sur la dynamique de leur action ici en Centrafrique. Ici a Bangui, les éléments du contingent burundais occupent plusieurs sites dont 3eme arrondissement précisément a yakite, mamadou m’baiki, ecole koudoukou, cattin. Ils sont aussi dans le 2e ,5e et 6e arrondissement ou sont très visibles et très actifs ces différents éléments dont certains déjà ont perdu la vie. Des leur arrivée et pendant un moment, les burundais étaient chouchoutes par les Centrafricains. Pourquoi sont-ils couverts d’opprobre. Comment en est-on arrive a cette chute de cote dans cette aventure centrafricaine vraisemblable très délicate ?
Reconnaissons d’abord ce déficit de communication. Et pour cela il est important que MISCA et SANGARIS établissent des passerelles entre les professionnels de medias prives et leurs différents états-majors pour chaque désarmer les moindres affects. En période de crise, il y a souvent dd la susceptibilité de la part des uns et des autres des protagonistes. Le rôle de la presse est alors de jeter les ponts entre les belligérants. Il nous semble que la communication ne fonctionne pas comme il se doit. C’est un secteur clef en c’est temps si difficiles. Un domaine délicat qu’il faut privilégier dans ce contexte, faudrait-il le rappeler.
Le porte-parole du contingent burundais l’a peut-être compris, lui qui nous a explique qu’ils en sont venus pur aider la RCA retrouve la paix. Leur mandat est de protéger la population civile en danger. Cette population civile qui est aujourd’hui menacée de tous cotes. Hier une partie de cette population était attaque. Il fallait la défendre par tous les moyens. C’était ce qu’on peut considérer comme la première phase de l’action sur le terrain que voici. Aujourd’hui, le contingent burundais est appelé a défendre l’autre partie, la minorité musulmane restée a Bangui et coincée dans le KM5 et livre dans le coups de boutoirs divers. Hier il fallait repousser les Séléka. Aujourd’hui il faut défendre cette minorité musulmane mis au dos mur. Cela au regard de la résolution des Nations Unies dont ils ont le mandat au sein même de la MISCA. Or la mission de la MISCA se déroule ici sous le chapitre VII de la charte des Nations Unies dont le titre est bien ceci : Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression.
Ainsi donc, c’est dans ce cadre juridique que travaillent la Sangaris, la MISCA dont tous les éléments sont tenus de respecter la ligne de leur Mission en Centrafrique.
Toutefois, dans ces conditions il n’est pas facile aux populations déjà très traumatisées de comprendre de manière immédiate ce qui se passe sur le terrain. Il urge d’accompagner toute l’action des Nations Unies d’une bonne campagne médiatique en évidant le monopole des uns et des autres des porte-paroles qui ne disent pas souvent ce qui se passe sur le terrain. Il faudra éviter le matraquage médiatique des organes étrangers qui risque fort bien de créer un effet négatif sur l’opinion ici a cause d’un manque criard de donnée positive. Au demeurant notre mission a nous autre serait, au de-là de nos multiples responsabilités, de déployer nos maigres moyens pour mieux informer les populations dans cette tourmente. Cet effort permettra de subvenir au déficit de communication qui existe certainement entre le contingent burundais et les populations meurtries.