Dans un rapport alarmant de l’ONU, publié le 28 octobre 2024, près d'un quart des habitants de la République démocratique du Congo (RDC), où des millions de personnes sont déplacées, se trouvent dans une situation de faim aiguë.
« L'insécurité alimentaire aiguë résulte de plusieurs facteurs combinés, notamment les conflits, la flambée des prix des denrées alimentaires et des coûts de transport, ainsi que les effets prolongés de diverses épidémies telles que la rougeole, le choléra, le paludisme ou plus récemment le mpox », précise le rapport.
Aucune région de la RDC n'est épargnée, pas même la capitale Kinshasa. Mais les chiffres sont encore plus alarmants dans les zones en conflit. Le Nord-Kivu, l’Ituri, le Sud-Kivu… Des provinces où la crise humanitaire est quasi permanente depuis trente ans, mais aggravée depuis le conflit en cours avec la résurgence des rebelles du M23. Les déplacements de populations sont massifs.
Selon la FAO, dans ces régions, 25% des éleveurs ont perdu du bétail et 35% des ménages n'ont pas pu cultiver leurs terres. À cela s'ajoute des facteurs structurels : le manque d'infrastructures, le manque d'accès à l'eau et le manque « flagrant de routes de qualité », ce qui décourage la production agricole, trop difficile à écouler vers les marchés.
Ainsi, compte tenu de ces problèmes chroniques, au « moindre choc », maladie, inondation ou mauvaise récolte, une partie de la population bascule rapidement dans une situation de crise ou d'urgence. Les projections de l'IPC montrent que l'insécurité alimentaire nationale devrait se maintenir en 2025 au même niveau qu'en 2024, déjà similaire à celui de 2023.
Cependant, la FAO s'inquiète d'une aggravation de la situation sécuritaire à la suite du désengagement de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) dans le Sud-Kivu, le 30 juin dernier.
« L'insécurité alimentaire aiguë résulte de plusieurs facteurs combinés, notamment les conflits, la flambée des prix des denrées alimentaires et des coûts de transport, ainsi que les effets prolongés de diverses épidémies telles que la rougeole, le choléra, le paludisme ou plus récemment le mpox », précise le rapport.
Aucune région de la RDC n'est épargnée, pas même la capitale Kinshasa. Mais les chiffres sont encore plus alarmants dans les zones en conflit. Le Nord-Kivu, l’Ituri, le Sud-Kivu… Des provinces où la crise humanitaire est quasi permanente depuis trente ans, mais aggravée depuis le conflit en cours avec la résurgence des rebelles du M23. Les déplacements de populations sont massifs.
Selon la FAO, dans ces régions, 25% des éleveurs ont perdu du bétail et 35% des ménages n'ont pas pu cultiver leurs terres. À cela s'ajoute des facteurs structurels : le manque d'infrastructures, le manque d'accès à l'eau et le manque « flagrant de routes de qualité », ce qui décourage la production agricole, trop difficile à écouler vers les marchés.
Ainsi, compte tenu de ces problèmes chroniques, au « moindre choc », maladie, inondation ou mauvaise récolte, une partie de la population bascule rapidement dans une situation de crise ou d'urgence. Les projections de l'IPC montrent que l'insécurité alimentaire nationale devrait se maintenir en 2025 au même niveau qu'en 2024, déjà similaire à celui de 2023.
Cependant, la FAO s'inquiète d'une aggravation de la situation sécuritaire à la suite du désengagement de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) dans le Sud-Kivu, le 30 juin dernier.