Un vieux rapport de la CIA datant des années 80 pointait du doigt le fait que les pays les plus pauvres du monde sont ceux où la notion de Droit n'étaient pas respectée, et que ces pays étaient soumis régulièrement aux crises des coups d'Etat.
Dans les pays actuellement dits 'modernes' depuis 2 siècles, le fait même de penser prendre le pouvoir par la force est devenu un Non sens.
Les forces armées n'y sont pas au service d'individus mais du pays. Et les présidents et dirigeants le sont par le respect constitutionnel. Ils ne se perdurent pas au pouvoir sans fin.
Le cas centrafricain est en quelque sorte une espèce de tête de gondole de cette problématique de misère, une sorte de synthèse de tout ce que l'on qualifierait de 'terra negra' avec tout ce que cela implique et induit de médiocrité au service du culte des rois nègres.
Pays jeune "légalement" il n'a depuis pas pu, ni su faire sa cure d'émancipation, entendre par là se posséder lui-même.
Il reste encore et toujours la proie du premier excité venu en mal d'enrichissement personnel ou et de gloriole locale.
L'échelle sociale y étant coupée, il se vide régulièrement de ses élites partant faire fortune ailleurs. Ce qui ne laisse sur place aux affaires que des prédateurs sans foi ni loi, complètement inconscients du fait même du principe de la citoyenneté.
Espace géographique très vaste, les pouvoirs successifs n'y ont jamais éprouvé le besoin du travail à faire d'unité nationale. Ce qui fait de ce pays une espèce d'artificialité à entrées multiples justifiant toutes les malversations de non droit.
Et qui, par tous les bouts ou l'on aborde le problème, se résume au gros bourg de Bangui. Sorti de l'Ombella M'poko, point de salut.
Le concept même d'Etat de droit y demeure toujours une espèce de 'camera obscura', tant toutes les déprédations y sont possibles.
Corrompu à toutes les échelles du plus haut au plus bas, le pays ne cesse économiquement de reculer, année après année, au point à comparaison égale, de n'être même plus au niveau d'une ville moyenne européenne du moyen âge.
Et la dégringolade de la Centrafrique tient avant tout au non respect de ses dirigeants impies du Droit même du pays.
Car l'économie a besoin de climat serein pour s’installer et prospérer.
Les investisseurs de même ne s'impliquent dans une contrée que si climat politique et social de confiance.
Or la Centrafrique n'offre pas cette sécurité susceptible de rassurer ses éventuels investisseurs. Ce qui, même au niveau des organismes financiers internationaux la met au ban des Nations.
Aujourd'hui, sur les marchés, la RCA est incapable de lever ne serait-ce que 10 millions de dollars. Pas confiance. Pas confiance à l'Etat, même de par les rares institutions bancaires de la place. C'est dire !
La Centrafrique depuis 40 ans est sous assistance médicale, elle ne survit que grâce à l'aumône des organisations internationales.
D'ailleurs déjà, se gère-t'elle elle-même ?
Sa propre gestion politique interne est externalisée.
Sa propre sécurité interne est externalisée.
Peut-on encore parler de pays libre et autonome disposant d'elle-même ?
Son budget même, déjà famélique, se conclut par un "avec l'aide de nos amis internationaux". C'est dire de l'état catastrophique dans lequel ce pays potentiellement l'un des plus riches du monde est tombé.
Et si on peut en pourcentage parler d'un progrès économique frissonnant récemment, en volume réel, c'est proche du néant.
Car le pays vient de loin.
Il ne m'est plus nécessaire de me répéter ad vitam aeternam. Le pays du fait de ses dirigeants s'enfonce dans une espèce d'autisme suicidaire dont on se demande quand elle en sortira.
Cela sert à quoi de faire des rebellions et des coups d'Etat dans des pays déjà pauvres si ce n'est pour les appauvrir d'avantage ?
Car quelle serait la valeur du pouvoir ainsi conquis ?
Trôner sur la pauvreté, c'est plus un poids qu'autre chose.
C'est se voir le roi des cimetières.
Ce qui rend totalement absurde de telles pratiques.
Le monde aujourd'hui est devenu une espace de village globalisé, et tout se sait. Tout le monde sait tout sur tout le monde.
Quand en Septembre dernier Bozizé magouillait pour se faire réélir (à sa façon) en 2016, ça s'est su.
Ses efforts actuels et méthodiques pour torpiller le GUN dont déjà il ne voulait pas, sont connus du monde.
Ce qui en final place le pays dans une position insecure de mouton noir - sans jeu de mots.
N'importe quel grande entreprise de par le monde, avant de s'investir dans un pays, s'intéresse d'abord à sa situation politique et juridique. Et en Centrafrique actuellement, qu'en est-il de la politique ? Qu'en est-il du juridique ?
Sa Constitution qui est ce que les autres voient en premier est par défaut rendue non active. Pour autant qu'elle fut active un jour.
Raisons simples à comprendre, faisant que..Tant que la notion de respect minimal du Droit n'est pas respecté et appliqué dans ce pays, ce sera toujours la lente et irrémédiable descente dans les ténèbres du sous développement.
Un gâchis intolérable pour un tel pays si gâté par la nature de richesses inégalées.
© Février 2013/LNC
Dans les pays actuellement dits 'modernes' depuis 2 siècles, le fait même de penser prendre le pouvoir par la force est devenu un Non sens.
Les forces armées n'y sont pas au service d'individus mais du pays. Et les présidents et dirigeants le sont par le respect constitutionnel. Ils ne se perdurent pas au pouvoir sans fin.
Le cas centrafricain est en quelque sorte une espèce de tête de gondole de cette problématique de misère, une sorte de synthèse de tout ce que l'on qualifierait de 'terra negra' avec tout ce que cela implique et induit de médiocrité au service du culte des rois nègres.
Pays jeune "légalement" il n'a depuis pas pu, ni su faire sa cure d'émancipation, entendre par là se posséder lui-même.
Il reste encore et toujours la proie du premier excité venu en mal d'enrichissement personnel ou et de gloriole locale.
L'échelle sociale y étant coupée, il se vide régulièrement de ses élites partant faire fortune ailleurs. Ce qui ne laisse sur place aux affaires que des prédateurs sans foi ni loi, complètement inconscients du fait même du principe de la citoyenneté.
Espace géographique très vaste, les pouvoirs successifs n'y ont jamais éprouvé le besoin du travail à faire d'unité nationale. Ce qui fait de ce pays une espèce d'artificialité à entrées multiples justifiant toutes les malversations de non droit.
Et qui, par tous les bouts ou l'on aborde le problème, se résume au gros bourg de Bangui. Sorti de l'Ombella M'poko, point de salut.
Le concept même d'Etat de droit y demeure toujours une espèce de 'camera obscura', tant toutes les déprédations y sont possibles.
Corrompu à toutes les échelles du plus haut au plus bas, le pays ne cesse économiquement de reculer, année après année, au point à comparaison égale, de n'être même plus au niveau d'une ville moyenne européenne du moyen âge.
Et la dégringolade de la Centrafrique tient avant tout au non respect de ses dirigeants impies du Droit même du pays.
Car l'économie a besoin de climat serein pour s’installer et prospérer.
Les investisseurs de même ne s'impliquent dans une contrée que si climat politique et social de confiance.
Or la Centrafrique n'offre pas cette sécurité susceptible de rassurer ses éventuels investisseurs. Ce qui, même au niveau des organismes financiers internationaux la met au ban des Nations.
Aujourd'hui, sur les marchés, la RCA est incapable de lever ne serait-ce que 10 millions de dollars. Pas confiance. Pas confiance à l'Etat, même de par les rares institutions bancaires de la place. C'est dire !
La Centrafrique depuis 40 ans est sous assistance médicale, elle ne survit que grâce à l'aumône des organisations internationales.
D'ailleurs déjà, se gère-t'elle elle-même ?
Sa propre gestion politique interne est externalisée.
Sa propre sécurité interne est externalisée.
Peut-on encore parler de pays libre et autonome disposant d'elle-même ?
Son budget même, déjà famélique, se conclut par un "avec l'aide de nos amis internationaux". C'est dire de l'état catastrophique dans lequel ce pays potentiellement l'un des plus riches du monde est tombé.
Et si on peut en pourcentage parler d'un progrès économique frissonnant récemment, en volume réel, c'est proche du néant.
Car le pays vient de loin.
Il ne m'est plus nécessaire de me répéter ad vitam aeternam. Le pays du fait de ses dirigeants s'enfonce dans une espèce d'autisme suicidaire dont on se demande quand elle en sortira.
Cela sert à quoi de faire des rebellions et des coups d'Etat dans des pays déjà pauvres si ce n'est pour les appauvrir d'avantage ?
Car quelle serait la valeur du pouvoir ainsi conquis ?
Trôner sur la pauvreté, c'est plus un poids qu'autre chose.
C'est se voir le roi des cimetières.
Ce qui rend totalement absurde de telles pratiques.
Le monde aujourd'hui est devenu une espace de village globalisé, et tout se sait. Tout le monde sait tout sur tout le monde.
Quand en Septembre dernier Bozizé magouillait pour se faire réélir (à sa façon) en 2016, ça s'est su.
Ses efforts actuels et méthodiques pour torpiller le GUN dont déjà il ne voulait pas, sont connus du monde.
Ce qui en final place le pays dans une position insecure de mouton noir - sans jeu de mots.
N'importe quel grande entreprise de par le monde, avant de s'investir dans un pays, s'intéresse d'abord à sa situation politique et juridique. Et en Centrafrique actuellement, qu'en est-il de la politique ? Qu'en est-il du juridique ?
Sa Constitution qui est ce que les autres voient en premier est par défaut rendue non active. Pour autant qu'elle fut active un jour.
Raisons simples à comprendre, faisant que..Tant que la notion de respect minimal du Droit n'est pas respecté et appliqué dans ce pays, ce sera toujours la lente et irrémédiable descente dans les ténèbres du sous développement.
Un gâchis intolérable pour un tel pays si gâté par la nature de richesses inégalées.
© Février 2013/LNC