Le directeur de cabinet, Gbogou Didier Lohoury, représentant le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, a annoncé que le gouvernement dans sa nouvelle politique de préservation et de réhabilitation des forêts ivoiriennes, mise en place pour lutter contre la désertification et le changement climatique ambitionne de faire passer son taux de couvert forestier « de 15% actuellement à 20%, voire plus à l’horizon 2030-2040 ». Soit, « six millions d’hectares de forêts ». C’était à l’occasion d’une conférence dite lors de la deuxième édition de « Abidjan Green Conferences », le 1er mars au Sofitel hôtel Ivoire d’Abidjan.
C’est autour du thème : « Désertification en Afrique : Défis et perspectives pour les forêts ivoiriennes », que Gbogou Didier Lohoury a entretenu l’auditoire en dévoilant quelques grands axes de cette nouvelle politique.
Selon lui, il s’agit entre autres, de compléter à très court terme, le dispositif législatif et réglementaire de protection des arbres et massifs forestiers. Et ce, par l’introduction dans le code forestier d’un nouveau statut : celui de l’agro-forêt classée.
Puis, la protection de façon stricte des forêts classées conservées à plus de 75%, en plus du surclassement en aires protégées de celles qui s’y prêteraient. Ensuite, faire sortir des forêts classées peu dégradées (entre 25 et 75%) les populations encore relativement peu nombreuses qui s’y sont implantées et les réinstaller dans le respect de leurs droits, avec une progressivité nécessaire.
De plus, le reclassement des forêts classées dégradées à plus de 75%, en totalité ou en partie, en agro-forêts classées. Aussi, l’application du régime d’agro forêt-classée à tous les massifs forestiers résiduels du domaine rural qui s’y prêteraient. Et ce, dans le respect des droits fonciers acquis, coutumiers ou modernes.
Enfin, mener une politique d’aménagement du territoire en développant de façon générale, une foresterie durable et profitable dans l’ensemble du domaine rural, dans la continuité des reboisements compensatoires engagés avec succès depuis plusieurs années. Mieux, il a milité pour la mise en place d’un système intelligent alliant, l’agriculture et la reforestation : l’agroforesterie.
Le conférencier a également évoqué de nouveaux projets du gouvernement dans la politique forestière. Notamment, « la muraille verte », qui consistera à planter un rideau d’arbre qui part de l’est à l’ouest. « Une école-5ha de forêt », pour sensibiliser les élèves et étudiants, afin qu’ils prennent conscience des bienfaits de l’environnement. Et « Flanc des montagnes », visant à planter des arbres sur les flancs des collines et montagne.
Au vu des conséquences désastreuses de la désertification, à savoir, « l’infertilité des sols, la sous-alimentation, la famine, les réfugiés climatiques » le directeur de cabinet, a lancé un appelle à tous, afin de prendre conscience des enjeux environnementaux et au respect de l’environnent.
Pour montrer la détermination du gouvernement, à travers le ministère des Eaux et Forêts à œuvrer pour la restauration du couvert forestier, Gbogou Didier Lohoury, a procédé à une séance de planting d’arbres au groupe scolaire Château d’eau de Cocody.
Cette conférence organisée par la Fondation « My Dream for Africa » en collaboration avec le cabinet « Résilience » et en partenariat avec le ministère des Eaux et Forêts, est un rendez-vous mensuel, offrant un cadre d’échanges entre les acteurs de l’économie verte, a indiqué Andy Costa, président de ladite Fondation. Il a révélé que sa Fondation a pour objectif de « promouvoir l’environnement, le développement durable, le sport, la culture et d’ouvrer pour le développement du continent africain ».
C’est autour du thème : « Désertification en Afrique : Défis et perspectives pour les forêts ivoiriennes », que Gbogou Didier Lohoury a entretenu l’auditoire en dévoilant quelques grands axes de cette nouvelle politique.
Selon lui, il s’agit entre autres, de compléter à très court terme, le dispositif législatif et réglementaire de protection des arbres et massifs forestiers. Et ce, par l’introduction dans le code forestier d’un nouveau statut : celui de l’agro-forêt classée.
Puis, la protection de façon stricte des forêts classées conservées à plus de 75%, en plus du surclassement en aires protégées de celles qui s’y prêteraient. Ensuite, faire sortir des forêts classées peu dégradées (entre 25 et 75%) les populations encore relativement peu nombreuses qui s’y sont implantées et les réinstaller dans le respect de leurs droits, avec une progressivité nécessaire.
De plus, le reclassement des forêts classées dégradées à plus de 75%, en totalité ou en partie, en agro-forêts classées. Aussi, l’application du régime d’agro forêt-classée à tous les massifs forestiers résiduels du domaine rural qui s’y prêteraient. Et ce, dans le respect des droits fonciers acquis, coutumiers ou modernes.
Enfin, mener une politique d’aménagement du territoire en développant de façon générale, une foresterie durable et profitable dans l’ensemble du domaine rural, dans la continuité des reboisements compensatoires engagés avec succès depuis plusieurs années. Mieux, il a milité pour la mise en place d’un système intelligent alliant, l’agriculture et la reforestation : l’agroforesterie.
Le conférencier a également évoqué de nouveaux projets du gouvernement dans la politique forestière. Notamment, « la muraille verte », qui consistera à planter un rideau d’arbre qui part de l’est à l’ouest. « Une école-5ha de forêt », pour sensibiliser les élèves et étudiants, afin qu’ils prennent conscience des bienfaits de l’environnement. Et « Flanc des montagnes », visant à planter des arbres sur les flancs des collines et montagne.
Au vu des conséquences désastreuses de la désertification, à savoir, « l’infertilité des sols, la sous-alimentation, la famine, les réfugiés climatiques » le directeur de cabinet, a lancé un appelle à tous, afin de prendre conscience des enjeux environnementaux et au respect de l’environnent.
Pour montrer la détermination du gouvernement, à travers le ministère des Eaux et Forêts à œuvrer pour la restauration du couvert forestier, Gbogou Didier Lohoury, a procédé à une séance de planting d’arbres au groupe scolaire Château d’eau de Cocody.
Cette conférence organisée par la Fondation « My Dream for Africa » en collaboration avec le cabinet « Résilience » et en partenariat avec le ministère des Eaux et Forêts, est un rendez-vous mensuel, offrant un cadre d’échanges entre les acteurs de l’économie verte, a indiqué Andy Costa, président de ladite Fondation. Il a révélé que sa Fondation a pour objectif de « promouvoir l’environnement, le développement durable, le sport, la culture et d’ouvrer pour le développement du continent africain ».