Des organisations de défense des droits de l’homme africaines et internationales ont exhorté jeudi à Genève le Conseil des droits de l’homme des nations unies à exiger du Sénégal de ’’démarrer sans délai’’ le procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré exilé à Dakar.
Le Conseil des droits de l’homme des nations unies doit appeler le Sénégal ’’à démarrer le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré exilé à Dakar’’, ont notamment appelé cinq organisations des droits de l’homme dans un communiqué rendu public le même jour.
Le Conseil examine vendredi le bilan du Sénégal en matière de respect des droits de l’homme dans le cadre de la procédure d’examen périodique universel (EPU).
Accusé d’avoir commis des crimes de masse durant son régime de 1982-1990, l’ancien président tchadien vit au Sénégal depuis sa chute en 1990.
Hissène Habré avait été inculpé au Sénégal en 2000 pour complicité de crimes contre l’humanité, actes de torture et de barbarie. La justice sénégalaise s’était par la suite déclarée incompétente pour le juger.
En juillet 2006, le président Abdoulaye Wade a accepté le mandat de l’Union africaine (UA) de faire juger Habré au Sénégal ’’ au nom de l’Afrique’’. Mais Dakar, jugeant le coût du procès insupportable, attend l’appui de la communauté internationale.
Le Sénégal estime le coût du procès à 27, 4 millions d’euros (18 milliards de francs CFA, dont 8 millions d’euros pour rénover son Palais de justice, alors que l’Union européenne, qui s’est dite prête à aider au financement du procès, demande, au préalable un budget détaillé.
APS
Le Conseil des droits de l’homme des nations unies doit appeler le Sénégal ’’à démarrer le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré exilé à Dakar’’, ont notamment appelé cinq organisations des droits de l’homme dans un communiqué rendu public le même jour.
Le Conseil examine vendredi le bilan du Sénégal en matière de respect des droits de l’homme dans le cadre de la procédure d’examen périodique universel (EPU).
Accusé d’avoir commis des crimes de masse durant son régime de 1982-1990, l’ancien président tchadien vit au Sénégal depuis sa chute en 1990.
Hissène Habré avait été inculpé au Sénégal en 2000 pour complicité de crimes contre l’humanité, actes de torture et de barbarie. La justice sénégalaise s’était par la suite déclarée incompétente pour le juger.
En juillet 2006, le président Abdoulaye Wade a accepté le mandat de l’Union africaine (UA) de faire juger Habré au Sénégal ’’ au nom de l’Afrique’’. Mais Dakar, jugeant le coût du procès insupportable, attend l’appui de la communauté internationale.
Le Sénégal estime le coût du procès à 27, 4 millions d’euros (18 milliards de francs CFA, dont 8 millions d’euros pour rénover son Palais de justice, alors que l’Union européenne, qui s’est dite prête à aider au financement du procès, demande, au préalable un budget détaillé.
APS