Sénégal/Tchad/France - Dans un entretien à RFI, le président sénégalais Abdoulaye Wade a exigé un “financement complet” avant d’engager le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré. Il a révélé avoir reçu une lettre du président Sarkozy à ce sujet. Qu’est prête à faire la France pour que ce procès ait lieu, notamment en termes de financement ?
Comme l’a récemment rappelé le président de la République dans une lettre adressée au président Abdoulaye Wade, nous attachons, de même que l’Union africaine et de nombreuses ONG, une grande importance à la tenue du procès d’Hissène Habré.
Ce procès, dont l’organisation représente un défi sur le plan juridique et matériel, doit se tenir dans de bonnes conditions. La récente réforme de la constitution sénégalaise a levé un obstacle important au jugement d’Hissène Habré.
Il importe désormais que ce procès entre dans une phase opérationnelle, avec notamment l’établissement d’un échéancier et d’un budget crédibles, et le démarrage de l’instruction.
Pour aider à l’organisation du procès, la France et l’Union européenne se sont engagées à soutenir les autorités sénégalaises. L’Union européenne a envoyé à cette fin une mission d’experts européens, dont un Français, à Dakar en janvier 2008, afin d’examiner les différents aspects du déroulement du procès, en particulier sur le plan juridique et financier.
La France et plusieurs de ses partenaires internationaux ont indiqué être prêts à prendre leur part dans le soutien qui sera apporté au Sénégal, à qui il revient de présenter un budget et un calendrier crédibles.
France - Ministry of Foreign Affairs
Comme l’a récemment rappelé le président de la République dans une lettre adressée au président Abdoulaye Wade, nous attachons, de même que l’Union africaine et de nombreuses ONG, une grande importance à la tenue du procès d’Hissène Habré.
Ce procès, dont l’organisation représente un défi sur le plan juridique et matériel, doit se tenir dans de bonnes conditions. La récente réforme de la constitution sénégalaise a levé un obstacle important au jugement d’Hissène Habré.
Il importe désormais que ce procès entre dans une phase opérationnelle, avec notamment l’établissement d’un échéancier et d’un budget crédibles, et le démarrage de l’instruction.
Pour aider à l’organisation du procès, la France et l’Union européenne se sont engagées à soutenir les autorités sénégalaises. L’Union européenne a envoyé à cette fin une mission d’experts européens, dont un Français, à Dakar en janvier 2008, afin d’examiner les différents aspects du déroulement du procès, en particulier sur le plan juridique et financier.
La France et plusieurs de ses partenaires internationaux ont indiqué être prêts à prendre leur part dans le soutien qui sera apporté au Sénégal, à qui il revient de présenter un budget et un calendrier crédibles.
France - Ministry of Foreign Affairs