Sur le « tarmac » de la Fidak 2012, un avion simulateur baptisé « Super Moustique ». Un appareil qui ressemble à un moustique cloué au sol et qui attire la curiosité des visiteurs. Et de fait, il constituait la grande attraction de cette foire internationale de Dakar puisqu’ils étaient très nombreux à monter à bord du « Super Moustique », un avion simulateur conçu et réalisé par notre compatriote Ousmane Diouf, un scientifique passionné d’aéronautique. Hélas, depuis cette exposition à succès, l’inventeur cherche désespérément à rencontrer le président de la République pour l’entretenir de ses projets qui consistent, entre autres, en l’obtention d’un brevet de pilote suivie de l’ouverture d’un centre d’information et d’orientation sur les métiers de l'aéronautique.
Durant les années 80, le camion « Gaïndé » était la toute première marque sénégalaise en matière d’automobile. Un camion qui, malgré son aspect rudimentaire, faisait la fierté de nos compatriotes. Eh bien, le « Super Moustique » est l’équivalent du « Gaïndé » dans le domaine de l’aviation au Sénégal. La seule différence, c’est que le camion made in Sénégal a très tôt montré ses limites de performance et de solidité alors que « Super Moustique » n’est qu’un avion simulateur cloué au sol en attendant son éventuel premier décollage. N’est-ce pas ? « Souhaitons que mon rêve soit transformé en réalité sous le magistère du président Macky Sall. Et j’y crois ! Il suffit que le président de la République nous cherche des partenaires constructeurs pour que le Sénégal et l’Afrique disposent de leur première marque d’avion » nous explique Oumane Diouf, inventeur de « Super Moustique », un avion simulateur fabriqué dans les locaux de son petit atelier aéronautique dénommé « Diouf Aviation Technologie » et situé à la Sodida à Dakar.
De par son design (voir photo), le « Super Moustique » ressemble beaucoup à la tête d’un moustique ou d’un insecte volant. « Cet avion est un appareil de loisir pour la simulation de vols. Il peut être également utilisé dans les centres de formation et d’entraînement des navigants techniques. Car « Super Moustique » a été équipé de la même manière qu’un petit avion d’école et de voyage avec des palonniers, des manches de gaz etc. Mais dans sa version réelle, il peut être un avion très sophistiqué destiné aux excursions touristiques et autres voyages d’affaires. Cet avion simulateur a été entièrement conçu en métal. Et dans son intérieur, il y a toute les commodités d’un avion réel. « Super Moustique » est long de 2.50 m » explique Ousmane Diouf tout en remerciant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour avoir entièrement financé son projet à la veille de la foire de Dakar. « Et surtout le ministre Mary Teuw Niane qui m’a beaucoup soutenu et encouragé malgré les promesses non tenues pour d’autres découvertes scientifiques » ajoute le patron de « Diouf Aviation Technologie ».
L’innovation et la création technologique constituent un ensemble d’initiatives destinées à améliorer les conditions de vie des hommes. Pour notre cas précis, faire la promotion de l’aviation légère et créer un avion « Made in Sénégal » est plus qu’un défi du fait que la voie des airs a toujours été la chasse gardée des pays occidentaux, voire de l’Europe de l’Est, de l’Asie, de la Chine et maintenant, du Brésil. Aujourd’hui, en Afrique, plusieurs velléités comme « Diouf Aviation Technologie » sont arrivées après des travaux de recherches scientifiques et d’expérimentations. « D’ailleurs, en Europe, la construction amateur d’avions ultra légers motorisés (ULM) connaît actuellement des succès louables grâce à des hommes soucieux d’améliorer les conditions d’existence de leurs semblables. Donc si le président Macky Sall nous aide à réaliser ce projet, nous serons les premiers en Afrique à fabriquer un avion léger pesant au maximum 420 kg selon la réglementation aérienne en vigueur au Sénégal et qui peut avoir deux places au maximum » poursuit Ousmane Diouf. Bien que reconnaissant qu’il ne peut plus intégrer une école d’aviation du fait de son âge, l’inventeur sénégalais souhaite néanmoins obtenir une bourse lui permettant d’avoir un brevet de pilote. « Meme si je n’aurai pas les moyens d’acquérir un avion, au moins, une fois breveté, je pourrai ouvrir un centre d’information et d’orientation sur les métiers aéronautiques à savoir mécaniciens, pilotes etc… Parce qu’ il est temps de faire aimer à nos jeunes scientifiques l’aviation » explique Ousmane Diouf avant de profiter de cette occasion pour lancer une demande d’audience ouverte au président Macky Sall. A en croire le concepteur de « Super Moustique », après avoir étudié les perspectives d’avenir, revisité les politiques d’emplois, les infrastructures aéroportuaires et la vulgarisation de l’aviation dans notre pays, il est temps que l’Etat aide et assiste « Diouf Aviation Technologie » qui regroupe plusieurs techniciens et scientifiques passionnés d’aviation. « D’ailleurs, nous signalons que le conseil présidentiel sur les aérodromes intérieurs du Sénégal tenu au mois de décembre 2006 procédait de notre propre idée. Le centenaire de l’aviation au Sénégal, qui a été célébré le 13 juin 2011, a aussi été notre travail. Un important travail de recherches et d’organisation a été abattu dans ce sens pour le succès du centenaire. Et à la sortie de cette cérémonie, une Association de Passionnés d’Aviation au Sénégal (APAS) a été mise sur pied avec la reconnaissance officielle des autorités. L’association a pour objet de protéger, faire la promotion, participer à des événements aéronautiques et développer l’aviation au Sénégal. Durant ces dernières vacances, nous avons eu à initier des enfants dans le cadre des camps de vacances TIC au module aviation pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche » a tenu à rappeler Ousmane Diouf, histoire de montrer sa passion. À l’endroit du président Macky Sall, l’inventeur met les pleins gaz pour faire décoller ses projets. « Ni le président Abdou Diouf, ni Abdoulaye Wade ne s’intéressaient à la recherche scientifique dans le domaine de l’aviation. Un espace vide où je suis entrain d’investir avec la construction amateur. C’est pour cela que j’insiste toujours sur ma demande de bourse à l’endroit du président Macky Sall. Par cette même occasion, nous demandons à être reçus pour pouvoir lui présenter notre démarche par rapport à notre activité dans la voie du Yookkuté » insiste notre interlocuteur. Souhaitons que cette fois-ci, « Super Moustique » prendra les airs du « Yookkuté ». Et pour une grande première en Afrique…
Durant les années 80, le camion « Gaïndé » était la toute première marque sénégalaise en matière d’automobile. Un camion qui, malgré son aspect rudimentaire, faisait la fierté de nos compatriotes. Eh bien, le « Super Moustique » est l’équivalent du « Gaïndé » dans le domaine de l’aviation au Sénégal. La seule différence, c’est que le camion made in Sénégal a très tôt montré ses limites de performance et de solidité alors que « Super Moustique » n’est qu’un avion simulateur cloué au sol en attendant son éventuel premier décollage. N’est-ce pas ? « Souhaitons que mon rêve soit transformé en réalité sous le magistère du président Macky Sall. Et j’y crois ! Il suffit que le président de la République nous cherche des partenaires constructeurs pour que le Sénégal et l’Afrique disposent de leur première marque d’avion » nous explique Oumane Diouf, inventeur de « Super Moustique », un avion simulateur fabriqué dans les locaux de son petit atelier aéronautique dénommé « Diouf Aviation Technologie » et situé à la Sodida à Dakar.
De par son design (voir photo), le « Super Moustique » ressemble beaucoup à la tête d’un moustique ou d’un insecte volant. « Cet avion est un appareil de loisir pour la simulation de vols. Il peut être également utilisé dans les centres de formation et d’entraînement des navigants techniques. Car « Super Moustique » a été équipé de la même manière qu’un petit avion d’école et de voyage avec des palonniers, des manches de gaz etc. Mais dans sa version réelle, il peut être un avion très sophistiqué destiné aux excursions touristiques et autres voyages d’affaires. Cet avion simulateur a été entièrement conçu en métal. Et dans son intérieur, il y a toute les commodités d’un avion réel. « Super Moustique » est long de 2.50 m » explique Ousmane Diouf tout en remerciant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour avoir entièrement financé son projet à la veille de la foire de Dakar. « Et surtout le ministre Mary Teuw Niane qui m’a beaucoup soutenu et encouragé malgré les promesses non tenues pour d’autres découvertes scientifiques » ajoute le patron de « Diouf Aviation Technologie ».
L’innovation et la création technologique constituent un ensemble d’initiatives destinées à améliorer les conditions de vie des hommes. Pour notre cas précis, faire la promotion de l’aviation légère et créer un avion « Made in Sénégal » est plus qu’un défi du fait que la voie des airs a toujours été la chasse gardée des pays occidentaux, voire de l’Europe de l’Est, de l’Asie, de la Chine et maintenant, du Brésil. Aujourd’hui, en Afrique, plusieurs velléités comme « Diouf Aviation Technologie » sont arrivées après des travaux de recherches scientifiques et d’expérimentations. « D’ailleurs, en Europe, la construction amateur d’avions ultra légers motorisés (ULM) connaît actuellement des succès louables grâce à des hommes soucieux d’améliorer les conditions d’existence de leurs semblables. Donc si le président Macky Sall nous aide à réaliser ce projet, nous serons les premiers en Afrique à fabriquer un avion léger pesant au maximum 420 kg selon la réglementation aérienne en vigueur au Sénégal et qui peut avoir deux places au maximum » poursuit Ousmane Diouf. Bien que reconnaissant qu’il ne peut plus intégrer une école d’aviation du fait de son âge, l’inventeur sénégalais souhaite néanmoins obtenir une bourse lui permettant d’avoir un brevet de pilote. « Meme si je n’aurai pas les moyens d’acquérir un avion, au moins, une fois breveté, je pourrai ouvrir un centre d’information et d’orientation sur les métiers aéronautiques à savoir mécaniciens, pilotes etc… Parce qu’ il est temps de faire aimer à nos jeunes scientifiques l’aviation » explique Ousmane Diouf avant de profiter de cette occasion pour lancer une demande d’audience ouverte au président Macky Sall. A en croire le concepteur de « Super Moustique », après avoir étudié les perspectives d’avenir, revisité les politiques d’emplois, les infrastructures aéroportuaires et la vulgarisation de l’aviation dans notre pays, il est temps que l’Etat aide et assiste « Diouf Aviation Technologie » qui regroupe plusieurs techniciens et scientifiques passionnés d’aviation. « D’ailleurs, nous signalons que le conseil présidentiel sur les aérodromes intérieurs du Sénégal tenu au mois de décembre 2006 procédait de notre propre idée. Le centenaire de l’aviation au Sénégal, qui a été célébré le 13 juin 2011, a aussi été notre travail. Un important travail de recherches et d’organisation a été abattu dans ce sens pour le succès du centenaire. Et à la sortie de cette cérémonie, une Association de Passionnés d’Aviation au Sénégal (APAS) a été mise sur pied avec la reconnaissance officielle des autorités. L’association a pour objet de protéger, faire la promotion, participer à des événements aéronautiques et développer l’aviation au Sénégal. Durant ces dernières vacances, nous avons eu à initier des enfants dans le cadre des camps de vacances TIC au module aviation pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche » a tenu à rappeler Ousmane Diouf, histoire de montrer sa passion. À l’endroit du président Macky Sall, l’inventeur met les pleins gaz pour faire décoller ses projets. « Ni le président Abdou Diouf, ni Abdoulaye Wade ne s’intéressaient à la recherche scientifique dans le domaine de l’aviation. Un espace vide où je suis entrain d’investir avec la construction amateur. C’est pour cela que j’insiste toujours sur ma demande de bourse à l’endroit du président Macky Sall. Par cette même occasion, nous demandons à être reçus pour pouvoir lui présenter notre démarche par rapport à notre activité dans la voie du Yookkuté » insiste notre interlocuteur. Souhaitons que cette fois-ci, « Super Moustique » prendra les airs du « Yookkuté ». Et pour une grande première en Afrique…
Pape NDIAYE
« Le Témoin » N° 1134 –Hebdomadaire Sénégalais ( AOUT 2013)
« Le Témoin » N° 1134 –Hebdomadaire Sénégalais ( AOUT 2013)