« Nous sommes bien décidés à juger Hissène Habré. Nous avons réformé notre code pénal, nous n’attendons que les moyens financiers pour démarrer le procès ». C’est en substance, ce qu’a déclaré ce mercredi, Demba Kandji.
Selon le directeur des Affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice sénégalais, les réformes judiciaires sont bouclées. Le droit du pays est donc conforme aux instruments juridiques internationaux, ce qui permet la tenue du procès de l’ex-dictateur tchadien.
Un début du procès pour 2009 ?
En ce qui concerne le financement du procès : « La position du Sénégal n’a pas varié », a dit Demba Kandji. « La somme nécessaire pour un procès juste et équitable, c’est 18 milliards de francs CFA ».
Monsieur Kandji a indiqué qu’une requête détaillée allait être soumise aux bailleurs de fonds, et notamment à l’Union européenne. Mais, il a martelé : « Pas question que le procès ne commence sans que la totalité des financements ne soit obtenue ».
« Le Sénégal n’entend pas s’immiscer dans la gestion de ces fonds », a précisé le directeur des Affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice sénégalais.
« Tout ce que nous voulons, c’est que cet argent soit mobilisé pour permettre la tenue du procès de bout en bout. On ne voudrait pas se retrouver avec le bec dans l’eau à mi-parcours ». Et, de conclure : « Nous espérons un début du procès pour 2009, mais s’il n’y a pas de volonté de financer, nous n’y pouvons rien ».
Selon le directeur des Affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice sénégalais, les réformes judiciaires sont bouclées. Le droit du pays est donc conforme aux instruments juridiques internationaux, ce qui permet la tenue du procès de l’ex-dictateur tchadien.
Un début du procès pour 2009 ?
En ce qui concerne le financement du procès : « La position du Sénégal n’a pas varié », a dit Demba Kandji. « La somme nécessaire pour un procès juste et équitable, c’est 18 milliards de francs CFA ».
Monsieur Kandji a indiqué qu’une requête détaillée allait être soumise aux bailleurs de fonds, et notamment à l’Union européenne. Mais, il a martelé : « Pas question que le procès ne commence sans que la totalité des financements ne soit obtenue ».
« Le Sénégal n’entend pas s’immiscer dans la gestion de ces fonds », a précisé le directeur des Affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice sénégalais.
« Tout ce que nous voulons, c’est que cet argent soit mobilisé pour permettre la tenue du procès de bout en bout. On ne voudrait pas se retrouver avec le bec dans l’eau à mi-parcours ». Et, de conclure : « Nous espérons un début du procès pour 2009, mais s’il n’y a pas de volonté de financer, nous n’y pouvons rien ».