Des militants islamistes à Mogadiscio le 19 février 2009
MOGADISCIO — Un groupe islamiste radical somalien a rejeté dimanche le principe d'un cessez-le-feu, défendu par une médiation de leaders musulmans, avec le nouveau gouvernement.
"Les informations concernant un plan de cessez-le-feu entre notre groupe et le gouvernement sont sans fondement. Nous attaquerons l'ennemi et ses laquais chaque fois que nous le déciderons", a déclaré à l'AFP le porte-parole du parti Hizb al-Islamiya, Muse Abdi Arale.
Mardi, des miliciens lourdement armés fidèles à ce "parti islamique", un des deux principaux groupes opposés au gouvernement dans la capitale, avaient attaqué les forces pro-gouvernementales dans le sud de la capitale somalienne, entraînant de violents combats.
Ces combats, déclenchés au lendemain de l'installation à Mogadiscio du nouveau président somalien Sharif Cheikh Ahmed, avaient fait 23 morts et 90 blessés.
Le président a fait un nouveau geste samedi en direction des insurgés en annonçant avoir "accepté" le principe d'un "cessez-le-feu" et de l'application de la loi islamique (charia) au terme d'entretiens avec une délégation de six dirigeants religieux d'Arabie Saoudite, du Qatar, du Koweït et du Soudan, appuyée par des chefs coutumiers somaliens.
Le porte-parole du Hizb al-Islamiya a confirmé à l'AFP que son parti avait eu des discussions avec les chefs coutumiers mais que celles-ci ne portaient que sur un plan visant à déplacer leurs miliciens sur le terrain pour les éloigner d'axes routiers vitaux pour la capitale.
Le retrait fin janvier de l'armée éthiopienne, alliée au gouvernement somalien, était la principale demande de l'opposition islamiste et notamment de Sharif Cheikh Ahmed.
Mais l'aile radicale de l'opposition a juré de poursuivre son combat jusqu'au départ de toutes les troupes étrangères du pays, en référence aux 3.400 soldats de la force de paix de l'Union africaine en Somalie (Amisom). Les insurgés réclament aussi régulièrement l'introduction de la charia.
La Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique, est le théâtre d'une guerre civile depuis 1991.
"Les informations concernant un plan de cessez-le-feu entre notre groupe et le gouvernement sont sans fondement. Nous attaquerons l'ennemi et ses laquais chaque fois que nous le déciderons", a déclaré à l'AFP le porte-parole du parti Hizb al-Islamiya, Muse Abdi Arale.
Mardi, des miliciens lourdement armés fidèles à ce "parti islamique", un des deux principaux groupes opposés au gouvernement dans la capitale, avaient attaqué les forces pro-gouvernementales dans le sud de la capitale somalienne, entraînant de violents combats.
Ces combats, déclenchés au lendemain de l'installation à Mogadiscio du nouveau président somalien Sharif Cheikh Ahmed, avaient fait 23 morts et 90 blessés.
Le président a fait un nouveau geste samedi en direction des insurgés en annonçant avoir "accepté" le principe d'un "cessez-le-feu" et de l'application de la loi islamique (charia) au terme d'entretiens avec une délégation de six dirigeants religieux d'Arabie Saoudite, du Qatar, du Koweït et du Soudan, appuyée par des chefs coutumiers somaliens.
Le porte-parole du Hizb al-Islamiya a confirmé à l'AFP que son parti avait eu des discussions avec les chefs coutumiers mais que celles-ci ne portaient que sur un plan visant à déplacer leurs miliciens sur le terrain pour les éloigner d'axes routiers vitaux pour la capitale.
Le retrait fin janvier de l'armée éthiopienne, alliée au gouvernement somalien, était la principale demande de l'opposition islamiste et notamment de Sharif Cheikh Ahmed.
Mais l'aile radicale de l'opposition a juré de poursuivre son combat jusqu'au départ de toutes les troupes étrangères du pays, en référence aux 3.400 soldats de la force de paix de l'Union africaine en Somalie (Amisom). Les insurgés réclament aussi régulièrement l'introduction de la charia.
La Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique, est le théâtre d'une guerre civile depuis 1991.