KHARTOUM -- Le président soudanais Omar el-Béchir a entamé lundi une visite surprise en Erythrée, sa première visite à l'étranger depuis que la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre lui début mars.
Pour les responsables soudanais, ce déplacement à l'étranger a une grande importance, bien qu'elle n'ait duré que quelques heures, compte tenu des risques importants que court le président soudanais en quittant son pays après la délivrance du mandat d'arrêt de la CPI.
Cette visite a montré que l'inculpation de la CPI ne saurait empêcher le président soudanais à exercer ses devoirs constitutionnels de chef d'Etat et à voyager à l'intérieur ou à l'extérieur de son pays, ont noté des responsables soudanais.
Kamal Obeid, ministre d'Etat au ministère soudanais de l'Information, a réitéré à la presse à l'aéroport de Khartoum après le retour de l'avion du président soudanais au terme de sa visite en Erythrée : "nous ne reconnaissons pas la CPI et, par conséquent, nous ne saurions reconnaître les conséquences de toute décision de sa part".
Il a démenti que la visite de M. el-Béchir en Erythrée était "inattendue et secrète".
"Bien entendu, cette visite n'est pas inattendue car elle a fait suite à une invitation du président érythréen, et n'était pas secrète car l'avion du président ne pouvait pas décoller de l'aroport de Khartoum et s'envoler vers l'autre aéroport sans en informer les parties concernées", a noté le responsable soudanais.
"Cette visite était parfaitement prévue dans le programme du président de la République soudanaise", a-t-il ajouté.
Mahjoub Fadel, conseiller de presse du président soudanais, a indiqué que la visite a démontré que les institutions étatiques soudanaises peuvent assurer les visites du président, et que le président peut agir constitutionnellement comme d'habitude.
Il a décrit la visite de M. el-Béchir en Erythrée comme "une clé pour la formation d'un large front visant à contrebalancer les organisations occidentales qui sont devenues une épée au-dessus du cou de l'Afrique".
Pour les responsables soudanais, ce déplacement à l'étranger a une grande importance, bien qu'elle n'ait duré que quelques heures, compte tenu des risques importants que court le président soudanais en quittant son pays après la délivrance du mandat d'arrêt de la CPI.
Cette visite a montré que l'inculpation de la CPI ne saurait empêcher le président soudanais à exercer ses devoirs constitutionnels de chef d'Etat et à voyager à l'intérieur ou à l'extérieur de son pays, ont noté des responsables soudanais.
Kamal Obeid, ministre d'Etat au ministère soudanais de l'Information, a réitéré à la presse à l'aéroport de Khartoum après le retour de l'avion du président soudanais au terme de sa visite en Erythrée : "nous ne reconnaissons pas la CPI et, par conséquent, nous ne saurions reconnaître les conséquences de toute décision de sa part".
Il a démenti que la visite de M. el-Béchir en Erythrée était "inattendue et secrète".
"Bien entendu, cette visite n'est pas inattendue car elle a fait suite à une invitation du président érythréen, et n'était pas secrète car l'avion du président ne pouvait pas décoller de l'aroport de Khartoum et s'envoler vers l'autre aéroport sans en informer les parties concernées", a noté le responsable soudanais.
"Cette visite était parfaitement prévue dans le programme du président de la République soudanaise", a-t-il ajouté.
Mahjoub Fadel, conseiller de presse du président soudanais, a indiqué que la visite a démontré que les institutions étatiques soudanaises peuvent assurer les visites du président, et que le président peut agir constitutionnellement comme d'habitude.
Il a décrit la visite de M. el-Béchir en Erythrée comme "une clé pour la formation d'un large front visant à contrebalancer les organisations occidentales qui sont devenues une épée au-dessus du cou de l'Afrique".
Lors d'une conférence de presse tenue avec son homologue érythréen à la fin des entretiens à Asmara, capitale érythréenne, M. el-Béchir a déclaré que le mandat d'arrêt de la CPI n'avait aucun impact sur ses déplacements à l'intérieur ou à l'extérieur de son pays, a rapporté l'agence de presse SUNA.
"Les décisions de la CPI n'affecteront pas nos déplacements à l'intérieur ou à l'extérieur du Soudan et ces décisions ne demeureront que de l'encre sur du papier", a déclaré M. el-Béshir.
Le président soudanais a fait savoir que sa visite fait suite à l'invitation du président Afewerki qui tenait à manifester son soutien à l'égard du Soudan.
Selon SUNA, le président érythréen Afewerki a réitéré la condamnation de son gouvernement concernant le mandat d'arrêt de la CPI, qualifiant la décision de la cour de campagne politique visant à nuire à la sécurité et la stabilité du Soudan et à compliquer la question du Darfour.
"Nos problèmes sur le continent africain nous sont imposés de l'extérieur", a souligné le président érythréen, soulignant la capacité des dirigeants africains à surmonter ces problèmes.
Des observateurs locaux ont indiqué que la visite surprise du président soudanais en Erythrée vise à envoyer un message à la communauté internationale montrant que le mandat d'arrêt de la CPI ne saurait limiter les activités du président el-Béchir à l'extérieur de son pays.
Ces deux derniers jours, des manifestations ont eu lieu à Khartoum pour demander à M. el-Béchir d'annuler ses voyages à l'étranger, y compris son déplacement prévu au sommet annuel de la Ligue arabe à Doha (Qatar) fin mars.
Les autorités soudanaises ont indiqué que la décision finale sur la présence du président el-Béchir au sommet de Doha n'a pas encore été prise.
"Les décisions de la CPI n'affecteront pas nos déplacements à l'intérieur ou à l'extérieur du Soudan et ces décisions ne demeureront que de l'encre sur du papier", a déclaré M. el-Béshir.
Le président soudanais a fait savoir que sa visite fait suite à l'invitation du président Afewerki qui tenait à manifester son soutien à l'égard du Soudan.
Selon SUNA, le président érythréen Afewerki a réitéré la condamnation de son gouvernement concernant le mandat d'arrêt de la CPI, qualifiant la décision de la cour de campagne politique visant à nuire à la sécurité et la stabilité du Soudan et à compliquer la question du Darfour.
"Nos problèmes sur le continent africain nous sont imposés de l'extérieur", a souligné le président érythréen, soulignant la capacité des dirigeants africains à surmonter ces problèmes.
Des observateurs locaux ont indiqué que la visite surprise du président soudanais en Erythrée vise à envoyer un message à la communauté internationale montrant que le mandat d'arrêt de la CPI ne saurait limiter les activités du président el-Béchir à l'extérieur de son pays.
Ces deux derniers jours, des manifestations ont eu lieu à Khartoum pour demander à M. el-Béchir d'annuler ses voyages à l'étranger, y compris son déplacement prévu au sommet annuel de la Ligue arabe à Doha (Qatar) fin mars.
Les autorités soudanaises ont indiqué que la décision finale sur la présence du président el-Béchir au sommet de Doha n'a pas encore été prise.